Paradoxically → m.c

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Mardi 7 juillet - 4:06
Michael

Je tirais la jolie brune par le bras, elle rigolait fort et étrangement mais je n'en avais pas vraiment quelque chose à faire. Je ne comptais pas rire avec elle toute la nuit, non. Avec sa mini robe noir et ses talons haut perchés rouges je l'avais tout de suite repérée, ses habits avaient été mon seule critère de choix car je cherchais une blonde aux yeux bleus mais aucune ne me convenait ce soir.

Louann devait dormir et j'espérais ne pas la réveiller, ou du moins que la fille dont je ne me rappelais plus le prénom ne la réveillerait pas. Je n'avais pas besoin qu'elle me rabâche les oreilles avec mon pseudo petit écart, demain matin. J'insérais la clé dans la serrure avec beaucoup de mal étant donné que la brune ne tenait plus surs ses échasses et attrapait mon bras toutes les deux secondes.

Quand j'ouvris enfin la porte, je prenais le temps d'écouter le moindre bruit. Elle avait dit qu'elle était fatiguée et il était plus de cinq heures du matin, elle dormait sûr et certain mais je voulais vérifier quand même. Une fois sûr de mon coup, j'entraînais la brune avec moi en lui intimant autoritairement de se taire. On monta les escaliers et je me retins de lui hurler dessus deux bonnes fois où elles avaient failli nous envoyer en boule en bas de ceux-ci. J'ouvris la porte de ma chambre qui était quasiment en face de celle de la blonde qui partageait désormais ma vie et mon lieu de vie, je ne pus m'empêcher de me demander ce qu'elle avait bien pu faire pendant que les gars et moi étions en boîte. Mais je me ressaisissais rapidement en sentant la fille me tirer urgemment.

Je refermais la porte délicatement et commençais rapidement à enlever les habits de la demoiselle qui ne se comptait que sur les doigts d'une main. Elle était loin d'avoir le corps parfait de Louann mais elle ferait tout de même l'affaire. J'avais envie d'en finir rapidement alors je la poussais sur le lit puis enlevais mes vêtements rapidement. Je rampais sur elle avant de nous glisser sous le draps frais.

J'étais prêt à entrer en elle quand j'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir et un halo de lumière éclaira faiblement la partie le côté de mon lit. Je n'eus pas le temps de réfléchir que j'entendis sa voix crier indignement : « Putain, Michael, je n'arrive pas à croire que tu fasses ça sous notre toit ! »

La brune se raidit sous moi, et moi je devins complètement rouge de honte et de colère. A quoi joue-t-elle ? Je roulais sur le dos pour pouvoir lui faire face, elle affichait une mine déconfite pourtant je pouvais déceler cette lueur de malice, la même que le soir de notre rencontre quand on était dans les toilettes des hommes. « Et dans notre lit qui plus est ! »

Je réprimais un sourire face à son incroyable talent de comédie, et surtout face à la brune qui se recroquevillait dans le coin opposé du lit opposé à moi. Louann ouvrit un peu plus la porte et je pus la voir correctement. Ses cheveux blonds étaient lâchés et tombaient en harmonie malgré l'heure matinale dans son dos. Elle portait une simple nuisette en soie bleue qui allait parfaitement à ses yeux, elle était divine malgré qu'elle était en train de ruiner ma partie de jambes en l'air de la nuit. Ma blonde se pencha en avant et ramassa quelque chose par terre et de s'approcher de la brune. Elle lui tendit sa robe et ses sous-vêtements en boule par dessus ses chaussures rouges. « Tiens. Casse toi si tu veux bien maintenant. Tu veux un pantalon ? Je n'ai pas trouvé le tien. » demanda-t-elle en lui adressant un de ses sourire angéliquement mauvais. J'étouffais un rire avant de reprendre mon sérieux en fronçant les sourcils.

La fille sans nom prit ses vêtements et s'habilla expressément sous les draps avant d'en sortir pour déguerpir sans prendre la peine de remettre ses chaussures. J'entendis Louann ricaner avant de se tourner vers moi avec un sourire triomphant. Je sortis de sous le draps, nu, et elle mit automatiquement ses mains sur son visage. « Michael met un boxer de suite ! »

« Pourquoi bébé ? On a tant de choses à faire dans le lit conjugal. » répondis-je en appuyant bien sur les derniers mots, m'approchant d'elle pour venir la prendre par la taille. Elle ôta ses mains de son visage et les posa autour de mon cou, approchant son, visage du mien de manière plutôt dangereuse.

Si elle m'avait fait débander en une fraction de seconde en débarquant dans la chambre au moment adéquate, elle savait me refaire de l'effet en une fraction de seconde et c'était bien la seule fille au monde à me faire autant d'effet malgré la colère qui m'habitait contre elle. Elle frôla lentement ses lèvres aux miennes, me rendant complètement fou de désir avant de se retirer brusquement. « Dans tes rêves, Clifford. Bonne nuit mon amour ! »