Chapitre 44

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Point de vue d'Emy

Ce mariage était parfait en tout point. Le lieu, la bouffe, l'ambiance, les mariés...
C'est incroyable. Il y a tout juste un an nous étions trois jeunes filles insouciantes en colocation avec pour seules préoccupations les études, les fringues, la fête et les garçons et aujourd'hui tout à changé. Kelly est mariée, Joyce a eu un bébé et j'ai enfin rencontré un homme qui fait battre mon cœur.
Je pense à tout ça, tranquillement assise sur une chaise en regardant les derniers invités quitter le domaine. Jason a ramené Joyce depuis  un bon bout de temps, elle avait fini par s'endormir cachée sous une des tables du buffet.
La pauvre, elle va avoir une de ces migraines.
Je suis triste pour elle, la vie qu'elle mène en Écosse ne semble pas à la hauteur de ses attentes et je crains que ça ne créée des tensions dans leur couple. Ils étaient si fusionnels tous les deux que je suis sûre qu'ils trouveront une solution pour régler leur problème. Et puis, ils ne sont plus tout seuls maintenant, il y a aussi leur adorable petit Spartacus.
Kelly à l'air plus heureuse que jamais au bras de son mari, elle a passé la soirée à exhiber son alliance en diamants et à dire à tout le monde "appelez moi Madame!". Si elle quitte la maison, elle va me manquer terriblement. On continuera à se voir, c'est sur, mais ça ne sera pas pareil.
Je suis épuisée. Je n'étais déjà pas bien remise du long voyage qu'on vient de faire avec les garçons mais cette journée à finie de m'achever. Toutes ces émotions, ça pompe de l'énergie et puis on a tellement dansé avec les filles que j'ai les pieds en compote. Il ne me tarde qu'une chose c'est de rentrer, prendre une douche et me blottir dans les bras d'Harry.
Je suis toujours un peu contrariée à cause de son mensonge de tout à l'heure mais j'ai laissé ça de côté pour le moment. Je n'avais pas envie de me gâcher la soirée ou prendre le risque de me disputer avec mon amoureux. C'est le mariage de l'une de mes meilleures amies et je tiens à en garder que de bons souvenirs. On réglera dans plus tard.
- Tu veux qu'on rentre bébé ?
Harry vient de s'assoir à côté de moi, c'est la meilleure des propositions qu'il puisse me faire. On aurait pu rester dormir dans l'une des chambres du domaine mais après autant de temps passé loin de la maison, ni lui, ni moi n'avions envie de dormir ailleurs que dans notre lit.
- Oui, je veux bien. Mais je te préviens, je risque de baver sur les sièges de ta voiture, je suis tellement fatiguée que je vais m'endormir avant même qu'on ai franchi le portail.
- C'est pas grave, Joyce a laissé trainé un bavoir de Spartacus sur la table là bas, je vais te l'accrocher autour du cou.
Il me décroche un petit sourire avant de déposer un doux baiser sur mes lèvres.
- Spartacus ? Et tu as dit ça sans rigoler ? Bravo tu as fait des progrès spectaculaires mon amour.
- Ouais. Ça lui va bien en fait. Finalement on s'habitue et son prénom est plutôt cool. Ses potes pourront l'appelé Spart, c'est mignon Spart non ? Me demande t-il le plus sérieusement du monde.
- Pitié, dis moi que tu as bu ! Je te préviens, je te laisserai jamais choisir le prénom de nos enfants.
Dès que j'ai prononcé ses mots je les regrette aussitôt. Qu'est ce qu'il m'a pris de lui parler bébé ? Ça fait à peine un an qu'on se fréquente, je vais le faire flipper.
Je ne sais pas si ce qui me gêne le plus est ce que je viens de dire ou le fait qu'il n'est rien répondu.
Son comportement est bizarre aujourd'hui, rien à voir avec ce qu'on a vécu ces derniers jours. Peut être qu'il a un problème et qu'il n'ose pas m'en parler ? Peut être qu'il se pose des questions sur notre relation ? Peut être qu'il y a une autre femme ? Voilà ça y est je suis en panique totale et rien que d'imaginer une seule seconde qu'il pourrait me quitter j'ai du mal à respirer.
On remercie les mariés et leurs parents pour cette belle journée puis on quitte le domaine à bord de sa belle voiture. Harry à l'air nerveux, il ne dit pas un mot et moi je n'ose pas engager la conversation de peur que celle ci ne prenne une tournure dramatique. Surtout pour moi.
On se contente de rouler en écoutant le son de la guitare et de la douce voix de John Mayer qui emplit l'habitacle de la voiture. Les yeux perdus dans le vague, je regarde le paysage défiler sans vraiment y prêter attention. Soudain, je réalise que je ne reconnais pas du tout les routes qu'on traverse. Il s'est peut être trompé ? Il a pris un raccourci ?
Ou alors il roule sans réfléchir et ne sais même pas où il nous conduit. Je devrais sûrement le lui dire avant qu'on ne se retrouve à l'autre bout de l'Angleterre.
- Harry, c'est pas le chemin de la maison... Tu t'es trompé je crois.
Il scrute les environs attentivement avant de me donner une réponse.
- Non, je me suis pas planté on va bien à la maison. Tu as peur que je t'amène au fond d'un bois pour te découper en rondelles ?
Il plaisante mais j'ai du mal à me détendre, j'aime pas trop l'ambiance qui s'est installée entre nous depuis tout à l'heure. Il pose sa main sur mon genou et il le presse doucement pour me rassurer. Il en faudra bien plus que ça pour apaiser mes craintes mais c'est déjà un bon début.
Au bout de quelques minutes, je reconnais le quartier que nous traversons et j'ai la certitude que nous sommes à l'opposé de la maison mais je ne dis rien. Il retire sa main de ma jambe pour ouvrir l'accoudoir central situé entre nous, il en sort une petite télécommande avant de se placer devant un grand portail en fer noir. Il appuie sur le bouton et les deux grands ventaux s'ouvrent sur une immense bâtisse blanche de style moderne. Il s'engouffre dans l'allée pour venir se garer juste devant la maison.
- On est où ? Je lui demande perpexle.
Toute la fatigue que je ressentais s'est littéralement envolée pour laisser place à la curiosité.
- On est à la maison bébé, enfin je veux dire, celle là elle est rien qu'à nous... Je t'avais promis que je te ferais visiter mon vrai chez moi quand on aurait cinq minutes et là on a tout notre temps.
Je suis surexcitée et soulagée aussi. Je comprends que c'est cette petite surprise qui mettait la pression à mon amoureux et maintenant qu'on est arrivés, je le sens beaucoup plus détendu.
- On va dormir là ? Je lui demande un sourire collé au visage.
- Je te promets pas qu'on va dormir mais une chose est sûre, c'est qu'on va rester là.
Son sourire ravageur déclenche en moi un incendie. Je suis pas sûre de pouvoir attendre la fin de la visite pour lui sauter dessus, la maison à l'air beaucoup trop grande. Remarque, il vaudrait peut être mieux que je prenne une petite douche avant, j'ai fait la folle toute la soirée, je ne suis plus toute fraîche. Mince ! Je n'ai même pas de quoi me changer.
- J'ai pas d'affaires ici ! Comment je vais faire ?
- T'inquiète pas pour ça, je t'ai préparé un petit sac quand je suis passée à la villa tout à l'heure. De toutes façons, tu ne vas pas avoir besoin de grand chose... Dit- il en me lançant un regard coquin.
On descend enfin de la voiture pour se diriger vers la porte d'entrée qu'il déverrouille, il tape ensuite un code sur un petit boîtier pour désactiver l'alarme et il allume la lumière. Je ne sais pas pourquoi mais je suis émue d'être ici, mes yeux se mettent à briller et je tremble légèrement. Qu'est ce que je peux être émotive parfois. Harry le remarque aussitôt.
- Eh, bébé. Qu'est ce qui se passe ? Il m'attire dans ses bras. T'es pas contente d'être ici ? Je croyais que tu voulais voir ma "vraie" maison.
- Si, au contraire, je suis ravie ! Vraiment. C'est juste que...cette journée m'a rendue à fleur de peau, le mariage, la fatigue et puis... j'ai eu peur tout à l'heure. Je t'ai trouvé bizarre après que tu sois partis et j'ai cru que tu me cachais quelque chose de grave... J'ai cru que tu en avais assez de moi et que tu allais peut être me quitter.
- Emy, tu te tortures l'esprit avec quelque chose qui n'arrivera jamais. Tu n'imagines pas à quel point ce que tu racontes est faux. Je t'aime tellement mon amour, je ne peux pas vivre sans toi.
Il prononce ces mots en glissant ses mains sur la peau nue de mon dos et un frisson parcours mon corps des pieds à la tête.
- Pareil pour moi, je t'aime plus que tout au monde.
Je lui souffle cette petite phrase en rapprochant mon visage du sien et on se lance dans un baiser passionné. Ma langue rencontre la sienne pour la caresser doucement, il presse mon corps contre le sien et j'enfonce mes mains dans sa longue chevelure, lui arrachant un gémissement de plaisir. Je sens sa bouche se fendre en un grand sourire et il recule légèrement la tête.
- On devrait peut être reprendre ça un peu plus tard si tu ne veux pas que je t'arrache sauvagement cette belle robe ici, dans ce hall sordide. Tu vas voir, il y a des endroits beaucoup plus confortables pour faire l'amour dans cette maison. Je te fais visiter ?
J'acquiesce en hochant la tête, même si je me serais tout aussi bien contentée de l'option " Je t'arrache la robe ".
Waouh ! Cette maison est aussi belle que la villa commune. On traverse le grand hall d'entrée pour pénétrer dans un immense salon. Les murs blancs un peu froids contrastent avec le sol en parquet qui rend l'espace chaleureux. Toute la décoration de cette pièce est essentiellement basée sur des éléments noirs et blancs. Ça ne m'étonne pas de lui, son salon est assortie à sa garde robe. Au mur des tableaux de ses groupes préférés, Les Beattles, Les Rollings Stones et bien sur les One Direction. Cette photo des garçons est superbe, je ne l'avais jamais vu auparavant. Ils sont assis par terre et entourés d'instruments et matériel audio, probablement en studio.
La disposition est semblable à celle que nous avons dans le salon de l'autre maison avec trois grands canapés, des étagères et un poêle à bois qui remplace la cheminée. C'est assez masculin mais ça me plait bien.
- Allé viens je te montre la suite.
Il attrape ma main et m'entraîne dans la cuisine qui est séparée, la pièce est grande, les meubles sont blancs laqués et le plan de travail en marbre gris clair. C'est un peu vide et la décoration n'est pas très étudiée mais c'est quand même une jolie pièce. Nous continuons la visite avec quatre grandes chambres d'amis qui possèdent chacune leur propre salle de bain, une salle de sport, une salle de jeux avec baby foot et billard. Il y a même un espace Spa avec sauna et jaccuzi.
Bref, la maison est absolument grandiose mais elle manque tout simplement de vie puisque personne n'y habite.
On passe devant une porte qu'il ne prend pas la peine d'ouvrir et il me ramène dans la cuisine et dépose deux coupes de champagne sur l'îlot.
- Tiens bébé fait le service. Dit-il en me tendant la bouteille. Je reviens dans deux minutes.
Il disparaît dans le couloir et je verse le liquide ambré dans les belles flûtes en cristal. Par curiosité j'ouvre les placards et il n'y a rien d'autre que de la vaisselle. En même temps, pas besoin de faire des courses puisque personne ne les mangerait.
J'essaye d'apercevoir le jardin travers la fenêtre mais il n'est que cinq heures du matin et il fait beaucoup trop sombre pour y voir quoi que ce soit.
- Madame joue les curieuses ?
La voix d'Harry me fait sursauter et je me retourne vers lui.
- Tu m'as fait peur ! Luis dis-je en posant les mains sur ma poitrine.
Il s'approche de moi doucement et pose une main sur le côté de mon visage et l'autre au bas de mon dos.
- Est ce que je t'ai dit à quel point tu es magnifique ?
Je lui souris en plongeant mon regard dans le sien.
- Le jour, la nuit, au réveil, habillée, toute nue... Tu es belle tout le temps, j'ai jamais vu une femme aussi enivrante de toute ma vie.
- Merci mon amour. Je te retourne le compliment. J'aime chacun de tes traits, chacune de tes boucles, chacun de tes tatouages, ton odeur, ton humour, ta gentillesse...j'aime tout ce qui fait que tu es toi.
Il m'embrasse si fort que ça en est presque douloureux.
- On trinque ?
- Il est 5 heures du matin, on devrait peut être boire un café non ?
- Certainement pas, tu es la première femme que j'amène ici. Ça se fête !
- Vraiment ? Je lui demande surprise.
- Oui, à part ma mère, ma sœur, Lou... Enfin tu vois, t'es la première avec qui je compte bien profiter de ma chambre.
Il attrape les deux coupes que j'ai remplies et m'en tend une. On se regarde dans les yeux et on fait tinter nos deux verres l'un contre l'autre. On trinque à nous deux et à notre amour indestructible. Hummm, ce champagne est délicieux.
Harry dépose nos flûtes et attrape ma main avant de me faire tourner sur moi même et de me faire atterrir dans ses bras. Je pousse un grand éclat de rire et jette la tête en arrière. Quand je me redresse, il me dévisage avec un regard amoureux
- Emy, danse avec moi.
-Ici ? Mais on a pas de musique !
- Tu oublies que je suis chanteur... Me susurre t-il à l'oreille.
Il commence à donner de la voix et je reconnais la chanson "You and I". Oh mon dieu, cette chanson, elle est tellement belle, on pourrait croire qu'elle a été écrite pour nous. Rien ne pourra jamais nous séparer tous les deux car personne n'est mieux assortie que nous. On est des âmes sœurs. La voix d'Harry envahit mes oreilles, elle est profonde, claire et juste, il n'y a pas de son plus agréable que celui là sur terre. C'est tellement puissant que j'en ai la chair de poule.
On danse au milieu de la cuisine en se laissant bercer par la mélodie qui rend ce moment si unique. Je voudrais continuer à tournoyer lentement dans ses bras pour le reste de ma vie. Je me sens bien. En sécurité. Ici rien ne peut m'arriver, je suis dans mon monde parallèle, celui où seul Harry peut pénétrer.
Quand la chanson touche à sa fin, on reste quelques secondes immobiles, enlacés au milieu de la pièce jusqu'à ce qui se décide à rompre le silence.
- Est ce que je t'ai montré ma chambre ? Me demande t-il d'une voix sensuelle.
Je réfléchis un instant, j'ai bien vu quartes grandes chambres pendant ma visite de tout à l'heure mais à aucun moment il ne m'a précisé laquelle était la sienne.
- Euh, je sais pas. C'était pas une des quatre ?
- C'est celle qui est tout au fond du couloir. Précise t-il.
- C'est là ta chambre ? Alors c'est la pièce la plus importante de la maison et c'est la seule porte que tu as pas ouverte. Tu ferais un très mauvais agent immobilier Styles ! Lui dis-je en tapant le bout de son nez avec mon index.
- Tu veux la voir ?
- Bien sur que je veux !
Je suis toute excitée de découvrir son espace, celui qu'il s'est créé dans sa maison à lui, ce qui est un peu bête en soit puisqu'il n'y a presque jamais dormi mais peu importe, du moment que ça concerne Harry, tout m'intéresse.
Il me soulève comme une jeune mariée et me conduit jusque devant la porte de sa chambre. Je profite du trajet pour mordiller le creux de son cou et lui déposer une pluie de baisers tout en entortillant mes doigts dans ses longs cheveux.
Il me dépose devant l'entrée de sa chambre.
- À toi l'honneur, dit il en me faisant signe de rentrer.
Je lui adresse un beau sourire avant d'agripper la poignée et de pousser la porte. J'avance de quelques pas avant de m'arrêter net complètement stupéfaite par ce que je vois.
La chambre est éclairée par des dizaines de bougies peut être même des centaines. Encadrées sur le mur, plusieurs photos de nous deux absolument magnifiques. Le sol de la chambre est entièrement recouvert de pétales de fleurs et de plumes blanches qui forment un épais tapis. Mais ce qui me coupe le souffle se trouve sur le grand mur blanc au dessus de son lit, de grandes lettres dessinées avec de la peinture noire "Emy, veux tu m'épouser ?".
Je n'arrive pas à y croire. Je porte mes deux mains à mon visage pour étouffer le petit cri de surprise qui voulait s'échapper de ma bouche et je sens les larmes de bonheur rouler dur les joues. Je me retourne vers Harry qui attends patiemment une réponse de ma part. Je suis tellement émotionnée, que j'arrive pas a prononcer la réponse tant attendue et je secoue vivement la tête de haut en bas.
- C'est oui ? Tu dis oui ? Me demande t-il en s'approchant de moi.
Cette fois-ci je vais le chercher au plus profond de moi et la voix chargée d'émotion je lui donne ma réponse.
- Oui ! Oui ! Oui je veux t'épouser Harry !
Je saute dans ses bras qu'il resserre de toutes ses forces autour de moi avant de nous faire tournoyer dans la pièce.
Ma vie à ses côtés est réellement un conte de fée. Et dire que quelques heures auparavant j'ai eu peur qu'il me quitte alors qu'il était sur le point de me faire sa demande.
Je comprends mieux maintenant les traces de peintures sur ses mains quand il est revenu au mariage de Kelly et Oli. J'arrive pas à croire qu'il ait peint le mur de sa chambre pour me demander de l'épouser. Je remarque que le pot de peinture et le pinceau sont posés juste à côté du lit. Je m'écarte de mon futur mari, enlève mes chaussures et me saisi du pinceau avant d'enlever le couvercle du pot. Je trempe la pointe du pinceau dans la peinture, je grimpe sur le lit et juste en dessous de sa question, j'inscris ces trois petites lettres "YES".
Harry éclate de rire et vient me rejoindre sur le lit où il me fait assoir. Il se penche pour attraper quelque chose dans sa table de nuit et en sort un petit écrin en velour rouge. La bague. Mon cœur s'emballe à l'idée de découvrir le symbole de nos fiançailles.
- Tiens, tu peux l'ouvrir. Dit-il en me donnant la petite boîte.
J'inspire profondément avant de l'ouvrir pour y découvrir la plus belle...des bobines de fil.
Quoi ? Qu'est ce que ça veut dire ? J'espère que tout ça n'était pas une simple blague ? Je fronce les sourcils perplexe et je regarde Harry qui semble plus ému que jamais. Il attrape la bobine.
- Emily, la première fois que je t'ai vu, quelque chose de nouveau est né en moi et je me suis tout de suite attaché à toi.
Il attrape ma main gauche et attache le bout du fil à mon annulaire.
- Et puis j'ai mis de la distance entre nous.
Il déroule un peu de fil pour symboliser la distance.
- Mais le lien était toujours là.
Il tire sur le fil pour en montrer la solidité.
- Ce fil symbolise ce lien si fort qui nous uni mon amour, peu importe la distance qui nous sépare parfois, peu importe ce qu'on les gens diront ou les épreuves qu'on aura à traverser, à partir de maintenant c'est ce fil qui nous lie à jamais et qui te rappèlera que tu es mienne pour toujours.
À la fin de sa déclaration, il laisse glisser sur le fil tendu entre sa main et mon doigt une magnifique bague de fiançailles.
Un solitaire en diamant qui brille de mille feux. Pas quelque chose d'extravagant, juste une bague qui me correspond vraiment.
- Harry ! C'est la plus belle demande en mariage que j'aurai pu imaginer... J'arrive pas à croire que je vais devenir ta femme.
- Et moi j'arrive pas à croire que tu ais dit oui.
Il a l'air plus heureux que jamais et ses yeux pétillent de bonheur.
- T'avais peur que je dise non.
- J'ai jamais eu autant le trac de toute ma vie. C'était la première fois que je prenais le risque de subir un échec dont je n'aurais pu me relever. Si tu avais dit non ça m'aurait anéantie...
Mon pauvre amour, il était tout stressé. Comme si j'avais pu lui dire non, il doit pas de rendre compte de la force de mes sentiments sinon il n'aurait pas eu le moindre doute sur ma réponse.
- Bon maintenant que tu as dit oui, si on prenait un peu d'avance sur la nuit de noce ? Propose t-il.
- Tu rigoles ? Maintenant qu'on est fiancés il va falloir attendre qu'on se marie pour consommer à nouveau.
Je vois le visage d'Harry se décomposer et je ne résiste pas bien longtemps avant d'éclater de rire et de le laisser profiter d'une répétition de nuit de noces.

Un jour, je vais t'aimer...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant