24. « Va sortir Zak de l'armoire, stp »

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— Il est trop mignon, couine-t-elle d'une voix aiguë, attendrie face à mon monologue lui racontant ma précédente soirée à la fête foraine.

Hm... mignon n'est pas le premier mot qui me vient à l'esprit lorsque je pense à lui mais je dois bien avouer que Selma à raison, il l'as été ce soir-là, dans un certain sens et à sa manière du moins.

— Arrête, c'était pas ouf non plus.

Ouais, l'insolence, c'est le cas de le dire.
Je dois impérativement arrêter de faire la meuf détachée afin de m'admettre qu'il m'en a mis pleins la vue ce bâtard.

— J'espère que tu déconnes ? s'étrangle-t-elle, c'était romantique à souhait, surtout venant de Nabil en sachant que ce n'est pas son délire à la base d'avoir ce genre d'attentions et encore moins envers toi alors estime-toi heureuse... Il t'a clairement montré qu'il s'intéressait à toi là.

J'avale une gorgée de mon jus de fruits de travers, manquant de m'étouffer au passage, les sourcils froncés.
Elle roules des yeux, agacée :

— Argh, mais c'est dingue d'être aussi débile et aveugle à ton âge, t'as toujours pas capté que tu lui plais espèce de dindasse ?!

— Argh, mais c'est dingue d'être aussi débile et aveugle à ton âge, t'as toujours pas capté que tu lui plais espèce de dindasse ?!

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— PUTAIN, HESRA, MERDE !

Je m'en suis réellement étouffée cette fois-ci, veuillez noter le niveau de mon choc émotionnel... Selma a été arrosée au passage, ça lui apprendra à me déclarer des minis crises cardiaques avec ses conneries à deux balles.

Je suis fragile ces derniers temps, moi.
Qu'elle mesure ses mots.

— Bordel de crotte, râle-t-elle en s'essuyant le visage écœurer, qu'est-ce qui t'as pris ?!

Elle est sérieuse là ?
Je m'offusque :

— Hein, mais t'as pas vu ce que tu m'as sortis comme connerie encore ? Clocharde, t'a failli me faire mourir d'étouffement.

Elle me fixe, désespérer.

— Ah ouais ? Bah c'est dommage, t'es toujours là malheureusement mais sinon c'est chaud comment t'assumes pas.

J'assume !
Qu'est-ce qu'elle me raconte ?

— Qu'est-ce que j'assume pas ?
— Eh bien... sourie-t-elle malicieusement, Je dirais le fait de plaire à un gars qui te plaît encore plus en retour, ouais, t'a du mal hein.

Mdr, écoutez-moi cette bécasse.
Plaire à un gars, sérieux ?
C'est Nabil, wesh.

— J-Je... mais vas-y comment tu racontes de la merde aussi, d'où Nabil me plaît à moi d'abord ? C'est un pote, tout comme les autres d'ailleurs.

C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant