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C'est complètement bouleversé que j'ai pris le chemin du retour, à présent je doutes de tout, notre rencontre, l'accident ce jour-là, j'ai l'impression que tout est faut, peut-être qu'il à fait exprès de me renverser, peut-être même qu'il me suit. Et si il me voulait du mal ? Mais comment connaît-il mon identité, je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà vu cet homme, même après l'accident, je ne me souvenais plus de rien. C'est sûrement un ami de Sidy, non, Sidy à l'air d'être très solitaire, il ne doit pas avoir beaucoup d'amis.





En arrivant à l'appartement, c'est avec horreur, que je découvre, Sidy, allongé sur le canapé, une femme, blanche, qui doit sûrement être un peu plus âgé que lui, allonger sur lui, en train de faire je ne sais quoi. Je pousse un cri avant de me précipiter vers la cuisine, la femme en question, s'habille rapidement sans oublier de ramasser les billets que Sidy à balancé au sol, et part en vitesse.





Il n'a pas de problème lorsqu'il s'agit de payer des prostitués mais quand c'est pour ce nourrir et même pour se vêtir, hors de question que monsieur débourse quoi que ce soit. Je ne dis rien et me charge de ranger mes courses, mais, monsieur est d'humeur à jouer. Lorsque je bouge, il se place derrière moi. Lorsque je change de pièce, il fait de même et lorsque j'arrête de marcher, il se place devant moi afin de me bloquer le passage.





- Tu as terminé ton petit jeu ?

- Je ne fais que commencer !





Je l'ignore et me rend dans la chambre afin de repasser mes vêtements, il va falloir que je trouve un moyen de m'acheter d'autre vêtements, voyant sûrement la mine déconfite que je fais en regardant mon vieux jean, Sidy s'approche de moi, il est prêt, bien trop prêt, il à pris une douche, ou alors, le parfum exubérant de sa conquête à déteint sur lui

.


- Si tu veux des nouveaux vêtements tu sais ce qu'il te reste à faire.

- [...]

- Les filles sur le trottoir attende une nouvelle collègue. Je peux appeler Gina et lui dire que tu commences ce soir.





L'ignorer est le seule moyen pour moi de rester en vie, si je lui répond, il va s'énerver et je sais comment ça risque de se terminer je fais un effort surhumain pour ne pas lui répondre, et il le sait, donc, il continue à me provoquer, mais lorsqu'il commence à me toucher, je suis obliger de réagir.





- Ouh, doucement, tu m'as presque fais mal.

- Arrête Sidy.

- Pourquoi j'arrêterai ?

- Parce que je te le demande.

- Tu es ma femme et depuis notre nuit de noce, je ne t'ai pas touché et j'ai très envie.





Il tire sur mon débardeur et le déchire en deux, choquée, je ne réagis pas immédiatement, puis, j'attrape le pull que j'était entrain de repasser et tente de l'enfiler. Mais il le tire, et le balance par terre avant, de coller son corps au mien. Et juste après, il plaque violemment ses lèvres sur les miennes. Ecœuré, je tentes de me défaire de son emprise, mais échoue à chaque tentative.








Finalement, je suis contrainte d'agir par la force et mort sauvagement ses lèvres jusqu'à ce que je sente le sang couler, immédiatement après, il me repousse et touche ses lèvres ensanglantés, ses yeux deviennent noir de haine, il me gifle et je tombe raide au sol. Encore sonné, il en profite pour s'allonger sur mon dos de tout son poids et de me déshabiller.








Je ne sais pas à quel moment j'ai du me résoudre à arrêté de me battre, mais, très vite j'ai compris, que ça ne me mènerait à rien, alors je l'ai laissé faire ce qu'il veut de mon corps, en fermant les yeux, espérant que tout s'arrête, j'avais l'impression d'être retournée trois mois en arrière, sur le siège de cette voiture, le corps de Salif me surplombant. Le traumatisme était inévitable et ma haine envers Sidy ne faisait qu'augmenté.









[...]








Quelques jours après, le comportement de Sidy envers moi était devenue étrange, il me laissait tranquille, bien sûr ses provocations n'avaient pas cessé, mais, il n'avait plus mentionné ce qu'il s'est passé durant cette nuit. J'ai essayé d'oublier, par tous les moyens, mais, à chaque fois que je fermais les yeux, à chaque fois qu'il passait à côté de moi tout revenait à la charge.





J'essayais de l'éviter au maximum, après cet acte, Sidy me faisait réellement peur, j'était allée voir un médecin afin de constater les faits et un gynécologue à même certifié mon agression sexuelle, je ne voulais plus être sa victime, je ne voulais plus me taire, j'était prête à tout pour qu'il soit punit, je comptais porter plainte.





J'ai profité d'une de ses longues siestes interminables pour sortir, je n'ai jamais été aussi stressé de toute ma vie. A chaque fois que je faisais un pas en avant, je m'arrêtais et je me disais que je devais faire demi-tour, mais sans savoir comment, j'avais une tel force en moi, que j'ai continué à avancer. Mais, je me sentais suivit, épiée, quelqu'un m'observait, je le sentais, j'en était sûr.





Et alors que je tournais dans une petite ruelle, à quelques mètres seulement du poste, un homme s'est dressé devant moi, je l'ai immédiatement reconnu, l'homme du restaurant c'était lui, apeurée, j'ai commencer à courir, il courrait derrière moi. Et, très vite, il m'a rattrapé et ma plaquer contre un mur.





J'ai tenté de crier, mais très vite il m'en à empêcher en plaquant sa main sur ma bouche, le contact avec sa peau me brûlais, je ne supportais pas qu'on me touche, je ne voulais pas qu'on s'approche de moi, cet homme, par sa violence, par ses actes, par son regard noir, il me rappelait Sidy.





- Arrête de bouger ou je te plante !


Sous sa menace, je cesse tout mouvement, il range le couteau qu'il avait sorti quelques instant plus tôt puis, peu à peu, se décolle de moi afin de me laisser de l'air.





- Je sais ce que tu t'apprêtes à faire, mais si tu vas porter plainte maintenant, il le saura et il te tuera.

- Qui êtes vous ?

- Peut importe qui je suis Anaya, retient juste que Sidy est dangereux et que si tu continue à le défier comme ça, tu va mourir comme toutes les autres.


Mourir comme toutes les autres ? Mais quels autres ? De quoi est-ce qu'il parle et avant même que je n'ai le temps de lui posé mes questions, il avait déjà disparu.




Aimer et Commenter 😘😍❤️

Thugyh ©



La partie est courte mais c'est tout ce que je peux faire pour le moment. J'ai fait une interview sur le journal Le Parisien de @daypopo pour celles qui sont intéressées. J'ai crée un nouveau book Au palais des femmes ce ne sera pas un book comme les précédents, je posterai des sujets qui touches particulièrement les femmes et sur lesquels nous pourrons débattre.

Bisou

Anaya - Le poids des traditions.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant