Chapitre 20 (2/2)

1.6K 122 60
                                    

Partie 2

Je suis exténuée car nous n'avons pas arrêté de marcher. Je pousse la porte d'entrée et, cette fois-ci, j'enlève mes chaussures pour éviter du travail qui n'est pas nécessaire à Stanley. Je peux être sadique mais j'ai des limites tout de même. 

Je tiens dans l'un de mes bras mon sac à main et dans l'autre le sac en plastique qui contient les habits que Lola m'a acheté.

Noah et Finn m'ont déposé juste devant le chalet ce qui m'a fortement soulé. "Comme si j'allais me faire enlever juste devant la porte du chalet" leur avais-je crié avant de claquer la portière de la voiture avec vigueur. 

Bien sûr, il aurait été beaucoup trop sympathique de la part des dieux de me laisser faire une belle sortie. Le sac en plastique qui contenait mes vêtements c'était coincé dans la dite portière (peut-être une vengeance de sa part après que je l'ai violement fermé ? ) et je suis tombée telle une grosse crotte (parce qu'il n'y a pas d'autre mot pour définir cette chute).

Pourquoi dois-je tout le temps me ridiculiser ? Et surtout pourquoi dois-je tout le temps me ridiculiser quand je veux faire une belle sortie ?

Je me suis relevée avec beaucoup de mal à cause de mon sac coincé. J'ai ouvert la portière ragement, délogant ainsi l'objet de mon malheur. Mon visage normalement blanc était rouge tomate et j'entendais le rire de Noah suivi de celui de Finn. La honte !

C'était donc en boitant légèrement suite à ma chute que je me suis dirigée vers la porte d'entrée.

Après avoir enlevé mes chaussures, je me suis dirigée à tâtons dans la salle à manger.

La table est dressée avec cinq couverts mais aucune trace humaine en vue. 
Mais soudain j'entends des cris venant de derrière moi. Je me retourne, effrayée, et me rends compte que ce sont les garçons !

- Mais qu'est ce qu'il vous prend de crier comme ça ?, hurlé-je.

Il s'arrête tous dans leur mouvement et Stanley me dit :

- Bah heuu... on ne sait pas trop. 
- On s'est dit qu'il fallait qu'on te parle et comme tu nous évites, on s'est dit qu'on allait te prendre en otage, renchérit- Romain. 
- Et pour vous je suis retenue en otage ?, leurs demandé-je un sourire naissant sur le visage.

Walter baisse les bras qui tenaient un poireau (et oui encore !) Et me dit, en se grattant le haut du crâne avec géne :

- Ouais... enfin pas trop.

Je me détourne d'eux en soupirant.

- S'il te plait Cassi, reste avec nous. On a cherché pendant toute la journée ce qui aurait pu te blesser dans notre comportement et on a trouvé ! 
- Ah, c'est pas trop tôt !
- Je...

Walter semble chercher ses mots et continue :

- Viens t'installer sur le divan. On sera plus au calme qu'au milieu du salon et je vais allez déposer ce poireau dans son bac. 
- Oui fait donc ça, s'exclame Romain.

PDV d'Albert le poireau :

Ah enfin ce stupide humain me repose dans ma famille que sont les autres légumes ! Trop c'est trop. J'ai volé, été tenu dans des mains grasses et sèches. Cet humain, ce Walter  m'a gardé dans sa chambre pour faire je ne sais pas quoi avec moi. Je n'en peux plus, je me suis presque évanoui tellement l'air était irrespirable dans sa chambre. La fraîcheur de mon bac dans le réfrigérateur m'a beaucoup trop manqué !

I RememberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant