67. « Fierté DZ, toujours »

1K 79 54
                                    

Après une semaine de relooking, une remise en question et quelques larmes de désespérance plus tard : j'ai l'honneur de vous annoncez que je vais enfin un peu mieux.

Fin', tout est relatif, hein.

C'est pas non plus le graal, mais c'est déjà mieux qu'à la base. J'ai de nouveaux vêtements, je me la pète dedans, j'ai éclairci mes cheveux et je me suis rendue compte que j'avais perdue deux kilos.

Ça pourrait être pire, nan ?

Bon, ouais... je reconnais que j'essaie de me convaincre que tout va bien alors que c'est encore bien bancale dans ma tête, mais pour être honnête avec vous, m'efforcer à penser que ça va m'aide bizarrement à me mettre dans le mood.

Donc, ça va.

C'est ça la vérité

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

C'est ça la vérité.

Sinon, j'ai terminer de me préparer donc je suis de bonne humeur... enfin, je crois ? J'ai tellement été triste ces derniers temps que je ne sais même plus ce que c'est que de ressentir une autre émotion.

Légèrement dramatique, ouais.

Mais tout ça pour dire que je suis juste un peu paumer. En mode je ne suis plus vraiment triste, quoique fin' je sais pas trop, c'est bizarre comme ressentie. En faite, je me sens... vide ? Je crois. Je commence à me faire à l'idée, même si ça me donne l'impression de m'arracher le cœur.

Ainsi va la vie.

La voix sensuel de Chris Brown sur Forever est interrompue par la sonnerie de mon téléphone m'annonçant un appel. Et vu que je ne suis pas réputée pour avoir une farandole d'amis, vous en conviendrez que le tour est vite fait.

Les filles m'ont appeler ce matin.

Ma mère tout à l'heure.

Ahmed ne m'appelle jamais mais me casse les bonbons par messages depuis mon départ de la maison, comme dhab'.  

Je viens de raccrocher avec Zak.

Et Lukas est en train de dormir.

C'est d'ailleurs en énumérant mes « contacts » que je réalise que j'ai vraiment pas d'amis. Et ça fait pitié, un peu... pour ne pas dire beaucoup.

Bref, c'est un +33 encore une fois.

Mon cœur tape une accélération en pensant à Nabil, mais je me souviens qu'il m'a promis de me laisser tranquille. Et j'y crois genre... mdr, zéro vanne. Premier degré. Je suis pathétique, le mec me trompe comme le dernier des clochards mais je parviens quand même à croire tout ce qu'il me raconte.

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant