Chapitre 21 (1/2)

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Partie 1


- Mais pourquoi me tires-tu ainsi ?, me plaigné-je avec une voix d'enfant. Je peux très bien marcher toute seule !

- Stanley lâche-là !, hurle presque Walter.

- Hum, faut arrêter d'être tendax du slipax...,

- Je suppose que 'tendu du slip' est trop vulgaire pour toi, raille Romain en attrapant l'épaule de Stanley et en le tirant vers lui.

- Tu as complètement raison , s'exclame-t-il. Mais...whaouu, pourquoi tu me tires. Serais-tu attiré par mon corps d'athlète ?

- Certainement pas, c'est pour que tu laisses Cassi tranquille. De toute façon personne ne t'aime.

- Mais je l'embête pas ! RoRo ton nez va grandir si tu continues à mentir, le gronde-t-il à la manière d'un enfant.

Tout en prononçant cette phrase, Stanley pince le nez de Romain entre deux de ses doigts en se penchant en avant et mettant ses fesses en arrière. Ce qui est ridicule car il est plus petit que l'athlétique garçon.

- Ne m'appelle pas RoRo, crie Romain en se mettant à courir derrière Stanley qui est parti tel un boulet de canon vers la salle de jeux.

J'entends leurs pas précipités et le rire reconnaissable entre mille de Stanley.

- RoRo, RoRo, entendis-je depuis le bout du couloir.

- Je vais te...

Je n'arrive pas à entendre la fin de la phrase car ils sont trop loin et mon ouïe ultra sensible n'a pas l'air de vouloir se réveiller.

- Ils sont très très matures, ironise le français en se grattant la tête , me faisant immédiatement craquer.

Il faut vraiment qu'il arrête avec ce geste, je vais finir par lui sauter dessus. A cette pensée, je pique un fard de gène... Mais qu'est-ce qu'il me prend ?

- Oui, oui c'est sûr, me moqué-je. On y va, dis-je en montrant du doigt le couloir.

- Ah non, tu ne vas pas t'en tirer comme ça. Viens ici.

Je me dirige donc vers lui à tout petit pas car je ne sais pas ce qu'il veut faire.

- Ne soit pas timide, je ne vais pas te manger, me taquine-t-il en me prenant par les épaules et me mettant dos à lui.

- Qu'est-ce que...

Il pose délicatement ses mains devant mes yeux et me chuchote à l'oreille qu'il serait dommage de gâcher la surprise qu'ils m'ont préparé. Ces mots au creux de mon oreille me font frissonner de la tête jusqu'aux pieds.

- Avance tout doucement, me souffle-t-il d'une voix suave.

Le trajet semble durer une dizaine de seconde à cause de la présence des mains de Walter sur ma peau. Je me mentirais à moi même si je disais que son toucher n'est pas agréable.

- Ouvre les yeux, princesse.

Les mains de Walter se détachent de mes yeux, à mon grand regret, et je découvre la salle de jeux totalement changée.

A la place de l'habituel canapé et de la télé et des jeux vidéos, se trouvent plusieurs matelas entassés pour former un énorme lit. Les draps sont d'un rose princesse et un tas de cousins et de plaids se trouvent dessus.

- Le rose, c'est Stanley qu'il l'a choisi. Tu sais, par rapport au surnom et tout....

Je lui lance un regard courroucé de reproche pour ensuite lâcher :

I RememberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant