Chapitre 35 (2/2)

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Partie non corrigée


Partie 2



J'entends à peine Walter descendre les escaliers. Ce dernier encore en pyjama a les yeux luisant de sommeil. Aujourd'hui il n'avait pas entraînement et a pu donc dormir très tard.

- Coucou princesse, commence le français en venant embrasser le haut de mon front.

Habitude prise il y a quelques semaines, un signe d'affection comme un autre que j'accueille je dois l'avouer les bras ouverts

- Bien dormi ?, je lui demande en me dirigeant – tout comme lui – vers la cuisine.

- Oui, un rêve ou deux vraiment bizarre mais à part ça oui. Je voulais te parler de quelque chose, tu as deux minutes ?, m'interroge-t-il en s'asseyant près du bar et se servant des céréales.

Je fronce les sourcils, anxieuse de ce qu'il veut bien pouvoir me dire. Mais acquiesce évidemment souhaitant connaître ce qu'il me veut.

- Et bien tu dois très bien t'en souvenir, blague-t-il, mais je t'ai comment dire... fait une sorte de déclaration d'amour il y a quelque temps.

- Oui, effectivement, j'avoue dans un rire nerveux.

- Et puis on s'est embrassés et tu m'as rejeté.

Je baisse la tête, honteuse rien que de me remémorer cette scène.

- Oh ! Mais ne t'en veux pas, je t'en remercie au contrairement. Je n'ai compris qu'il y a peu que je me trompais sur les sentiments que j'éprouvais pour toi.

- C'est-à-dire, je demande en lui servant du jus d'orange.

- C'était l'année de mes quinze ans, commence-t-il d'une voix chargée d'émotion. Imagine-moi sans barbe et les cheveux longs et filasses.

Je grimace, l'horreur.

- J'étais accompagné ce jour d'une amie très proche. Je la considérais comme ma sœur.

L'emploie d'un temps passé me fait penser que cette histoire ne se termine pas très bien.


- Nous avions une relation très sereine malgré nos deux personnalités complètement opposées. J'étais réservée et timide à cette époque, elle était extravertie et sans filtre. Elle disait toujours ce qu'elle pensait, sans jamais cacher quoi que se soit. Cela lui a valu de nombreux ennemis mais aussi mon amitié sincère. Elle m'avait vu dans la cour en primaire et m'avait assuré que nous deviendrions les meilleurs amis du monde. Et se fut le cas. Elle nous entraînait dans les embrouilles mais je nous en sortais toujours. Elle était les bras et moi le cerveau. Punaise sous les fesses du prof, boucher les toilettes avec des copies de contrôle fraîchement ramassées par le prof. Rien ne nous résister.

Il soupire de nostalgie et je vois dans ses yeux qu'il est replongeait dans ses souvenirs heureux.

- Je ne te croyais pas comme ça, je lui avoue surprise qu'il m'avoue cette facette de sa personnalité.

Il tourne ses yeux humides du à l'émotion vers moi.

- Elle avait le don de faire ressortir mon côté casse-cou, m'explique-t-il.

Je lui souris, et je lui dis que j'aurai aimé connaître le petit garçon de cette époque comme je connais le grand gaillard de dix-neuf ans.

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