I Remember

Chapitre 34

J'ai eu un souci avec ce chapitre du coup je le publie à nouveau. Voilà. Il n'y a donc plus de commentaires et de votes...

Parties non corrigées

Partie 1 & 2

Mon sommeil n'a rien eu de reposant. Entre cauchemars terrifiants, et réveille en sueur je pense avoir passé l'une des pire nuit à l'Institut. Je ne cessais de me retourner à gauche et à droite, essayant de trier toutes les informations trouvées durant notre sortie nocturne. Une seule chose revenait constamment : j'étais plus en danger que ce que j'avais pensé.

Les lettres qu'échangeaient ce mystérieux « G.T » et le directeur sont des preuves qui ne peuvent tromper personnes c'est une certitude. Mais plus la nuit avancée plus je me disais que nous avions été trop naïfs. Il ne suffit pas d'avoir pris de simples photos qui peuvent détruire toute une supercherie montée il y a des mois de cela. Non, il faut aussi apporter ses preuves aux autorités concernées. Mais à qui peut-on faire réellement confiance ? A ce que j'ai compris, le directeur à des contactes hauts placés parce que clairement ce « G.T » n'est pas le premier pecnot venu. C'est lui qui dirige toute cette organisation d'une main de fer tout en restant dans l'ombre et en avançant ses pions.

Voilà que je commence à parler comme Aidan ! Rien ne va plus.

Hormis la forte possibilité que j'ai de mourir je suis aussi inquiète pour les personnes présentent dans le dossier noir. Je crains que le pire ne soit pas encore derrière nous et c'est terrifiant.

Ces gens en sciemment verser un produit dangereux dans l'eau afin d'activer un gène mutant. Cela veut dire qu'au préalable ils avaient effectué des tests afin de vérifier que des pouvoirs se déclaraient bien une fois la substance inoculée. Rien que de penser aux expériences qu'ils ont dû réaliser sur des humains me fait monter la bile à la bouche.

Après des heures à être réveiller sans pouvoir me rendormir, le soleil commence enfin à pointer le bout de son nez. Quand à moi j'ai pris ma décision.

Une douche gelée achève de chasser le peu de sommeil qui demeurait encore en moi. Je préfère les prendre comme ça maintenant, elle ressemble plus à ma personnalité actuelle.

Les cernes violacés qui entourent mes yeux ont encore grossi de plusieurs millimètres. Je n'ai même pas le courage d'y appliquer de l'anticerne, les gens pourront avoir peur s'ils le veulent. Je rassemble mes cheveux en un rapide chignon et des mèches viennent entourer mon visage ce qui assombrit encore mon visage. Crotte j'en ai rien à faire.

J'enfile des habits quelconques avant de me diriger vers la chambre d'Aidan. Il faut qu'on parle tout les deux. J'avoue que les sept heures passées de deux minutes ne sont pas le moment le plus propice à ce genre de discussion mais je sens que si je ne le fais pas maintenant je vais exploser.

Je franchis le pas de la porte sur la pointe des pieds afin de ne pas le réveiller. La pièce est sombre, uniquement éclairée par une veilleuse posée sur la table de chevet près de la tête d'Aidan. Un léger rictus apparaît sur mon vissage à la vu de cette dernière. Qui aurait crut qu'un grand gaillard comme lui dormirait avec une veilleuse ? Personne.

Je m'approche à tâtons de lui, le plancher menaçant de craqueler sous mon poids.

Il à l'air tellement paisible comme ça, les yeux clos, les lèvres légèrement entrouvertes laissant échapper de petits ronflements de tant en tant. Rien ne laisse entrevoir sa personnalité sombre et son enfance tumultueuse dont il refuse de me dire quoi que se soit. Il est juste un mec banal, sans soucis.

Les personnes qui disent que l'homme est fragile quand il dort, ont tout a fait raison. J'ai l'impression qu'un rien pourrait briser cette paix qui l'habite en ce moment.