Chapitre 40 (2/2)

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Partie non corrigée

Partie 2 :



Des ronronnements de machines me tirent du sommeil. Mes paupières papillonnent devant la clarté qui m'éblouit. Mes yeux s'habituent vite à la lumière et se mettent à observer ce lieu inconnu, une chambre plus précisément vu l'agencement des lieux. Blanche, elle ne laisse place à aucune imagination. Seules la télé noire et l'armoire couleur bois brise la monotonie de l'espace. La fenêtre, elle aussi, n'offre pas une vue idyllique. Seulement des immeubles qui s'enchaînent. Je dois être à une certaine hauteur dans l'un de ses buildings puisque le sol m'apparaît lointain.

Après la question du où, vient le pourquoi. La réponse me paraît évidente puisque les évènements sont clairs dans mon esprit. De plus le lit caractérisé par ses barreaux en plastique et puis cette perche d'où s'écoule un liquide qui est sûrement responsable de mon calme apparent, me permette d'affirmer que je suis bien à l'hôpital.

Cela doit faire un certain temps que je suis là, car mon corps est tout engourdit. il proteste quand je tente de me tourner. Quel rabat-joie !

Je soulève le fin draps qui me recouvre le corps pour faire l'inspection des lieux. Je remarque enfin ma tenue : une très belle blouse violette de malade. Qu'elle chance.

Mes genoux ont été bandé avec précaution tout comme ma tête. La minerve qui m'entoure le cou vient enfin se manifester lorsque je tente de tourner la tête. Nina a dû me massacré le cou pour que j'ai besoin d'un tel engin. Je ne sais d'ailleurs pas ce qu'elle est devenue.... peut m'importe, le plus important se sont mes amis. Est-ce que Aidan s'en est sorti ? Il faut que je m'en assure.

Je soulève le draps, puis pose mes pieds sur le sol froid. La douleur à mon flanc revient à la charge. Je l'avais oublier. Peu importe : je dois sortir. Mais ça bloque. Mes esprit trop embrumé ne l'a même pas remarqué. En effet, une de mes mains est enfermée dans une menotte accrochée sur le lit. Il me traite comme une criminelle ! En même temps, je me souffle, j'ai tué deux personnes. Je remonte donc, dépitée.

Trois coups se font entendre à ma porte des dizaines de minutes plus tard. Il me semble m'être assoupi entre temps. L'infirmière n'attend pas je l'ai autorisé pour rentrer suivit deux deux hommes en costards cravate. Je vois sur leur visage de la surprise, qu'ils essayent de dissimuler derrière un mutisme anxieux.

- Vous me laissez vérifier que tout va bien et ensuite si j'estime qu'elle a assez de force pour parler vous l'interrogerez, commence-t-elle en s'approchant de moi.

L'un des deux hommes lui répond par l'affirmative.

Elle s'approche doucement de moi, et me demande si tout va bien. Je lui réponds d'une hochement de tête car je ne suis pas sûre de pouvoir parler.

- Tu dois être un peu désorientée, m'explique-t-elle en prenant ma tension. Cela fait un jour et demi que tu es là. Nous t'avons placé cette minerve par précaution afin que tu ne te fasses pas plus mal au cou en dormant, mais normalement tu peux parler.

Elle me tend un verre d'eau que je vois goulûment manquant de peu d'en mettre partout.

- Tu avais soif !, s'écrit-elle hilare.

La jeune femme me redresse enfin à l'aide de bouton situer sur le rebord du lit.

- La, tu seras bien mieux ainsi, me dit-elle en souriant.

Puis elle s'adresse aux hommes qui non pas cessé de me toiser.

- Pensez-vous vraiment que ce petit bout de femme à besoin de menotte ?

Sa voix montre très bien qu'elle ne comprend pas vraiment la raison de mon emprisonnement.

- Madame, répond l'homme le plus à droite, je crois que vous avez fini. Si vous voulez bien nous laissé, ordonne-t-il d'une voix autoritaire en désignant la porte de la chambre.

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