Chapitre 38 (2/2)

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non corrigée 



Partie 2 


Nous restons un moment dans les bras l'un de l'autre, sans que sa main ne quitte un instant mon dos.

-Bon on le prend ce bain ?, s'exclame-t-il joyeusement.

Ce à quoi je réponds par un grand sourire.

Après notre agréable bain, je décide d'appeler mes parents avec un téléphone près payé qu'Aidan avait en sa possession. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.

Je leur demande de partir, loin, très loin tout comme mes autres amis l'on fait avec les leur. De faire un voyage aux États-Unis par exemple ou en Chine. Sans leur expliquer la raison bien sûr, mais ils comprennent vite au ton de ma voix que je ne rigole pas. Rassurée de les savoir - bientôt - en sécurité, je m'endors dans le cou de mon copain.

Je me fais sauvage sortir du sommeil par des chatouilles provenant évidemment de l'homme qui passe désormais ses nuits avec moi.

Un peu grogne, je le montre parfaitement en me mettant à l'opposé de lui. Nullement arrêté, Aidan s'empare de la couette et la jette au sol.

Le froid - qui est en fait chaud mais moins que dans ma couette - me fait lâcher un petit cris de surprise.

-Aidan laisse-moi dormir, je le supplie en enfouissant mon nez dans le coussin.

-Non, non petite marmotte. J'en ai assez de supporter des ronflements, me raille-t-il en ce couchant au dessus de moi.

Il cherche à m'embrasser mais je le repousse en me justifiant avec mon haleine matinal qui n'a rien de très agréable.

-Je vais me rendormir cinq toutes petites minutes, je lui dis gentiment en me mettant sur le ventre alors qu'il est toujours au dessus de moi.

-Non, non, non, s'écrit-il en me retournant comme une crêpe. Il est déjà onze heure et demi.

Mon visage prend directement une teinte choquée.

-Quoi, je m'exclame en me redressant si vite que nos deux front rentrent en collision.

Peu de temps plus tard, me voilà fin prête à partir comme tout mes camarades. Nous avons redonné les clés à l'accueil - même si ce n'était pas la même hôtesse - avant de partir.

Les rues n'étaient pas plus rempli qu'hier soir, car des pluies verglaçantes et de la neige était tombée, obligeant les quelques passants qui auraient voulu sortir à rester chez eux bien au chaud.

Heureusement les routes avaient été abondamment salés nous permettant à nous - les seuls fous à sortir par un froid glacial - de marcher sans "grandes" difficultés.

-Qu'est-ce qu'on va faire maintenant, s'interroge Stan' d'une voix étouffée par l'écharpe qui lui entoure chaudement le cou.

C'est vrai que nous n'y avions pas réfléchi hier, bien trop occupé à vouloir se reposer ou... bref.

-On va voler une voiture, lui répond Aidan comme-ci c'était la chose la plus normale qu'il soit.

Tout le monde s'arrête, moi y compris et nous le toison.

-Tu n'es pas sérieux, l'interroge Lola d'une voix peu sereine.

Il lève les yeux au ciel, sans doute fatigué de rencontrer une telle résistance à chaque fois qu'il propose quelque chose.

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