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La pièce est plongé dans la pénombre grâce aux réverbères dehors j'arrive tout de même à apercevoir les traits de Rahim. Allongée sur le canapé il a tenu à passé la nuit avec moi, sûrement pour être sûr que je n'aille pas m'ouvrir les veines face à son refus. Mais le fait qu'il m'est repoussée ne fait que croître mon envie de lui faire comprendre que toute les femmes ne sont pas comme son ex.

Je sais que Rahim ressent des choses pour moi, il y a une petite voix dans ma tête qui me pousse à continuer et à y croire. Je ne veux pas m'arrêter ici. Doucement je me lève et quitte mon lit, j'ouvre la porte de la chambre et la referme derrière moi.


Pour la énièmes fois depuis mon arrivée ici, je parcours les couloirs sans fin de la clinique et étrangement ce soir-là je me sens bien. Je n'ai pas l'impression de m'élancer dans une sorte de quête sans fin. Je ne suis pas folle.

Lorsque j'arrive dehors, je découvre Hilal l'infirmière assise sur un banc un plaide sur les genoux. Lorsqu'elle me voit, elle me fait signe de d'approché.

« - Tu travailles de nuit ?

- Oui, ce soir seulement.

- Tu n'as personne qui t'attend à la maison ?

- Non. Mes parents vivent en France avec mes frères et ma sœur.

Je voulais lui demander ce qu'il l'a entraîné en Suisse mais je ne voulais pas paraître intrusive.

« - J'ai préféré quitté la France après quelques problèmes personnels.

- Ah...

- Et toi ? Tu sais tu peux me parler Anaya je vois bien que tu en as besoin.

- C'est vrai...mais je sais pas par où commencer.

- Par le début ce ne serait pas mal. «


Et sans même savoir si je pouvais lui faire confiance ou non j'ai commencé à déballer toute ma vie. J'avais du mal à me confier au psychiatre avec Hilal c'était plus simple. Elle m'écoutait, ne faisait pas de commentaire elle attendait sûrement que je finisse. À la fin de mon récit, je me sentais libéré comme si on m'avait enlevé un poids des épaules.


« - Je m'attendais pas à ça, me dit-elle.

- [...]

- Et je t'avoue que je ne sais pas quoi dire.

- Anaya ! «

On se retourne toutes les deux. Rahim était derrière nous descendent les marches comme si il s'apprêtait à tué la personne qui se trouve en bas. Je me lève et arrange un peu ma tenue. Hilal elle souri je ne sais pas pourquoi étant donné qu'il n'y a rien de drôle.

Je vais probablement me faire tué et elle, elle ri. Il m'a pourtant interdit de quitter ma chambre durant la nuit. Et comme toujours, j'ai fais exactement le contraire.

« - Qu'est-ce que je t'ai dis ? Me dit-il une fois que nous sommes face à face.

- Euh...Ça dépend tu m'interdis tellement de chose que j'ai oublié.

- T'as oublié ? Tu me prends pour un con ? Cette fois-ci, il hausse le ton.

- Non...Mais je voulais prendre l'air.

- Ne t'inquiète pas. Je vais faire en sorte que tu n'oublies plus. «

Il m'attrape par le bras et m'entraîne de force jusqu'à l'entrée me faisait monter les marches quatre par quatre je manque même de tomber à plusieurs reprise. Une fois dans ma chambre, il me pousse vers le fond et verrouille la porte avec une clé qu'il cache...dans son pantalon.

Anaya - Le poids des traditions.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant