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J'ai mal à la tête, j'essaye de bouger mais je n'y arrive pas, c'est étroit, trop étroit, je suis obliger de plier mes jambes, soudain, les souvenirs reviennent, j'étais au centre commercial, puis, une voiture s'est approché, deux hommes sont sortis de celle-ci, ils m'ont attrapés, m'ont drogués, et je me suis réveillée ici.





Je suis dans une malle, peut-être une caisse en métal, je ne manque pas d'air, ce qui veut dire qu'il doit sûrement y avoir des trous pour que je puisse respirer, une fine lumière parvient à entrer grasse au verrou de la malle, il fait jour et je suis dans une voiture, sûrement dans le coffre.





Mes membres sont engourdis, j'ai des fourmis dans les jambes et je ne sens presque plus mon bras gauche, prise de panique je cris et tape en espérant faire céder le verrou, mais ça à été stupide de ma part de croire que ça serait aussi facile que cela. Depuis combien de temps je suis là ? Est-ce que Rahim à remarquée ma disparition ? Est-ce que Sidy est derrière tout ça ?





Non, ça ne peut pas être lui, la personne qui à mis en scène mon enlèvement à du préparer ça depuis très longtemps, ça à été fait avec beaucoup de méthode, Sidy ne peut pas être derrière tout ça, ça doit être une autre personne, mais qui ?





Soudain, la voiture s'arrête, la caisse est tirer en avant, je sens qu'on me déplace et quelques instants plus tard, nous sommes dans une autre voiture, nous avons fait cela environ trois fois ou plus, je me sentais désorientée, la lumière qui entrait par le verrou à vite disparu, à présent, il fait nuit et nous roulons toujours.





La voiture s'arrête à nouveau, j'en ai presque le tournis d'être transporter dans cette malle.Cette fois-ci, nous ne montons pas en voiture, ils marchent pendant quelques temps avant de poser la malle, quelqu'un donne des coups dans le verrou, celui-ci cède, les pas s'éloigne de moi, une porte s'ouvre puis se ferme et ensuite, le silence.





J'attends quelques minutes avant de tirer sur la poignée, la lumière m'aveugle les yeux, je tente de me lever mais je ne sens plus mes bras, j'ai l'impression que le sang à arrêté de circuler dans cette partie de mon corps, je sors difficilement de la malle. Je suis dans une pièce, blanche, entièrement blanche, elle est insonorisé, pour atténuer mes cris.





Mais je n'ai aucunement la force de crier, au centre de la pièce, une table, blanche avec deux chaises, je marche jusqu'à cette table et m'installe sur l'une des chaises, sur la table une feuille de papier avec un mot écrit dessus. « Attache-toi « je vois des menottes, je les prends entre mes mains puis menotte ma main gauche à la chaise.





Directement après, un homme entre dans la pièce, vieux, habillés d'un très beau costumes, un asiatique, il marche lentement jusqu'à moi, cigare à la bouche, le cliché parfait du mafieux, il s'installe sur la chaise juste en face de la mienne, et juste après lui, une jeune femme entre, habillé d'un tailleur, elle tire une chaise et s'installe à mes côtés.





Il y à un long silence, l'homme me regarde, m'observe, je fais peur à voir, je porte les mêmes vêtements depuis un jour, peut-être même plus, je n'ai pas pris de douche et mes yeux sont rouges à causes des larmes. Il écrase son cigare puis commence à parler, du japonais, peut-être du coréen. Je ne comprends rien.





La femme le regarde attentivement, puis commence à traduire, selon elle, il ne compte pas me faire de mal, mais si mon mari ne lui donne pas ce qu'il demande, il sera obliger d'utiliser la force, lorsqu'elle termine sa phrase, il me regarde et me souri, j'avale difficilement ma salive, il ne compte pas me faire de mal.





Anaya - Le poids des traditions.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant