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La porte s'ouvre à nouveau, un homme entre, grand, mais ayant une carrure beaucoup moins imposante que mon ravisseur, il porte une cagoule, s'abaisse devant moi et me retire la chaîne accrocher àmon pied, immédiatement, je m'abaisse pour frotter ma chair fendue,mais, il m'attrape violemment par le cou, me couvre les yeux avec un foulard qu'il serre très forts, avant de m'attacher les mains et de m'entraîner avec lui.





Il marche devant moi et me tient fermement par le bras, nous avons descendus beaucoup de marches, emprunter plusieurs chemins, c'est une très grande maison, qui donne sûrement sur plusieurs étages,parfois, j'entendais du bruit, et lorsque je m'arrêtais en espérant voir quelque chose, il me criait d'avancer.





Puis,l'air frais frappe mon visage, nous sommes dehors, grâce au soleil,je parviens à voir quelques détails, un grand jardin, beaucoup d'herbes, une maison en pierre, qui vient tout juste d'être construite, aucun bruit autour, nous sommes très loin de l'autoroute. L'homme m'entraîne jusqu'à une voiture, ou un autre homme, l'attend. Il me fait monter, puis claque violemment la porte derrière moi, je sursaute puis me cale au fond du siège.





Une personne monte côté conducteur, je sens son regard sûrement, puis,ses mains se baladent sur mes cuisses, je les serres, mais il exerce une pression dessus et les écartes, soudain, une autre personne monte.





«- Qu'est-ce que tu fous ?

- Rien,je m'amuse un peu.

- Arrêteça, c'est pas dans les plans.

- Ilà dit qu'on ne devait pas la blesser, mais il à rien dit pour lereste.

- Contentes-toide démarrer et de conduire. «





Je remercie intérieurement, celui qui vient sûrement de me sauver lavie, la voiture roule, elle emprunte des sentiers difficile, puis, au bout d'un certain temps, nous arrivons sur l'autoroute, j'essaye de retenir le maximum de détail, mais après deux jours enfermées,sans rien manger, je commence à être fatiguer et mon esprit divague.








La voiture s'arrête une première fois, les deux hommes en sortent,sûrement pour faire une pause, je pense que nous sommes sur la route depuis une demi-heure, si ce n'est plus, ils reviennent quelques minutes plus tard, l'odeur tu tabac froid s'étend dans l'air. Ils reprennent, la route, je suis épuisée, je lutte pour ne pas m'endormir sur les sièges.





La voiture s'arrête à nouveau, l'un des deux hommes sort, c'est celui qui m'a touché, je le sens, il ouvre la portière puis m'attrape parle bras, me tire hors de la voiture et me pousse, je tombe à terre et me relève, il se place derrière moi et me pousse à nouveau, je manque encore de tomber, il s'approche de moi et se place juste à mes côtés, il sort quelques choses de sa poche, un couteau.











Il fait glisser la lame du couteau sur ma peau, avant de me faire des petites entailles et d'appuyer à certains endroits, je tremble de peur, et cela, n'a pas l'air de le déranger. Il me coupe les liens et mes mains se relâchent, je les masses doucement, espérant faire disparaître la douleur, il me murmure à l'oreille que je n'ai pas intérêt de défaire le foulard avant que la voiture ne sois parti,il place le couteau sur mon cou, et me fait comprendre que si je désobéis, il n'hésitera pas à revenir.





Apeurée,je ne dis rien, il fait quelques pas en arrière, avant de rejoindre la voiture, j'entends le moteur ronronner et quelques instants plus tard, le bruit à complètement disparu, par précaution, je garde le foulard encore quelques minutes avant de le retirer et de regarde autour de moi. La lumière m'aveugle, je cligne des yeux plusieurs fois, avant de me rendre compte, que nous sommes dans le parking souterrain de notre résidence.





Anaya - Le poids des traditions.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant