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À mon réveil, j'étais seule, allongée devant la porte d'entrée, je me relève avec difficulté, l'appartement n'avait subi aucun dommage, mais, je ne me sentais pas en sécurité, alors j'ai fais un sac et je suis partie. Je ne pouvais aller chez mon père, je me sentirai beaucoup trop seule, il ne me restait qu'une seule solution, les parents de Sidy. C'est à contre cœur que je me suis rendu chez eux, si j'avais les moyens, j'aurai pris une chambre d'hôtel jusqu'au retour de Sidy, qui était parti depuis maintenant presque un mois.





Heureusement pour moi, ma belle-mère était parti une semaine chez sa sœur en Allemagne, c'est donc le frère de Sidy, Mady qui m'a accueilli et lui aussi semblait sur le point de sortir, mon beau père était présent, j'ai donc cuisiné avant de téléphoner à ma belle-mère. Je lui ai dis, que Sidy était parti et que je me sentais seule. Elle n'a pas chercher plus loin et m'a seulement demander de cuisiner pour son mari car elle doutait que ses filles le fassent.





La nuit tombé, je suis allée m'allonger sur le canapé, mise à part mon beau-père et Mady, il n'y avait personne, je n'arrivais pas à trouver le sommeil, être chez Sidy pourrait sûrement m'aider à trouver les réponses à mes questions. Doucement, je me suis levée et j'ai commencer à regarder un peu partout.





Il y avait des photos, des documents, rien de bien important, mais dans un coin, j'ai trouver la photo de Sidy avec une femme, ils portaient tous les deux des tenus traditionnelle, c'est elle, sa première femme, soudain, j'entends du bruit provenant des chambres, je cache la photo sous mon pull et me recouche rapidement, c'est Mady, il se rend dans la cuisine, puis ressort une dizaine de minutes plus tard.





Je souffle un coup, avant de fermer les yeux et d'enfin trouver le sommeil. Le lendemain après avoir préparer le petit déjeuner, je me suis rendu au travail, j'avais trouver un nouveau travail, dans un centre commercial, caissière, comme l'ancien mais un peu mieux payer et surtout plus proche de chez moi. Je n'osais toujours pas y aller, je ne sais pas qui est cet homme ni ce qu'il me voulait.





Alors que j'avais repris le travail, mon responsable est venue me chercher et il m'a demandée de lui suivre jusqu'à son bureau, lui qui d'habitude est très poli avait l'air agacer, j'avais peur d'avoir commis une photo qui pourrait me coûter mon travail. Une fois dans son bureau, il me désigne le téléphone du doigt puis sort sans dire un mot. Je me dirige vers celui-ci, le saisit et le porte à mon oreille.





« - Allô ?

- Pourquoi tu n'es pas chez toi ?

- Qui est-ce ?

- Tu sais parfaitement qui je suis, je ne suis pas d'humeur ne me fait pas perdre mon temps. «





Il est au volant, puisque j'entends la radio, ainsi que les pneus crissé, il doit rouler très vite. J'ai la gorge sèche, comment a t-il fait pour savoir ou je travaille ? D'ailleurs comment a t-il fait pour avoir le numéro de mon travail, cet homme à beaucoup plus de moyen que ce que je pensais.





« - Anaya ?

- Oui...Oui, je suis au travail.

- Je sais où tu es, et ce n'est pas ma question.

- Vous m'avez fait peur.

- Comment ?

- Ne faites pas semblant de ne pas comprendre.

- Tu penses que j'ai le temps de jouer aux devinettes ?

- Hier, vous avez envoyez un homme chez moi. Il m'a assommé et quand je me suis réveillée il n'était plus là.

Anaya - Le poids des traditions.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant