Chapitre 8: Le Parie.

11.3K 519 25
                                    

Hans

🌸

"Bienvenue en enfer ma princesse esclave."



Il me regarde de ses yeux pervers et s'avance vers moi. Je recule un peu. Ça le fait sourire ce con !

- Tu flippes princesse ?

- Moi ? Flipper ? Tu rêves trop.

- Alors approche-toi, que l'on s'amuse un peu.

- Je ne m'approche jamais des déchets.

Il se retient de rire et je ne comprends tout de suite quand il est apparaît rapidement en face de moi.

On se regarde les yeux dans les yeux. Nos visages sont proches et je crois que l'on va s'embrasser mais ...

- Tu me fais quoi là ?

J'ouvre les yeux et le regarde, il se met à rire et dit.

- Vas-y, sors de ma chambre espèce de sale fouineuse.

Ma fierté en a pris un gros coup. Il se retourne en rigolant. Je bouillonne intérieurement et je ne peux pas me retenir.

Je sors un couteau de ma veste et le lui balance dessus, mais il se retourne et l'évite à quelques millimètres. Il reste un moment choqué et moi aussi.

Comment il a fait pour éviter ça ?

Et pourquoi je lui ai balancer ça en plein visage ?

Il regarde le couteau planté dans le mur. Il le prend et le regarde.

- Tu ne devrais pas jouer avec ça princesse.

- Ta gueule et rends le moi.

- Un couteau de combat ? Tu fais quoi avec un couteau pareil ?

- Rends le moi et ferme ta gueule batard.

- Tu devrais surveiller tes paroles. Ce n'est pas très jolie pour une fille.

- Je m'en balance, rends le moi avant que...

- Avant que quoi ?

Il fait un sourire sournois. Cet enfoiré ! Je tourne la tête et ne dit rien. Il soupire et me lance le couteau. Je le range dans ma veste.

- Alors ? Tu fais quoi avec un couteau pareil ?

- Je me protège, pourquoi c'est interdit ?

- On ne trouve pas des couteaux comme ça dans les magasins.

- Ah ouais ? Tu en connais des choses dis moi.

Il se la ferme et détourne le regard.

Oh, comme ça Mr Co'Wayn a aussi des secrets ? Intéressant.

Il me fusille du regard et dit.

- Je t'ai surprise hier soir.

Je reste figé. Quoi ? Comment ça ? Il m'a vu ?

- Une vrai pro. Tu t'en es vraiment sorti comme une professionnelle.

- Je suis prête à tout pour bouffer, dis-je pour me rattraper.

- Pour bouffer, t'as bouffée. Je ne pensais pas que tu pouvais manger autant.

- Ne pense pas trop, ça ne sert à rien pour un abruti comme toi.

- Au moins moi, je ne vole pas.

- Depuis quand c'est un vol quand on va manger dans son propre frigo ?

MAYBE FOR LIFE (Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant