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Deux mois plus tard,

Louann

Les jours passent et le vide ne de comble pas. Si les cours occupent tout mon temps et ma tête, Michael s'entête à occuper tout mon cœur et ça me fait vraiment mal.

Deux mois que je n'ai pas rencontré ses yeux clairs, que ses mains ne se sont pas posées sur mon corps. Deux mois de manque, deux mois de sevrage intensif de tout l'amour que je lui porte mais rien ne s'arrête.

« Louann, tu m'écoutes ? » Je relève doucement les yeux vers Anastasia et Calum qui me fixaient avec inquiétude.

« Excuse Ana tu disais ? » demandais-je en machouillant le capuchon de mon crayon.

Calum et Ana s'étaient liés d'amitié quelques jours après mon départ de chez Michael. Dieu merci, elle ne se comportait pas comme une groupie. Elle était elle-même. Calum, lui, était encore en break de deux semaines et « profitait de sa meilleure amie qui se sent si seule et désespérée », quand il m'avait dit ça je lui avais mis une gifle monumentale mais il en avait rit.

« Laisse ce n'est pas grave. » me souria-t-elle gentiment et je savais bien ce a quoi elle pensait. J'avais fini par lui dire la vérité à propos de Michael, du contrat, de la haine et de l'amour.

Je roulais des yeux mais préférais ne rien dire. « Ça vous dit de venir ce soir ? On fait une soirée posée avec les garçons. Michael ne sera pas là. » disait-il en me jetant un regard. Je haussais les épaules et Ana lui répondit qu'on serait là.

-

Je tapais trois coups à la porte du petit appartement de mon meilleur ami. J'allais revoir les garçons pour la première fois depuis la fin du contrat. Calum avait été le seul avec qui j'avais garder contact.

Anastasia portait, contrairement à son habitude, une simple paire de jeans noirs avec un pull blanc. Ses cheveux bruns remontés en queue de cheval haute. Moi, je portais une paire de jeans brut avec un pull large bleu et des converses blanches. Mes cheveux blonds, teintés en bleus sur les mèches tombaient négligemment sur mes épaules.

Calum ouvrit la porte délicatement avant de nous laisser entrer en me portant un regard appuyé. Je haussais les sourcils en un signe d'interrogation.

« Je suis désolé. » lâcha-t-il en mordant sa lèvre.

« Pourquoi tu ... ? »

Je me stoppais en voyant une blonde vêtue d'une mini robe rouge, assise sur les genoux d'un brun. Ma gorge se serra immédiatement, et je papillonnais des yeux avant de prendre sur moi.

Michael.   

Paradoxically → m.cOù les histoires vivent. Découvrez maintenant