Chapitre 35 (1/2)

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Partie non corrigée


Partie 1 :




La lettre que j'avais reçu de mes parents m'avait redonné le sourire et ce pendant toute la journée. Je ne peux que me réjouir de l'avoir reçu après plus d'un mois d'attente. Les nouvelles étaient bonnes, mes parents vivaient dans une vie monotone mais ils essayaient de sortir de temps en temps tout les deux afin de briser les répétitions. Bien qu'ils ne le disaient pas précisément je pouvais lire toute l'émotion qu'ils faisaient passer à travers. Je leur manquais mais ils n'osaient pas me le montrer de peur que je culpabilise. S'ils savaient tout, ils se rendraient compte que je ne suis plus à l'Institut par envie. Mais je ne peux rien leur dire car je sais que Salomon lit l'ensemble des lettres. Alors je mens, me contenant de dire que mes journées sont idyllique. Noël approchant à grand pas, la mélancolie de ma maison me touche d'autant plus que je sais que je n'y retournerais pas avant longtemps.

Le comportement des garçons n'avaient pas changé. Aux yeux de tous ils étaient toujours aussi fans de l'Institut. Même un mois après notre réunion dans les bois ils jouaient parfaitement le jeu comme des acteurs.

Stanley contrôlait entièrement ses métamorphoses et ceux en quelques secondes contre de longues minutes auparavant. Je vous qu'il est parfois triste, le manque de ses deux sœurs se fait plus que ressentir. Je le vois de plus en plus se réfugier dans sa chambre. Je redouble donc d'effort afin de le divertir et qu'il rigole.

Walter semble avoir oublié son attirance envers moi ce qui n'est pas pour me déplaire. Nos relations est fusionnel. On parle beaucoup de choses qu'on aime et j'ai découvert que lui aussi aime lire de roman et nous avons pu ainsi échanger.

Aidan n'est d'ailleurs pas très content à ce propos. Il est, je dirais grognon, en présence du Français qui s'est d'ailleurs amélioré en anglais. Son air est toujours aussi froid qu'avant bien que son sourire apparaisse de plus en plus souvent avec moi.

Cependant mes sentiments à son égard ont évolués. Je ne ressens plus cet esprit de camaraderie entre nous mais plutôt des choses beaucoup plus fortes. Comme des papillons quand je le sens frôler mon bras, comme une explosion dans mon cerveau quand sa voix crépite près de mon oreille. Bref une vraie gamine qui n'est pas sûre de ce qu'elle ressent pour le mec le plus sexy de son entourage... Qu'elle idiote, tu ne crois quand même pas que ce mec ressent quelque chose pour une fille comme toi ?

Mes pouvoirs ont par deux fois pris le contrôle, heureusement pour moi j'étais seule. J'ai réussi à la contenir grâce à cette voix intérieure qui, je dois bien l'avouer, met forte utile.

Je me suis réveillée une nuit le bras gauche couvert de flamme orangées et l'autre entouré d'un halo bleutée bougeant comme de l'eau. J'avais au débit paniqué, puis après avoir compris que je ne brûlais pas, j'avais tenté de me calmer. Cela m'avait pris une bonne partie de la nuit. Lorsque j'avais allumé la lumière située sur ma table de chevet, le couvre lit et la couverture étaient bon à changer brûlé et trempé comme jamais.

A partit de ce jour mes gants ne m'avaient plus quitté. Les garçons et surtout Aidan avaient essayé de me détacher d'eux mais je refusais à chaque fois. Malgré leurs mots rassurants, ces deux bouts de cuire restaient inlassablement accrochés à mes mains. Je savais qu'ils n'étaient qu'une faible protection contre la chaleur destructrice du feu ou l'eau ravageuse qui surgissait parfois de mes mains. Mais ça me rassurait de savoir qu'il y avait une barrière entre moi et les autres.

La meilleure nouvelle de ce mois et sans doute le couple que forme maintenant Romain et Lola. Ils sont absolument adorables mais passent leur temps ensemble, nous délaissant presque trop. Mais en même temps qui pourrait leur en vouloir à vivre leur amour ? Certainement pas moi. Je sais que Lola est heureuse que quelqu'un l'aime sans condition, passant au-delà de son physique et de sa façon d'être. Et puis Romain est l'homme parfait pour elle, bien que je n'aie jamais soupçonné à leur rencontre que ce beau mec aux cheveux noirs finirait avec cette belle rousse. Mais le destin (ou quelque soit en nom) est parfois intelligent, liant deux personnes alors qu'elles n'ont pas grand chose en commun.

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