Une fascinante Attirance !

Dans la rue !

...-Ah... d'accord, désolé de vous avoir dérangé... Euh... inspecteur, dit le vieil homme avant de battre en retraite.
Alex: Vous n'êtes pas policier, protesta Alex qui avait renoncé à lutter.

Sans mot dire, Chris poursuivit sa route jusqu'à l'arrière du restaurant où était garée sa voiture.

Chris: J'en étais un autrefois, finit-il par répliquer avec un agacement parfaitement perceptible. Maintenant, taisez-vous. Je crois que vous en avez assez fait, ce soir.
Alex: Moi ?

Comment osait-il dire cela ? Il lui avait tendu une embuscade. Il aurait dû deviner qu'il était un ancien policier. Ses méthodes d'interrogatoire étaient bien trop rodés. Il s'était sentit important, alors qu'il n'avait qu'un but en tête: lui soutirer des informations. Il avait usé de son charme, puis, au moment où il s'y attendait le moins, il avait montré son vrai visage et avait tout gâché. Pourquoi ? Pour lui faire dire ce qu'il voulait à tout prix garder secret. L'affaire étant close, Chris n'avait pas besoin d'en savoir davantage. Pourquoi chercher à l'humilier ? Pour le punir ? De quel droit ?

Chris: Oui, vous, maugréa-t-il. Vous avez essayé de me frapper au visage, je vous signale !

Comme Alex se débattait de nouveau, il le posa à terre et le poussa contre le mur du restaurant.
Troublé à l'extrême par la pression qu'exerçait le corps de Chris contre lui, il souffla :

Alex: Vous le méritiez. Lâchez-moi, maintenant.
Chris: Pas tant que vous ne serez pas calmé, rétorqua-t-il avec fermeté, comme s'il s'adressait à un gamin de 6 ans.
Alex: Comment avez-vous pu..., commença-t-il avant de s'interrompre, trop ému pour poursuivre.
Chris: Faire quoi ? Vous posez des questions sur Desmarest ? Simplement parce que vous m'avez menti la nuit dernière.
Alex: Vous m'avez invité au restaurant... par compassion !
Chris: Quoi ? Je ne comprends rien à ce que vous dites.
Alex: Arrêtez, Parker ! Depuis le début, vous me prenez pour un idiot. Je me doutais bien que vous aviez des intentions cachés. Mais je n'aurais jamais pensé que vous me tendriez un piège aussi... ignoble.

Plus il laissait libre cours à sa déception, plus il se sentait offensé. Chris avait profité de son inexpérience et de sa vulnérabilité. Comme Brad avant lui.

Alex: Avez-vous appris cette technique à l'école de police ? Faire un numéro de charme avant de porter le coup fatal ?
Chris: De quoi parlez-vous, bon sang ?
Alex: Je parle de la façon dont vous m'avez manipulé... Ces regards brûlants... Cette manière de flirter avec moi, comme si... comme si vous me désiriez, alors que vous n'aviez qu'un but : m'arracher des informations sur Brad.
Chris: Vous êtes fou ? s'écria Chris, totalement abasourdi. Je ne faisais pas semblant !
Alex: Bien sûr que si !

Étouffant un juron, il écrasa sa bouche contre celui d'Alex qui s'ouvrit sous l'effet de le surpris. Comme électrisé, le jeune homme s'abandonna à ce long baiser brûlant, sensuel. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il aspira un long goulé d'air.

Chris: Me croyez-vous vraiment capable de simuler ? murmura Chris. Je rêve de vous embrasser depuis le début de la soirée.
Alex: D'accord, je me suis peut-être trompé... sur vos motivations, admit Alex avec une moue boudeur.

Chris haussa un sourcil, puis il se mit à rire doucement à cet remarque. D'un air songeur, il caressa le contour de son visage avant de dire :

Chris: Je n'aurais pas dû vous poser des questions sur Desmarest. C'était tout à fait déplacé. Pardon d'avoir tout gâché.
Alex: J'accepte vos excuses.

Il planta son regard dans le sien avant de s'écarter légèrement. Puis, il le prit par la main et se dirigea vers la Mustang garée un peu plus loin.

Chris: Il vaut mieux que je vous raccompagne, dit-il en ouvrant la portière du côté passager.

Lorsque Chris fut installé au volant, il lui demanda :

Alex: Excusez-moi de vous poser cet question... mais pourquoi me raccompagner... maintenant ?
Chris: Parce que je n'ai pas envie de finir la soirée sur un parking.