⚠️[ARRÊT]⚠️Le journal d'un zombie

Chapitre n°7 : Seules

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J'atterris quelques micro secondes avant Angie et aperçois un sac de cours là où elle va atterrir. Sans que je puisse faire quelque chose, son pied droit s'écrase dessus et la fait tomber au sol. Elle se rattrape du mieux qu'elle peut. Je regarde derrière et vois les zombies à un mètre de nous. J'empoigne son bras et la remet sur ses pieds :

- Vite Angie, ils sont côtés ! Tu peux courir ?!

- Nan, j'crois que je me suis foulée la cheville !

Je passe un bras dans le bas de son dos, pour la maintenir à mon côté, et mon amie repose son bras derrière sur mes épaules.

Mais où est ce qu'on va aller ? Dans la petite ruelle comme prévu ? Les rejoindre dans la cour ? C'est impossible, la ''horde de zombies'' se dirigent vers eux ! Et si on reste dans le lycée, on sera de nouveau encerclé... On a plus le choix, on doit sortir d'ici et maintenant !

Je nous dirige alors direction la sortie en espérant qu'ils ne soient plus là, les ''zombies''. Même si Angie n'est pas lourde, je sens son poids peser sur mes épaules. J'espère vraiment que l'on pourra sortir de là, et je pense qu'elle l'espère aussi.

On arrive à se faufiler parmi tous ces ''zombies'' et arrivons même à atteindre le hall. Ce dernier est complètement vide, ça fait vraiment bizarre car normalement, il est rempli par toutes les pouffes du lycée et leurs mecs.

Sans attendre, je lâche Angie et ferme les portes derrière nous pour les empêcher d'entrer, mais sans rien, les portes risquent de céder. Il faut trouver un meuble ou autre chose qui soit assez lourd. Hallelujah ! Mon amie me montre deux immenses tables qui doivent sûrement être en bois donc ça doit être lourd.

Oui je sais, mes déductions sont nuls et inutiles.

Je pose mon pistolet sur une de ces tables et commence à pousser. Je pousse, pousse et repousse, mais ça n'avance que de quelques centimètres. Le temps qu'elle arrive au niveau de la porte,ils seront là, et en plus il faut que je fasse de même avec la deuxième.

- Attends, j'arrive. Dit Angie en se mettant de l'autre côté de la table

- Et ta cheville ? Tu ne peux pas !

- C'est bon, t'occupe et pousse car ils ne sont même pas à vingt mètres !

- Bon ok, à trois tu tires et je pousse ! Un .... Deux .... Trois !

J'essaie de pousser de toutes mes forces, et Angie fait de même mais la table avance très peu. Sans baisser les bras nous continuons. Mes chaussures glissent sur le sol tellement que la table est lourde. Je vois mon amie tirer aussi de toutes ses forces, elle en devient même rouge.

Ça y est, ils sont contre la porte. Il nous reste très peu de temps. C'est maintenant ou jamais que l'on doit pousser la table. Mais non,  toujours quelques centimètres. Je dis alors à Angie de me rejoindre avant que la porte ne cède, pour qu'elle ne se retrouve pas entre eux. 

Je n'avais pas remarqué qu'elle avait pris ma poêle de tout à l'heure. 

Nous nous regardons mutuellement et comprenons qu'il faut vite partir de cet endroit. Mais, à ce moment là, nous voyons la porte céder sous le poids de la ''horde'' et évidemment,j'ai laisser le pistolet de l'autre côté de la table. Parfois je me demande si je ne devrai pas consulter. Je suis vraiment une idiote.

- Faut qu'j'aille le chercher ! Commence à partir. Lui dis-je pendant que je monte sur la table.

Si un de ces ''zombies'' m'attrape, je suis morte. Et si je ne suis pas assez rapide, je suis morte aussi. Une boule au ventre me vient à l'idée de mourir.

J'arrive près du pistolet, mais des bras m'empêche de l'attraper. Je tends ma jambe à travers ses bras et la ramène à une vitesse incroyable. C'est bon, ils ne m'ont pas attrapés. Je prends le pistolet d'une main ferme et saute de la table pour rejoindre Angie.

À une seconde près, j'aurai été entouré par eux. J'y ai échappée belle. J'arrive à son niveau et la prend comme tout à l'heure pour qu'elle puisse marché plus vite, voir même courir.

Nous sortons du hall lorsqu'un ''zombie'' apparaît devant Angie. Sans réfléchir, elle lui donne un coup de poêle en pleine tête. Cela ne le tue pas mais le fait tomber par terre. Nous continuons à avancer et en effet, le portail est grand ouvert, ils sont rentrés par là. On peut voir dans la rue que c'est le chaos. Des personnes hurlent,courent, pleurent et tuent des ''zombies''.

Comment, en seulement quelques heures, la ville est devenue infestée de ''zombies'' sans que l'on s'en rendent compte ?Comment Bryan et tous ceux du collège on pu venir prendre leur repas ici ? C'est trop rapide !

Pendant que j'étais en train de m'interroger, nous avons réussi à nous faufiler dans la petite ruelle comme prévu,mais aucune trace des autres.

On ne peut pas rester dans cette ruelle comme ça, il faut que l'on se cache ou que l'on coupe toutes visibilités aux''zombies'' comme le font des personnes dans les films et séries.Heureusement pour nous, la ruelle n'est pas très large. J'aperçois,deux grandes poubelles qui appartiennent au lycée. Elles ressemblent aux grandes poubelles américaine, elles sont immenses. Je crois que la chance nous souris. Ou juste à moitié car ce qui ce passe n'est pas très joyeux.

Je cours vers Angie et lui passe mon pistolet. Il faut que j'ai les mains libres pour pouvoir les bouger. Je fais demi touret cours vers l'une des bennes. J'attrape les poignées et pousse de nouveau. Cette fois ça avance tout seul vu qu'il y a des roulettes. Cela fait du bruit, mais dans la rue il y en a aussi, voir même beaucoup plus. Je passe devant Angie en courant avec la poubelle et bloque cette dernière en diagonale. Elle est trop large pour que je puisse la mettre en ligne droite. Je refais demi tour et pousse la seconde à l'opposé de la première.

Heureusement pour moi, que j'ai un bon cardio, car là,je crois que je serai déjà au sol en train de reprendre mon souffle et de cracher mes poumons. Je suis quand même essoufflée mais ça passe. Je reprends ma respiration tout en regardant Angie :

- Attention ! Derrière toi ! Dit elle en criant.

Sans comprendre ce qu'il m'arrive, je sens la mâchoire d'un ''zombie'' se refermer sur mon bras...