48Le temps est passé à une vitesse fulgurante lorsque nous sommes arrivées il faisait encore jour mais depuis peu la nuit est tombé laissant planer l'ombre et l'obscurité comme dans mon cœur en ce moment même.
Les yeux rivés sur le mur je fais des invocations en espérant que tout ceci est un cauchemar et que je vais me réveiller mais lorsque Nabil réapparaît avec une couverture qu'il place doucement sur mes épaules, et un gobelet je comprends alors que ce n'est pas un cauchemar, tout est réel, Rahim est mort il y a quelques heures.
Je n'ai pas souhaité voir son corps c'est lâche de ma part mais une partie de moi refuse de lui dire au revoir. Une partie de moi espère toujours qu'un médecin va arriver et m'annoncer qu'il on réussi à le réanimer et qu'il va se rétablir.
Mais lorsque la porte s'ouvre ce n'est pas le médecin mais Badr qui se trouve devant moi. Il reste sur place droit comme un piquet puis je sens son regard sur moi il s'approche, doucement, comme Nabil l'a fait il y a quelques minutes avant de s'agenouillé devant moi.
« - Anaya ?
- [...]
- Anaya, tu as les mains gelés, me dit-il.
- [...]
- Rahim est mort, c'est terminé et rester ici ne changera rien.
- [...]
- Anaya dit moi quelque chose n'importe quoi mais reste pas comme ça tu me fais peur.
- Je vais rester ici jusqu'à ce qu'il revienne.
- Il ne reviendra pas.
- Tu n'as pas le droit de dire ça, c'est pas parce que toi tu l'as trahis que je vais faire pareil.
- D'accord, tu veux rester on va rester et on va attendre une journée, une semaine, un mois peut-être même plus tu peux continuer à arpenter cette hôpital comme un fantôme mais Rahim ne reviendra pas. Tu as raison il est le seule frère que j'ai jamais eu et je l'ai trahis, mais, Rahim et moi nous avions des codes. Si l'un d'entre nous meurt l'autre devait prendre soin de sa famille et même après tout ce qu'il s'est passé entre nous je sais que si j'étais à sa place il aurait pris soin de Souad et de mon fils.
- [...]
- Je préfère te voir crier et pleurer qu'espérer comme ça Anaya, pleure et cris un bon coup mais ne reste pas comme ça. «
Je sais qu'il a raison mais je suis dans le déni totale. Je refuse d'admettre la mort de Rahim j'ai commencé à pensé aux derniers moment que nous avons passés ensemble de cette fois où nous sommes allés acheter des bagues.
J'ai pensé à Inaya qui doit sûrement être au courant de la mort de son frère et les larmes que je n'avais toujours pas versé jusque-là, on commencer à laisser leur marque sur mon visage.
Badr m'a alors serré dans ses bras il serrait fort j'avais l'impression d'étouffer mais je pense que lui comme moi nous avions besoin de ce contact.
[...]
Trois jours après l'enterrement de Rahim Inaya et moi nous avons du rencontrer ses avocats, Rahim était prudent il savait que cela arriverait un jour alors il a passé sa vie à mettre de l'argent de côté pour sa famille.
Étant donnée que nous n'étions pas mariée je ne m'attendais pas à recevoir quoi que ce soit mais lorsque le notaire m'a dit la somme qu'il m'avait laissé j'ai faillit tomber de ma chaise.
Je ne pensais pas qu'il penserait à moi et le fait qu'il l'est fait m'a réellement touché mais ce qui m'a le plus bouleversé c'était lorsqu'a la fin, le notaire a tenu à me voir seule afin de me donner l'anneau qu'il avait choisi à Toronto.
Je suis sortie du bureau et j'ai continué à marcher jusqu'à me retrouver dehors j'ai regardé droit devant moi c'était une belle journée le soleil ainsi que le vent était présent. Doucement j'ai glissé l'anneau à mon doigt à côté du mien.
Rahim est parti et Sidy est mort à présent il est tant que je commence ma vie.
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Thugyh©
Je sais qu'elle est courte mais je ne suis pas chez moi et je l'ai écrite vite fait dans le train. J'essaierai d'en faire une plus longue avant la rentrée.
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Anaya - Le poids des traditions.
RomansaÀ seulement dix neuf ans, Anaya est contrainte d'épouser Sidy. Afin de faire taire les rumeurs et laver l'honneur de sa famille elle affronte le poids des traditions. Très vite, elle découvre le vrai visage de son mari, un pervers, narcissique cruel...