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Mardi 8 juillet - 20:05

Louann

Lorsque je me réveillais, je n'avais aucune idée de ce que je faisais dans une chambre que je ne reconnaissais même pas. L'obscurité dû aux volets baissés ne m'aidait pas non plus, et le stress arriva.

Je me redressais dans le lit, et un coup vint directement me frapper à la tête. Une migraine s'installa directement.

A côté de moi, je reconnus Michael qui dormait, son dos face à moi.

Et d'un seul coup, tout me revint en mémoire. Le tour en hélicoptère, la sortie avec les paparazzis, la crise de panique.

Ma gorge se serra à ses souvenirs, et je n'arrivais pas à retenir mes larmes, qui ne demandaient qu'à couler, sûrement pour évacuer tout ce stress cumulé.

Alors c'était ça, la vie d'une célébrité ? Ne rien pouvoir faire de sa vie sans être attaqué par des personnes qui n'avaient aucun respect pour toi-même, près à se jeter sur toi et à te chercher, te provoquer pour des photos et gagner un petit pactole ?

Et j'allais moi-même devoir vivre avec ces horreurs et l'insécurité quand je serais n'importe où, puisque dorénavant, j'allais être connu comme Louann Carter, petite amie du célèbre Michael Clifford.

Le brun à mes côtés bougea, me rappelant que grâce à lui, j'allais mieux. Je n'avais aucune idée de comment j'aurais réagi si j'avais été seule, ou si il n'avait pas décidé de me rassurer et protéger.

« Hey. » J'essuyais mes larmes avant qu'il se retourne vers moi, ne voulant pas me montrer plus faible que je ne l'étais. « Lou, tu vas mieux ? »

Il se redressa brusquement et s'assit en tailleur face à moi, la mine inquiète. « Oui, mieux que toute à l'heure en tout cas. » il parut soulagé. « Je suis désolé, j'aurais dû savoir qu'il pourrait y avoir des paparazzis. Mais ça m'est pas venu à l'esprit. »

« C'est pas grave, je vais bien. Grâce à toi. »

« Tu parles, tu irais beaucoup si ils ne nous auraient pas sauté dessus ! » Il se leva du lit, énervé, et sorti de sa chambre avant de descendre vers le salon. Je le suivais en tanguant à cause de mon mal de tête. « Michael, je vais vraiment bien maintenant. C'était juste sur le coup. Les foules qui m'écrasent de cette façon, je n'avais jamais connu. Même si tu m'aurais prévenu à l'avance, j'aurais réagis de la même manière. Et puis tu étais là, tu as su me rassurer. »

« Mouais. » Il se retourna pour me regarder. Nous n'étions plus qu'à quelque centimètres l'un de l'autre, et pour la deuxième fois de la journée, mes pulsions n'en firent qu'à leur tête.

Après un baiser sur sa joue, je l'enlaça, et me blottis contre lui. Je sentis sa tête se posa sur le sommet de la mienne, et ses bras partir dans le bas de mon dos. J'étais bien dans ses bras musclés. Je me sentais protéger. Et j'avais l'impression d'être vraiment celle que j'étais.

Paradoxically → m.cOù les histoires vivent. Découvrez maintenant