Anaya - Le poids des traditions.

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D'abord, le silence aucun bruit, même nos respirations ne se font pas entendre pendant un long moment nous gardons les yeux rivées sur Sidy attendent une réaction de sa part. Je ne sais pas combien de temps il est resté immobile silencieux, impassible sans aucune émotion avant de saisir sa veste et de quittée l'appartement. J'ai voulu le suivre, mais au regard qu'il m'a fait, j'ai compris qu'il ne valait mieux pas.

J'ai tout même enfilé une veste avant de courir derrière lui afin de le rattraper il est monté dans sa voiture, les deux policiers on acceptés que je monte avec eux. Le trajet se fait en silence, j'ai le droit à des regards compatissant à travers le rétroviseur. Derrière nous, j'aperçois la voiture de Sidy il nous suit.

De là où je suis, je ne peux pas savoir ce qu'il fait, la route semble longue pourtant la brigade criminelle n'est située qu'à quelques minutes à peine en voiture de chez nous.

Enfin, nous arrivons, Sidy entre avant nous il emprunte un long couloir qui je crois mène jusqu'à la morgue, ça n'a pas l'air d'être la première fois qu'il vient, l'un des policiers entre avec Sidy alors que le deuxième reste dehors avec moi.

Je sais que c'est lui, mais je n'ai pas le courage d'entrée pour le moment, puis au bout d'un certain temps un cri ce fait entendre dans la pièce le deuxième policier entre et je comprends alors qu'il essaye de calmer Sidy.

Ils y parviennent au bout d'un certain moment, Sidy sort de la pièce et pars en direction de la sortie j'en profite pour entrer à mon tour, le corps de Mady est allongé sur une table, il fait froid, il n'y a rien autour mise à part un bureau et une lumière qui éclaire presque pas la pièce.

Mes jambes avances mais ma conscience elle reste immobile comme un robot je me retrouve près de lui, doucement les mains tremblotantes je caresse son visage avant de m'approcher de lui et de lui murmurer un " pardon " a l'oreille.

[...]

Sidy est dans le bureau des policiers, il répond à leur questions pendant que dehors assise sur une chaise, le corps des Mady n'est qu'à quelque mètre de nous, ça me fout la chair de poule. Je pense à sa mère qui doit sûrement avoir été mise au courant à la souffrance qu'elle doit ressentir par la faute.

Je sens le téléphone vibré dans ma poche, comment Rahim peut avoir le culot de m'appeler alors qu'il sait très bien la situation dans laquelle je me trouve ? J'ignore son appelle et quitte ma place lorsque Sidy sort du bureau, il marche directement jusqu'à la sorti.

- Sidy ? On devrait peut-être appelé un taxi.

- [...]

- Tu n'es pas en état de conduire, laisse-moi appelé un ami à toi.

- Si Mady avait été en vie c'est lui que tu aurais appelé.

- [...]

- On n'a tué mon frère Anaya. Mon petit frère il l'on tué ses fils de putes on fait ça a mon frère.

- [...]

- Ils vont payés Anaya, ils vont tous payés du premier jusqu'au derniers, tout ceux qui on eu un lien avec la mort de Mady, je vais les faire saigner comme des porcs avant de les pendre par les pieds, je vais les fumés un par un.
- Sidy la vengeance ne mène à rien.

- La vengeance ne mène à rien ? Redis ça encore une fois devant moi et tu vas rejoindre Mady. Regarde-moi bien Anaya tu penses que je ne vais pas me venger ? Tu penses que je vais les laisse s'en tiré ?! Tu penses que je ne vais rien faire alors que ma mère est entrain de pleurer la mort de son fils ?!