9. « T'a cru t'était un chien ou quoi ? »

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J'enfile mes bottines, lassée... Cette soirée sera maudite, vous verrez. Je vois d'ores et déjà d'ici les galères arriver... Putain.

Brrr Brrr
( nouveau message )

De : +33
Je t'attends devant.

Et voilà, que mon calvaire commence ! Heureusement, Selma me couvre actuellement. Elle a emmené nos daronnes au cinéma et mon frère dort chez un copain à lui ce-soir, c'est cool. Si tous ce passe comme prévu, aucune chance de me faire cramée, normalement.

Je rejoins Nabil avec une tête d'enterrement.
Il est abord d'une BMW blanche très classe, c'est plutôt étrange, mais bref. À peine suis-je installée à ses côtés qu'il commence à me fixer...

— Arrête de me regarder comme ça aussi.
— Arrête de faire la star aussi, réplique-t-il.

Je lui lance un regard noir.
Il poursuit :

— Et sois civilisé là-bas car déjà que t'a pas trop fait d'efforts sur la tenue, ne va pas non plus me faire honte, ok.

Pas d'efforts sur ma tenue ? J'ai mis un slim noir avec un chemisier blanc et des bottines que ma cousine m'a prêté ! Je ne me suis jamais autant apprêté de toute ma vie, connard.

À croire ce Brad Pitt en carton est mieux avec sa chemise noire et... Oh. J'ai eut un bug, la honte. Nabil est carrément canon et stylée ce-soir.

— Bref, attends une seconde.

Il semble gêné, et voilà qu'il sort un petit étui en velours noir de la boîte à gant, c'est une bague de luxe... elle brille de mille feux.

— Mets là.
— Pourquoi ? demandais-je un sourcil arqué.
— C'est comme ça, mets là !

Attendez une seconde... ce n'est pas une simple bague de luxe ça, bordel.

— Nabil, ne me dit pas que...
— Nous sommes fiancés ? Ouais, me coupe-t-il.

Je suis censé réagir comment ?
Quel débile.

— Mais t'a pris ça où ? Ça coûte une blinde.
— Une raclie m'en devait une alors elle me l'a prêté pour la soirée, veille bien sûr cette bague bouffonne. J'ai carrément pas les moyens de la repayer, grimace-t-il.

Bon... Je l'essaye ? Allez.
Merde. Elle a des doigts d'asperges cette fille-là.

— Elle m'est trop petite, Nabil.
— Mais non, force aussi !

5 minutes plus tard...

Nabil m'aide à passer cette fichue bague, mais ça s'avère difficile.

Il s'énerve :

— Putain, mais tes doigts de knakies-balls là !
— AÏE, BOUFFON ! hurlais-je alors qu'il réussit à m'enfiler la bague.

Oh... c'est magnifique, rien que ça brille plus que mon avenir déjà. J'aimerais être riche et pouvoir m'offrir ce genre de chose, mdr...

     (...)
          19:40

Je stresse, un peu... nous voilà arrivée devant une maison de dingues. Puis Nabil n'arrête pas de me mettre des pressions !

C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant