⚠️[ARRÊT]⚠️Le journal d'un zombie

Chapitre n°9 : Ah, les poubelles ...

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Angie arrive en courant vers moi et pose ou plutôt jette le flingue au sol. Elle a des traces noir tout le long de ses joues. Elle n'arrête pas de pleurer.

Mon bras me fait mal mais je sens la douleur qui est entrain de s'estomper.

Dans tous les films et séries de zombies que j'ai pu voir, quand quelqu'un se faisait mordre il ne pleurait pas, il criait c'est tout, et je ne comprenais pas pourquoi il ne pleurait pas. Mais là, je comprends. Toute la peur, toute la colère, toute l'adrénaline que nous avons au plus profond de nous remonte à la surface. Avec ça, c'est impossible de pleurer. Mais deux questions me viennent à l'esprit...

Est-ce que je dois regarder mon bras ? Ou me tirer une balle dans la tête ?

Je ne sais pas quoi faire.

J'ai peur de mourir. Je ne veux pas mourir.

Sans attendre, je retire ma veste en cuir et la jette au sol. Mes yeux sont fermés. Je n'ai pas envie de voir cette horreur.

J'entends rire Angie.

Est-ce un rire nerveux ? Est-ce un rire de joie ?Ou bien les deux à la fois ?

Elle m'inquiète

J'ouvre mes yeux et regarde au niveau de la douleur. Mon bras rouge. Non non, y'a pas de sang, juste rouge comme quand quelqu'un te pince. Le ''zombie'' n'a pas planté ses dents dans ma chair, il les a juste planté dans ma veste en cuir.

Oh, merci veste ! Tu m'as sauvé la vie !Merci !

Le rire d'Angie était un rire de joie et peut être un rire nerveux aussi. Elle me saute dans les bras en me disant :

- J'ai eu tellement peur de te perdre !

- Ne t'inquiète pas, je resterai en vie juste pour t'embêter. Dis-je en rigolant

- Pff t'es vraiment bête !

- Oui, je sais, mais c'est pour ça que tu m'ad...

Je n'ai même pas le temps de terminer ma phrase que nous entendons des grognements et des bruits de métal tout proche de nous.

Je tourne la tête direction une poubelle et la vois bouger se rapprochant de nous et pour la seconde c'est pareil. Les''zombies'' doivent se cogner contre ces dernières et donc la pousser inconsciemment. Le coup de feu les a attirés.

Je me délivre du câlin d'Angie et attrape ma veste et le pistolet qui sont au sol. Tout en courant vers la poubelle, je tends mes bras pour les mettre perpendiculaire à mon corps et stop la benne ou enfin essaie de la stopper.

Je ne sais pas combien ils sont mais ils doivent être nombreux.

Les roulettes c'est pratique pour faire déplacer les poubelles rapidement et sans effort comme tout à l'heure, mais quand des ''zombies'' la bouge vers vous pour vous bouffer, c'est moins pratique. Évidemment, j'ai beau donner des coups de pieds dessus,elles ne se cassent pas.

Angie me crie qu'elle n'arrive pas à empêcher la poubelle de bouger tout comme moi. Bon, je crois qu'aujourd'hui,c'est pas notre jour de chance pour tous les trucs que l'on doit déplacer. Incapable de faire bouger une table et là, incapable d'empêcher les poubelles d'avancer.

Faudrait peut-être que je me trouve un porte bonheur vous ne pensez pas ?

Au bout de trois minutes, Angie et moi étions espacées d'un mètre. Donc au bout de quelques secondes on sera dos à dos,écrasées contre ces bennes. Je recule d'un bon 20 centimètres,quand là, je sens quelque chose m'attraper la cheville. Prise par surprise, un petit cri aiguë m'échappe. Je penche la tête et aperçois un garçon qui me fait signe de le suivre. Il est sur l'échelle des égouts.

On a pas le choix, on ne le connaît pas mais on doit le suivre.

J'appelle Angie et lui dit de vite rejoindre le garçon.Elle exécute et disparaît dans les égouts.

- Ne prends pas l'échelle, sautes directement car sinon je n'aurai pas le temps de refermer la bouche d'égout ! Dit l'inconnu

Sans réfléchir, je fais ce qu'il me dit et saute en espérant que ce ne soit pas trop haut.

Mes jambes se fléchissent lorsqu'elles atteignent le sol.

Ouf ! Ce n'était pas très haut.

Je regarde Angie et elle me regarde à son tour lorsque d'un coup, le noir apparaît...