13. « On avez perdu Casper »

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— C'est grave tu crois ?
— Bah non, c'est cool même, lui répondis-je.

Salut les amis.

— C'est bâtard quand même.
— Mais non, arrête avec ça, râlais-je.

Vous allez bien ?

— Il va m'assassiner wesh.
— Zak, t'es vraiment pas une grande perte dans tous les cas, l'informais-je en roulant des yeux.

Moi ?
Je vais très bien, merci.

— Ok, vas-y connasse... Je l'appelle.
— Non, ne fais pas ça ! m'écriais-je.

Pour vous tenir informé, en bref Zak à gaffer en disant à l'autre débile de Casper qu'on allait au zoo aujourd'hui.

Et... Qui dit Casper, dis aussi plus grosse balance du quartier malheureusement. Ce qui fait qu'au départ nous étions censés être seulement deux à se barrer mais qu'au final on se retrouve...
À dix, bordel.

Zak se morfond :

— C'est mon reuf, miskin...
— Bon, tu sais quoi ? Appelle-le, voilà !
Mais si on s'entretue, faudra pas venir pleurer ta race si tu le retrouve dans la fosse aux lions ton copain, lui annonçais-je blaser.

Je voulais qu'on taille en scred en premier avec Zak ce qui nous auraient permis d'être tranquille avant que les sauvages n'arrivent mais ce fragile tient absolument à appeler Nabil.

— Arrête de faire ta connasse avec lui...
— PARDON ? m'offusquais-je.
— Il est sympa, des fois...

J'hallucine...

— Zak, dois-je vraiment te rappeler qu'il s'est volontairement fait passer pour toi en me disant de le rejoindre sur un parking miteux en pleine nuit dans le seul et unique but de me faire peur, sans oublier le fait qu'il s'est minablement servis de cette soirée pour me faire du chantage de gamin et m'obliger à l'accompagner à un dîner chez des gens insupportables ?

Ouais... Je vais vous expliquer.

Je me sens obliger de ressortir les vieux dossiers car avec Nabil c'est la guerre en ce moment.
Oui, comme au début en réalité.

Alors oui, ça c'était pourtant un peu améliorer.
Mais que voulez-vous, un bâtard reste un bâtard.
On se déteste mutuellement et c'est très bien de fonctionner ainsi.

Cependant, revenons à nos moutons.
Zak me regarde bizarrement.

— Oui, car ce jour-là tu lui as cassé les couilles.
Au sens propre du terme, ricane-t-il.
— Il m'avait cherché.

Waouh, argument en béton dis donc...

— Bref, de toute façon tu n'a pas le choix.
— Je te déteste Zak, lui dis-je avec sincérité.
— I know ladybug...

Hein ?
Je demande :

— Pourquoi tu m'appelles coccinelle ?
— Je t'ai dit bébé grosse conne, me répond-il.
— Non t'a dit coccinelle, bilingue en carton.

C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant