35. « WHAT THE FUCKING FUCK »

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Sincèrement, enfermez-moi.
C'est quel genre de bail ça encore, hein ?
Je suis folle à lier.

Ça, c'est loin d'être un scoop.
Pf, ouais.

Sinon, loin de moi l'idée de me trouver des excuses mais c'est à cause de mama, elle m'a réveiller en pleine nuit avec ses conneries alors forcément je ne me suis pas rendormie tout de suite et ce matin je suis épuisée... Justement de cet épuisement vient le fait que je ne suis pas réellement consciente de mes actes et de mes pensées aussi.

Wait, explications.

Il était très tard dans la nuit lorsque des bruits étranges m'on réveiller, j'ai alors mis tous mes sens en éveils en mode je vivais un Paranormal Activity sauf qu'en réalité c'était juste ma mère qui regarder New-York Unité Spécial et qui conseiller les enquêteurs comme si elle faisait partis de l'équipe.

C'te gamine.

Alors comme je le disais, c'est à cause d'elle que je suis complètement à la ramasse ce matin. De plus, c'est dans ces moments-là que je réalise avec effroi que je ne suis vraiment pas seule dans ma tête...

Hier soir, avant d'aller me coucher, je me suis joliment tresser les cheveux afin de ne pas avoir de gros méchants noeuds ce matin, rien de bien surprenant me direz-vous, les gazelles avec des touffes comme la mienne savent.

Du coup, à l'instant, l'idée m'est venue de me peinturer la gueule et d'aller me balader en ville avec ma cousine donc j'ai naturellement commencer à défaire ma longue stresse pour entreprendre de me coiffer mais c'était sans compter sur l'élan de flemme sauvage qui s'est emparer de moi et m'a vite fait oublier mes petits plans.

Spoiler :
C'est à partir d'ici que ça devient intéressant.

Alors j'ai naturellement re-tresser la petite partie de ma tresse en imaginant des détenues de zonz, genre ils étaient hyper heureux à l'idée de s'évader mais je l'ai aient rattraper avant qu'ils n'y parviennent... en les ré-tressant quoi, t'a capté.

Ouais, je suis tarée.
J'ai la flemme de moi-même.

Oh...
Ahmed est au téléphone.

Je l'écoute discuter en riant depuis le couloir et très loin de moi l'idée de faire ma curieuse car je sais pertinemment que le rat d'égout n'a pas une vie passionnante mais... si, en réalité même si la vie de ce merdeux ne m'intéresse pas le moins du monde, je me dois en tant que grande sœur de l'espionner.

Ouais, c'est mal, ouais ça ne ce fait pas car c'est censé être la vie privée de mon petit frère mais de quelle vie privée tu me parle chacal ? Ce p'tit con est tout de même le premier à fouiner dans mon téléphone dès que l'occasion ce présente afin d'envoyé des messages ultras gênants à tout mon répertoire.

C'est en quelque sorte une petite vengeance personnelle mais ça n'a rien de méchant alors ça reste calme, c'est tout ce qu'il mérite après tout cet asticot.

Je colle mon oreille contre la porte.

— Ouais, t'as la marchandise ?

Je fronce mes sourcils.
Quelle marchandise déjà, cousin ?

— Bien.

C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant