I Remember

Chapitre 23 (1/2)

Partie 1

Ils me soulent tous à ne jamais répondre à mes questions, et j'en ai un tas !

Pourquoi y a-t-il des barbelés ?

Pourquoi devons-nous être accompagnés de gardes du corps pour nous protéger de dangereux psychopathes qui voudraient notre mort ? Et d'ailleurs qui sont ces fameux dangereux psychopathes ? 

Qui sont ces "ils" mentionnés par De La Tour qui ne voudraient pas me laisser partir de l'Institut ?

Pourquoi monsieur Salomon n'aime-t-il pas les chiens ?

Pourquoi tous les profs semblent déterminés à me faire découvrir et exploiter mes pouvoirs ?

Où suis-je ?

Où est Aidan (non je ne m'inquiète pas...) ? 

Pourquoi il n'y a plus de réseaux et d'internet ?

Et oui ! Je suis rentrée, très énervée, au chalet, me disant "puisque personne ne veut me donner des réponses, je vais les trouver moi-même !" 

J'ai donc ouvert le célèbre moteur de recherche plus connu sous le nom de "Google" pour me renseigner sur le nom de parking que j'avais vu hier. Et il n'y avait plus Internet... 

La page indiquait : "Impossible de charger la page, veuillez renouveler la manoeuvre ou contacter nos services pour plus d'informations."
 
Impossible, mon cul ! Excusez-moi du langage mais j'en ai ras la casquette.

Mais ce n'est pas tout ! J'ai voulu envoyer un message à mes parents pour leur demander l'état de mon chien car je pense tout le temps à lui et je voulais aussi leur demander de faire cette fameuse recherche. Et bien sûr, les quatre barres de réseaux étaient invisibles.
 
Quand j'appuyais sur le bouton 'envoi' de mon téléphone, un gentil message s'affichait et disait : "Notre service est momentanément indisponible, votre message sera envoyé quand le réseaux sera de nouveau disponible".

Je suis donc en ce moment dans un était d'énervement plus intense qu'avant. Je suis sûre que c'est Salomon qui a coupé la ligne pour que je ne puisse pas contacter l'extérieur. Cet endroit devient carrément une prison.

Cette fois-ci, je suis persuadée que ce n'est pas ma paranoïa.
Je descends les escaliers (en faisant quand même attention à ne pas tomber, ce qui ferait trop plaisir au Dieu des Escaliers) de ma chambre pour sortir du chalet.

Je dois voir Salomon et le mettre face à ce que j'ai découvert et lui demander de remettre Internet ! Et oui j'ai abandonné le 'monsieur'.

- Cassi pourquoi vas-tu aussi vite, m'interrompt Stanley, légèrement endormi depuis le canapé.

Walter et Romain semblent se poser la même question car ils me regardent les yeux emplis d'incompréhension.

- Pas le temps pour les palabres, je dois aller voir le directeur.
J'enfile des crocs en vitesse (elles appartient à Romain qui est fan de ces chaussures-là) tandis que

Stanley s'insurge :

- Mais pas à cette heure-là, il est vingt-deux heures, et surtout pas dans cette tenue ! Tu n'as donc aucun respect pour toi-même ?

Et...

- Le respect, ça peut attendre, pas ce que j'ai à faire. Et il n'est pas vingt-deux heures mais vingt-deux heures trente. De plus le directeur m'a dit qu'il serait toujours disponible pour moi quelque soit l'heure la première fois que je l'ai vu. Alors il n'a rien à dire.

Je claque la porte non sans avoir entendu Stan' grogner de déplaisir, Walter s'inquiéter de mon comportement plus qu'étrange et Romain se moquer allègrement de ma tenue.