Chapitre 3

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Je me réveille en sursaut, sortant d'un cauchemar peuplé de monstres tout droit sortis de mon imagination extravagante.
Il faut vraiment que je me calme sur les livres fantastiques et les séries moi !

Le réveil affiche 6h30 et malgré l'irrésistible envie de me terrer sous ma couette pour dormir quelques heures de plus, je vais me doucher en vitesse dans ma salle de bain qui jouxte ma chambre.

Étant fille unique, je n'ai pas de frère ou sœur (normal) et mes parents, enfin surtout mon père, ont aménagé le grenier pour en faire ma chambre.

Quand on monte les escaliers, on voit mon lit deux places qui trône au fond de ce vaste espace entouré de ma grande bibliothèque. À gauche se tient mon bureau, en bazar comme d'habitude. Vers la droite, il y a ma coiffeuse, puis ma salle de bain, dans un renfoncement du toit, que l'on peut isoler de la chambre grâce à une porte coulissante. Enfin, à l'opposé se tient là aussi un renfoncement qui me sert cette fois-ci de dressing que l'on peut lui aussi fermer grâce à une porte coulissante.

La pièce est chaleureuse, les couleurs variant du blanc, au beige jusqu'à un gris léger. Un tapis tout doux repose au pied de mon lit surplombé d'une lumière qui éclaire la pièce entière. Deux velux font offices de lumières naturelles.

Bref, après avoir séché mes longs cheveux, je fais une natte africaine et laisse quelques mèches se promener le long de mon visage. Je n'applique qu'une légère touche de mascara pour sublimer mes longs cils blonds et un peu gloss rose.

J'enfile ensuite une slim noir ainsi que la veste et le top achetés avec ma mère hier. Je complète ma tenue avec une paire de boots noires à talon de quelques centimètres seulement, ne voulant pas me grandir plus que nécessaire.

Je ne comprends pas les filles qui, malgré leur beauté naturelle, se sentent obligées de se tartiner le visage de produit et de porter des talons vertigineux. Je préfère le naturel à l'extravagant.

Une fois fin prête, je descends rejoindre mes parents à la cuisine pour déjeuner.
Mon père fait des pancakes, ce qui déclenche en moi un sentiment de joie. J'en prends quelques uns et m'assois sur le plan de travail en regardant mon père cuisiner.

- Tu vas te salir Cassi, j'ai mis de la farine partout !

- T'inquiète papou, au pire ça ne va pas me tuer, si ?

Il rigole, puis perd son air enjoué :

- Tu n'es pas trop stressée ?

- Pour les contrôles ? Papa, tu me demandes sérieusement ça ? Tu sais très bien que comme d'habitude je n'ai pas révisé !

- Non je te parle de la prise de sang obligatoire que tu dois faire aujourd'hui.

Ah merde j'avais complètement oublié !

- Ah ça non .... de toute façon il n'y a aucune chance que je sois "contaminée", dis-je en faisant des guillemets avec mes doigts. Et puis rien ne me fait peur. Toi aussi tu dois en faire une non ?

- Oui on ira avec ta mère à l'hôpital pour se la faire faire.

Il rit et je l'embrasse après avoir finis mon p'tit déjeuner. Je laisse à ma mère un mot car elle dort encore (elle travaille à la maison) et lui souhaite une bonne journée.

En fermant la porte derrière moi, j'entends mon père me crier

- Bonne journée mon cœur !

La matinée c'est déroulée comme toutes les autres.

Comme d'habitude le prof d'histoire M. Meber, a été horrible avec nous trouvant drôle de nous lancer des stylos dans la tête quand une personne a le malheur de se tromper en répondant à sa question. Moi il ne peut rien me lancer car j'ai toujours la bonne réponse -je ne suis pas narcissique, j'annonce juste des faits- quand il m'interroge, à son plus grand énervement. À chaque fois je m'attire encore plus la haine des élèves de ma classe.

I RememberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant