54. « Wesh, t'écoute pas Ninho ou quoi ? »

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« Pourquoi tu doute de moi, alors que moi je suis fou de toi ? »

Cette déclaration tourne en boucle dans ma tête depuis exactement une semaine, soit depuis qu'il me l'a avouer droit dans les yeux. C'était comme si que je vivais une scène comme dans les films de love que j'ai pour habitude de regarder... je n'ai jamais vécu ce genre de truc moi, wesh.

C'est une première, alors je suppose que c'est à peut près normal que je ne sache pas vraiment gérer la situation. Certes, je suis rester silencieuse suite à ses mots mais j'ai tout de même taper mon best sourire.

C'est l'essentiel, un sourire c'est significatif.

— LA KEH KEH KEH À ZAKITO ! chantonne Zak en se tortillant et en fouettant le derch de Casper avec une baguette en bois.

Puis extirper de mes pensées, brusque retour à la réalité : je suis affalée comme du n'importe quoi sur le canapé de Zak, pendant qu'il s'amuse avec la brindille à... bref, ils mettent de l'ambiance alors je les regarde faire, c'est déjà pas mal.

— Ma luciole, viens jouer avec nous.

— Non merci Zak, vos jeux à la Christian Grey ne m'intéresse point, soupirais-je.

— Roh azy, j'sais que Lukas est pas le plus sexy d'entre nous, mais on peu appeler Nab au pire si tu veux, tranquille.

Casper s'étouffe en rigolant.

— À croire qu'il vas se laisser fouetté MDR.

J'avoue.

— Ouais, mais azy, t'es là tu fais la dépressive sur mon canapé ma sœur ! Mon bisounours s'affale à mes côtés. ¿Qué pasa?

— Qué pasa que je m'ennuie et que je trouve rien pour me distraire, dis-je en soufflant, c'est hard comment je m'ennuie les gars.

C'est l'inconvénient à être en vacance. Hier, j'étais trop contente de revenir à une vie moins agité mais je commence déjà à ressentir les effets indésirables de la no-life attitude, c'est trop naze. Heureusement que j'ai ces zinzins de l'espace pour me tenir compagnie dans mon malheur.

Casper s'installe à même le sol, devant nous.

— Bah venez on fais un bête de truc, propose-t-il grave déterminé, me redonnant espoir.

— Okay, mais quoi ?

— J'sais ap wesh, déjà je propose l'idée ne m'en demandez pas trop non plus. 

Évidemment, c'était trop beau pour être vrai.
Quelle plaie ce mec.

— C'est bon, je sais ! S'écrit-il finalement les mains en l'air. Venez on vas faire chier Tarik, ça pourrait être grave drôle.

— Nan, mais il est con ? Dis-je blasée en me tournant vers Zak. C'est une mission suicide qu'il veux faire ou quoi ?

— Jamais contente celle-là ! Il croise ses bras. Bah vas-y, donne nous tes idées miss univers du bled ? À mais j'suis con, t'en as ap.

Butez-le.
Cet enfant m'épuise.

— Ça c'est sûr, pour être con, tu l'es.

C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant