Anaya - Le poids des traditions.

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Contrairement à la dernière fois, la voiture s'arrête à plusieurs reprise cette fois-ci, lorsqu'un homme est venu me chercher à mon appartement, j'ai tout de suite compris que je n'avais pas le choix et que je devais le suivre. C'est la troisième fois que la voiture s'arrête, l'homme qui me conduit n'a pas pris la peine de me bander les yeux, ni même de me ligoter. Lorsqu'il s'arrête dans une petite ruelle entre deux grand immeubles de pierre, j'en profite pour penser à ma fuite. Mais rapidement, je réfléchis aussi aux conséquences, je décide alors, de rester sagement assise sur la banquette arrière.

Mais, très vite, j'entends des cris, une voix féminine, doucement, je sors de la voiture, regarde autour de moi et m'aventure et entre par la même porte qu'il à emprunté il y à quelques minutes. Les voix sont plus nettes, j'arrive dans une pièce, deux hommes dont celui qui m'a conduit se trouve avec une femme qui est allongé au sol, en sang. L'un d'eux, celui qui m'a touché dans la voiture, sort une arme de sa poche, la charge, la femme hurle mais sa voix est masqué par un coup de feu, elle s'effondre au sol dans une marre de sang.

Je pousse un cri d'horreur et il se tourne vers moi, celui qui vient de tirer, s'approche de moi, l'arme à la main, je recule afin de prendre la fuite, mais, je tombe en arrière, il s'arrête à mes pieds, m'attrape par les cheveux et me tire jusqu'au cadavre de cette pauvre fille, mes vêtements sont tachés de son sang.

La fille à les yeux grand ouvert et un trou béant en plein milieu du front, immédiatement, je sens mon petit déjeuner remonter jusqu'à ma gorge, je me met à vomir, je suis couverte de sang et de vomis, dégoûtée, il m'entraîne avec lui jusqu'à la voiture me couvre les yeux puis cri après l'autre en lui reprochant de ne pas m'avoir attacher. Il remonte puis commence à conduire. Encore choquée par la scène, je ne parviens pas à me calmer, je suis prise de tremblement.

Ce n'est que lorsqu'on arrive que je me calme, il refuse de s'approcher de moi lorsqu'il voit le sang et le vomis, il me retire les liens qui m'empêchent de bouger puis me fait signe de descendre de la voiture, comme un robot je marche jusqu'à l'entrée guidée seulement par sa voix étant donné que mes yeux sont couverts.

Lorsque j'entre, je retourne quelques jours en arrière, je suis à nouveau dans cette maison, il m'entraîne jusqu'à l'étage, la même pièce sombre et humide que la dernière fois, il m'installe sur la chaise puis quitte la pièce en fermant à clé derrière lui. Je ne sais pas combien de temps je suis rester seule enfermer mais il faisait nuit lorsque j'ai entendu des voix derrière la porte.

« - Je dois la buter Rahim.

- Dis pas de connerie qu'est-ce qui s'est passé ?

- Se con de Majid l'a emmené avec lui à la boite, elle m'a vue. Elle à vue mon visage, elle m'a vue tuer Lara, je dois me débarrasser d'elle.

- Tu sais pourquoi elle est là, tu t'occuperas de son cas lorsque j'aurais plus besoin d'elle, mais pour le moment elle est la seule à pouvoir faire tomber Hazim et son fils de pute de mari, alors elle reste en vie. «

La porte s'ouvre immédiatement après, je fais mine me réveiller, le chef entre, il s'appelle donc Rahim. Derrière lui, je vois l'homme qui à assassiné cette jeune femme dans la boite de nuit avant que la porte ne se ferme derrière lui, il me lance un regard à me glacé le sang. Riyad, s'approche de moi, mais s'arrête lorsqu'il voit mes vêtements tâchés ? Il sort de la pièce et reviens quelques instant après avec une femme.

« - Gina va t'emmener à la salle de bain, nous aurons une discussion plus tard. «

Il sort, me laissant seule avec la fameuse Gina qui me retire les liens avant de m'entraîner avec hors de la pièce, elle porte une tenue de bonne, et n'a pas le visage masquée, nous parcourons les pièces de la maison et comme je le pensais, elle est très grandes ? Elle s'arrête devant une porte, une salle de bain, des vêtements propres étaient posés sur la commode, je me dirige vers la cabine de douche, et pousse un soupir de soulagement lorsque l'eau chaude glisse sur mon corps.

Je me frotte, faisant presque apparaître du sang, je revois le visage de cette fille, le sang, j'entends ses cris, je pose mes mains sur mes oreilles afin d'arrêter ce bruit incessant, j'ai mal au crane, après plusieurs minutes, je sors de l'eau, enfile les vêtements et quitte la pièce. Gina m'attendait devant, nous faisons le chemin inverse, mais, au lieu de monter à l'étage ou se trouve « ma chambre «, nous descendons, empruntant un long couloir et nous arrêtons devant la porte du fond.

Gina toque puis s'en va, la porte s'ouvre sur Riyad, il se pousse m'invitant à entrer, il s'agit de son bureau, je m'installe sur la chaise située en face de lui, il se sert un verre d'alcool avant de s'asseoir sur le rebord du bureau.

« - Anaya, tu as assisté à une scène que tu ne devais pas voir.

- [...]

- Je suppose que tu sais ce que tu risques si tu parles.

- Vous allez me tuer, comme cette fille.

- Tu ignores qui elle était et ce qu'elle à fait pour mériter ça.

- Peu importe ce qu'elle à fait, vous n'avez pas le droit de la tuer.

- Si, j'ai le droit.

- Pourquoi ? Pour qui vous prenez vous ?

- Pour la personne qui à ta vie entre ses mains, continue à être insolente et tu le regretteras. Tu es une fille intelligente Anaya, alors tu sais sûrement que tu n'a pas intérêt à parler.

- Je ne dirais, rien. Je veux rentrer chez-moi.

- Un de mes hommes va te raccompagner. «

Allonger sur mon lit, j'attend patiemment que le sommeil m'emporte, mais, celui-ci ce fait long, très long, je regarde ma montre, il est deux heures du matin, alors que je change pour la énième fois de position, la sonnette de la porte retentit. Croyant qu'il s'agit de Rahim , je me lève ne vitesse et me rend devant la porte. Je souffle avant d'ouvrir la porte, mais ne peut cacher ma surprise lorsque je vois un des hommes planté devant moi.

« - Sidy est ici ?

- Non.

- Je dois entrer vérifié quelque chose.

- Vous ne pouvez pas entrer.

- Sidy m'a demander de venir vérifié si tout allait bien.

- Tout va bien maintenant partez ! «

J'allais fermer la porte lorqu'il la bloque avec son pied, il l'ouvre et je tombe au sol, il se baisse pour être à ma hauteur puis me frappe à la tête.

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Thugyh ©