Anaya - Le poids des traditions.

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- Sidy: Merci pour le repas, je passerais plus souvent.

Sa mère lui souri, ou alors, elle grimace, je ne serais décrire ce qu'elle ressens, ni ce qu'elle fait, mais je pense, qu'elle n'a pas l'air, très enchanter de revoir Sidy chez elle. La soirée vient tout juste de toucher à sa fin, mais, c'est maintenant, que mon cauchemar commence.

Nous repartons tous les deux, je suis effrayée comme jamais je ne l'ai été, Sidy, m'attrape violemment par le bras , sûrement pour être sûr que je ne vais pas essayer de m'enfuir.

Je tente de me libérer de son emprise, mais, à chaque tentative, il sert encore plus fort. Nous passons devant un groupe de garçon, Sidy les salues d'un signe de tête, le regard de l'un d'entre-eux s'appuie un peu trop sur moi à mon goût.

Lorsque nous arrivons enfin dans la voiture il m'ouvre la portière et me pousse à entrer,il contourne, puis monte à sa tour, le compte à rebours commence, je m'attends à recevoir une ornée de coup d'une minute à l'autre.

Énerver, il tape des mains sur le volant et ne cesse de parler dans sa barbe, je tentes une approche pour tenter de le calmer, mais, finalement, je décide d'abandonner et d'attendre qu'il se décide enfin à agir.

Il roule pendant longtemps, très longtemps, ce n'est pas le chemin du retour, je ne sais où il va ni ce qu'il compte faire de moi, j'attend, espérant qu'il ne soit pas trop dur, espérant qu'il ne me fasse pas trop souffrir, espérant qu'il ne me tue pas comme une vulgaire chose sur les sièges usées de cette vieille voiture.

Au bout d'un certains temps, il s'arrête enfin sur une route nationale, dans une petite ville, la rue est surtout animé par le défilé de voiture qui s'arrête à la vue de toutes ses femmes qui font le trottoir.

Immédiatement, je prends peur, que compte t'il faire de moi ? Est-ce qu'il va me demander de...Non, il ne va pas faire ça, il ne peut pas faire ça, sans même qu'il ai besoin de dire quoique ce soit, mes larmes coulent déjà, je regrette déjà mon geste, je n'aurai jamais dû aller me plaindre à sa famille.

- Lui: Tu pleure déjà !

- Sidy....Je te demandes pardon.

Il prend mon visage entre ses mains et le serre très fort, je trembles sous ses doigts, il colle son front au mien et me regarde droit dans les yeux.

- Lui: Chut, tais-toi ! Ne demande rien ! Ne parles pas tu vas m'énerver et je vais te tuer.

-[...]

- Lui: Arrête de pleurer je suis entrain de m'énerver.

- Oui...oui...j'arrête.

- Lui: Bien, tu es une bonne chienne, bien obéissante, enfin c'est ce que je croyais avant que tu n'aille me foutre la honte devant toute ma famille.

- Je voulais juste que ça s'arrête Sidy, je voulais juste que tu arrêtes.

- Lui: Que j'arrête quoi ? Je te traite très bien moi.

- [...]

- Lui: Je te traite bien, n'est-ce pas ?

- [...]

- Lui: Réponds !

- Oui...Oui.

- Lui: Tu es sûr ? Tu dis pas ça pour me faire plaisir ?

- [...]

- Lui: Ne me force pas à me répéter.

- Non, je ne dis pas ça pour te faire plaisir.