Chapitre 45

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Point de vue d'Harry

Elle a dit oui ! Putain, j'arrive pas à croire que je vais épouser une femme aussi formidable. En fait j'arrive pas à croire que je vais me marier tout court. L'année dernière, je me revendiquais encore comme un modèle de célibataire endurci et j'étais bien déterminé à le rester et maintenant, je n'ai qu'une seule envie c'est d'unir ma vie à la sienne pour le restant de mes jours.
Après ma demande en mariage, on est restés des heures à discuter tous les deux. On est assez d'accord sur ce qu'on souhaite organiser comme réception. Enfin, moi je suis surtout d'accord pour lui dire oui à tout. Je veux qu'elle ait le mariage de ses rêves. Elle a carte blanche pour les préparatifs, je lui fait entièrement confiance pour organiser une fête qui nous correspond.
Et pour être honnête, je ne m'étais jamais imaginé me marier un jour donc je n'ai pas d'idée précise sur ce que je veux pour le grand jour.
Ma seule exigence, c'est qu'elle devienne ma femme le plus vite possible mais vu qu'il faut du temps pour préparer une telle fête et que j'ai un emploi du temps ultra chargé avec les garçons pendant les prochains mois, il va falloir qu'on trouve un compromis.
Lorsqu'on s'est couchés, le soleil était levé depuis bien longtemps du coup il est déjà plus de quatre heure de l'après- midi et ma belle est encore endormie. Je la laisse se reposer et descends à la cuisine pour essayer de préparer quelque chose à grignoter. Avant de quitter la chambre, je jette un dernier coup d'œil dans sa direction et je vois les inscriptions sur le grand mur blanc au dessus de mon lit. Ouf, ce n'était pas un rêve, elle a dit oui !
Je fouille dans les placards de la cuisine mais je ne trouve rien à se mettre sous la dent. Je pourrais peut être commander des pizzas ? Au réveil je suis pas sûr qu'elle apprécie. Je vais devoir sortir pour faire quelques courses si je ne veux pas qu'on reste le ventre vide.
J'enfile un survêtement et prends les clés de ma voiture. Quand je sors de la maison, je manque de trébucher sur quelque chose, ou plutôt sur quelqu'un.
- Louis ? Je lui demande les yeux exorbités. Mais qu'est ce que tu fous là ?
Il est roulé en boule sur le paillasson, en plein soleil, il a du s'endormir dehors complètement saoul. Je remarque que ses yeux sont tout rouges et gonflés comme si il avait pleuré.
- Lève toi mec.
Je l'aide à se mettre debout et l'entraîne dans la maison pour qu'il soit au frais, il est brûlant et dégoulinant de sueur. Comme je ne vis pas vraiment ici, j'ai pas de fringues à lui prêter pour qu'il se change. Je lui sert un grand verre d'eau fraîche pour qu'il s'hydrate un peu.
- Réveille toi tranquillement et attends moi là. Je sors au Starbucks du coin pour acheter de quoi manger un peu et je reviens.
Ça lui laissera le temps de reprendre ses esprits et il pourra m'expliquer ce qui lui arrive à mon retour. Je file en vitesse. Merde ! Une fois insérer dans la file d'attente du magasin, je réalise que j'ai caché le sac de fringues d'Emy pour lui faire une blague,. J'ai même planqué sa robe de demoiselle d'honneur. Il lui reste à sa disposition de quoi enfiler une petite culotte et un débardeur. Dans ma tête, c'était plutôt sexy de la voir débarquer dans la cuisine de bon matin en petite tenue mais maintenant que je sais que c'est un de mes meilleurs amis qui sera là pour l'accueillir à ma place, j'ai envie de me foutre des coups de poings dans la gueule. Mais quel con ! J'ai pas réfléchis avant de partir, j'aurai du la prévenir. J'attrape mon téléphone dans ma poche pour lui envoyer un texto.
"Bébé surtout ne va pas dans la cuisine à moitié à poil, Louis est à la maison."
Sa réponse ne se fait pas attendre, ce qui veut dire qu'elle est déjà réveillée, ça me rassure pas du tout.
"Trop tard !!!"
Quoi ? Sans me rendre compte, j'ai dit ça à voix haute et la vieille dame devant moi se retourne effrayée. Je lui fais un petit sourire en guise d'excuses.
"Il t'a vue en petite culotte et débardeur ?"
J'ai peu d'espoir qu'elle me dise le contraire dans la mesure où j'ai planqué ses affaires dans le coffre fort de la maison et qu'elle en ignore son existence et son code, mais on ne sait jamais.
"De quel débardeur est ce que tu parles ?"
Quoi ? Cette fois ci je hurle presque et la vieille dame change de file. Elle doit me prendre pour un fou. Mais putain, mon pote vient de voir ma femme, enfin ma future, en petite culotte. Je suis vert de jalousie.
Je sais que les garçons trouvent Emy très sexy puisqu'ils m'ont vaguement fait part de leurs fantasmes la concernant avant de savoir que j'en étais amoureux, alors maintenant qu'il l'a vu ça, il pourra plus jamais effacer cette image de sa mémoire. Je le sais parce que depuis la première fois que j'ai découvert ses magnifiques courbes, elles sont gravées en moi à jamais.
Je commande rapidement du café et des gâteaux avant de rentrer en courant.
Dès que je franchie le pas de la porte, j'entend des voix qui proviennent de la cuisine.
Ne me dites pas qu'elle papote à poil dans la cuisine avec Louis ? Si c'est ça, je deviens fou et je ne réponds plus de mes actes. Je sens des gouttes perler sur mon front tellement j'ai la pression. Je m'aventure enfin et la vois enroulée dans le drapeaux anglais qui habituellement est suspendu dans le couloir. Elle l'a accroché autour de son cou et le porte comme un paréo.
Je la trouve hyper canon comme ça mais elle n'a pas l'air très contente, je peux lire dans ses yeux qu'elle est furax.
Moi j'ai plutôt envie de rire. Elle a de l'imagination quand même.
- Tiens, voilà Harry. Je te laisse lui raconter, je vais enfiler un truc, j'ai un peu froid habillée comme ça...en drapeaux.
Elle me lance un regard noir et passe à côté de moi sans même m'adresser un mot. J'informe Louis que je vais lui rendre ses affaires et lui emboîte le pas. Je récupère le sac dans le coffre et la rejoins dans la chambre.
- Tu boudes ?
- Attends, laisse moi réfléchir... Tu te tires sans prévenir, tu me laisse seule avec Louis dont j'ignore la présence et j'ai pas une fringue à me mettre... Je te signale que je me suis retrouvée comme ça devant lui ! Me dit-elle en laissant tomber le morceau de tissus qui couvrait son magnifique corps.
Waouh ! Enfin, non, mon dieu ! Louis l'a vue comme ça ? Il faut que je lui crève les yeux  ou  qu'on lui fasse un lavage de cerveau ou un truc dans le genre. Peu importe mais je dois trouver un moyen d'effacer cette image de ma mémoire.
Je cherche une solution quand mes yeux se posent à nouveau sur Emy qui s'est allongée de manière provocante sur le lit comme si elle attendait que la rejoigne.
A quoi elle joue ? Je croyais qu'elle boudait. Tant pis, je tente ma chance et j'avance jusqu'à elle puis je grimpe sur son corps tout en me tenant sur mes bras pour ne pas l'écraser. Et j'appuie mes lèvres contre les siennes.
Je suis surpris de voir qu'elle répond à mon baiser et elle surenchérie même en enroulant ses jambes autour de moi. Évidement je suis complètement excité. Louis pourra attendre, il a déjà eu beaucoup plus que ce qu'il n'aurait du aujourd'hui.
- Mmmmh, moi qui croyais que tu étais fâchée. Je me demande si je vais pas te faire des misères plus souvent ? Je lui souffle en entrecoupant chaque mot d'un baiser.
- Ta petite blague était plutôt drôle au départ alors je t'en veux pas trop... mais comme tu as fauté en oubliant de me prévenir que Louis était là, tu auras quand même une petite punition.
Elle m'embrasse à nouveau.
- Maintenant va le rejoindre, il a pas le moral. J'arrive dans une minute.
- Quoi ? Mais tu vas pas me laisser comme ça ? Je suis tout tendu, ça fait super mal...
- Hop hop hop ! On ne discute pas, ton ami à besoin de toi alors va le rejoindre.
Elle me pousse et se glisse hors de ma portée. Elle attrape son sac d'affaires et se dirige vers la salle de bain en bougeant ses fesses de façon à me rendre fou de désir. Elle y arrive à merveille. Juste avant de disparaître, elle se retourne vers moi l'air satisfait.
- La voilà ta punition Styles.
Je me laisse tomber sur le lit et lève les yeux en l'air. Je relis l'inscription sur le mur. Quelque chose me dit que c'est pas moi qui vais porter la culotte dans ce mariage et le pire c'est que ça ne me dérange même pas.
Cette fille à du m'ensorceler ou m'hypnotiser. Quoi qu'il en soit, c'est elle qui mène la danse.

Un jour, je vais t'aimer...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant