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L'horloge affiche minuit, après avoir passé la journée à ratisser toutes les supposés planque d'Hazim nous en sommes toujours au même point, dix cibles possibles cinq que ce continent les cinq autres à travers le monde. Mais malgré tout, aucune certitude, je m'attendais à avoir un signe de la part de Hazim. Une demande de renson, mais rien, et plus le temps passe, plus les chances de retrouver Anaya vivante diminue.

En général, pour un enlèvement les premières heures sont les plus importantes après ça toutes les certitudes laisse place aux doutes, les doutes les places à la peur et une fois qu'il n'y a plus d'espoir m, il n'y a plus rien à faire, seulement attendre d'avoir un jour, un signe, quelque chose qui nous prouve que la personne qu'on cherche est toujours en vie.

Notre domaine des Îles Canaries est une véritable forteresse et pourtant nous sommes à l'abri de rien, dans quelques jours, nous allons devoir repartir afin de nettoyer derrière. La sécurité d'Inaya est ce qui m'importe le plus, elle est encore affaiblie mentalement par son enlèvement je sais que sa seule force est de pense que j'arriverais à ramener Anaya à la maison.

Je me frotte les yeux en espérant faire fuir le sommeil qui prend possession de mon corps et me lève afin de me servir un verre lorsque j'entends du bruit provenant de l'extérieur. En regardant par la fenêtre, je vois que mes hommes ce précipitent vers l'entrée.

Immédiatement, je quitte mon bureau et me rend dans la chambre d'Inaya, elle dort si je la réveille, elle sera paniquée je l'enferme dans sa chambre charge mon arme et rejoins Izio qui m'attend au pied de l'escalier.

- Qu'est-ce qui se passe ?
- Un intrus monsieur. On l'a amené au sous-sol.
- Ma sœur est seule à l'étage, reste devant sa porte tu ne bouges pas, je vais voir ce qui ce passe.
- Vous inquiétez, je vais veiller sur elle.


Le sous-sol est accessible grâce à un ascenseur qui se trouve dans une seule partie du domaine, la cuisine. Officiellement c'est un garage mais il peut aussi servir pour les visiteurs indésirables composé de plusieurs cellules.

- Où il est ?
- Dans celle du fond. Il était seule et pas armé. Pas de papier d'identité.

J'avance jusqu'à la cellule du fond, un homme est au sol, se tenant le ventre alors que trois autres le rue de coup, Badr, une petite voix au fond de moi me disait que c'était lui, le domaine à une sécurité infaillible et insaisissable si il y en a un qui connaît mes méthodes, c'est lui.

- Tu as du culot, venir ici alors que j'ai mis ta tête à prix.
- Je devais te parler.
- Tu as dix secondes avant de mourir, fais attention à ce que tu dis.
- Je sais comment trouver Anaya.
- Bien, vous pouvez le tué.
- Tu penses que je suis venu ici en sachant que tu me traque et que je viens d'être père sans rien en retour ?
- [...]
- Je peux t'aider à la trouver.
- Qu'est-ce qui te fais croire que j'ai besoin d'aide.
- Est-ce que Anaya est ici ? Non.
- Pourquoi ?
- Parce qu'on lui dois au moins ça.
- Très bien, dis moi ce que tu sais.
- Pas ici.
- Tu n'es pas en mesure de négocier.
- C'est toi qui est en galère.


Si Anaya n'était pas en danger il serait déjà mort mais il a raison je dois mettre mon orgueil de côté je m'occuperai du cas de Badr plus tard.

- Alors ?
- Un indic à moi m'a dit que un riche millionnaires avait acheté une propriété en Grèce. Il a trouvé ça suspect de voir des mercenaires traînés un peu partout sur l'île. Il a fait son enquête. Et m'a demandé de l'aide, grâce à un drone j'ai pu avoir des photos de l'intérieur.


Il sort un papier de sa poche, une photo montant Hazim au téléphone près d'une immense propriété au milieu de nul part. La photo pourrait être truquée, mais Badr ne gagne rien à me duper il veut retrouver Anaya autant que moi.

- C'est à Corfou. J'ai déjà engagé une équipe de mercenaires ils sont prêt à intervenir dès qu'ils auront l'autorisation.
- On ne peut pas faire comme ça. Hazim s'attend à ce que nous attaquons directement.
- Alors qu'est-ce qu'on fait.
- On va se rendre là-bas, je te laisse t'occuper de la paperasse, Hazim sera obliger de sortir de son trou à un moment ou à un autre, c'est là qu'on attaquera.



ANAYA



Hazim n'est pas venu pour dîner ce soir là, j'ai compris que quelque chose d'anormal est entrain de se passer. J'ai beau être sous l'influence de drogue je n'ai pas oublier qu'il venait tous les soirs à vingt heures me narguer et me prouver qu'il avait gagner. Mes piqûres me grattent c'est affreux j'ai presque envie de me déchirer la peau.

Il y a toujours une seringue ou deux qui traînent mais ce soir, il n'y a rien j'ai beau retourner tous les coins de la pièce je ne trouve pas ce que je cherche et ça me rend complètement folle. Je tourne en rond déambule frappe sur les murs, ma tête, me jette au sol comme une enfant gâté. J'ai réellement besoin de cette dose et puis ces cicatrices qui me grattent j'ai envie de m'exposer le crâne contre une pierre.

Soudain j'entends du bruit, où je crois en entendre, depuis quelque jours j'ai la tête qui expose tellement il y a du bruit. Je colle mon oreille au mur, des coups de feu ce n'est pas mon imagination il ce passe vraiment quelque chose.

Peut-être que Hazim est en colère, hier il a tué un de ses hommes, mais cette fois ce n'est pas lui je le sens au fond de moi, je retourne m'allonger au lit et découvre la seringue posé sur mon oreiller, je suis pourtant sûre d'avoir déjà chercher ici.


Soudain la porte coulissante s'ouvre un homme entre mais je suis trop défoncée pour voir correctement il s'approche de moi et tente de me touché mais je recule et bientôt mon dos heurte le mur, il prend mon visage entre ses mains et me dit quelque chose je vois ses lèvres bouger mais je n'entends rien.

Ce qu'on m'a donné cette fois est beaucoup plus fort. J'ai l'impression d'être dans un autre monde. Une autre dimension il regarde autour de lui puis vois la seringue il l'a jette au sol et me force à le suivre. Mais, je me débats je tente à plusieurs reprise de m'échapper jusqu'à ce que je le morde, il me lâche et cris j'essaye de courir mais mes jambes ne me portent plus.

Je tombe au pied d'un homme qui me relève avant de m'assommer avec son arme.




RAHIM




- Qu'est-ce qu'on fait ? Me dit Badr.
- [...]
- Elle est complètement accro Rahim.
- Tu crois que je ne l'ai pas remarqué ?!
- On doit l'emmener à la clinique du docteur Schuman , il saura quoi faire lui.
- Je veux d'abord lui parler.

Allongée sur le siège arrière, Anaya bouge signe qu'elle est réveillé, j'écrase ma cigarette et marche jusqu'à la voiture. Elle me regarde, mais j'ai l'impression qu'elle ne me voit même pas, les mains menottées a la portière elle se débat.

- Arrête tu vas te faire mal.
- Je veux partir d'ici.
- Anaya, regarde-moi, c'est moi Rahim. Tu te souviens de moi.
- Laisse-moi partir.
- Je vais te détacher mais tu dois rester tranquille.

Je la détache elle s'allonge sur la banquette et regarde en l'air, elle respire fort et commence à gigoter et à gratter ses cicatrices elle est en manque, je ne sais pas depuis combien de temps Hazim la drogue, il faut que je la mette en sécurité avant qu'elle ce blesse.



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Thugyh ©

Anaya - Le poids des traditions.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant