45. « Chaton... »

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Petit frère vas-tu te taire ?
Ce garçon n'a rien pour plaire... ♪

— Bouh la menteuse, elle est amoureuse !

Me sortant ainsi de mes pensées dérangées, mon bouffon de frangin agite mon téléphone tout en se déhanchant vivement sur mon lit... des envies de meurtre me traverse l'esprit.

— ESPÈCE DE BOULET AMBULANT, RENDS-MOI MON TÉLÉPHONE TOUT DE SUITE !

— Alors comme ça, t'en pince pour un gars ? Il ne me laisse pas le temps de répliquer qu'il enchaîne en faisant bouger ses sourcils de façon gênante.

Une fois encore, le microbe ne me laisse pas le temps de trouver quelque chose de cohérent à lui répondre qu'il se met à relire à voix haute l'un des nombreux messages que j'ai échangée avec Selma quelques jours plus tôt

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Une fois encore, le microbe ne me laisse pas le temps de trouver quelque chose de cohérent à lui répondre qu'il se met à relire à voix haute l'un des nombreux messages que j'ai échangée avec Selma quelques jours plus tôt.

Il était si sérieux, ça m'a surprise.

Mes joues virent à l'écarlate.

— ARGH, RENDS-MOI MON PUTAIN DE TÉLÉPHONE, ESPÈCE DE GROS DEMEURÉ DE MERDE !

—Il était temps wesh, je commençais à penser que tu était lesbienne.

Conseil important : ne jamais laissez traîner votre téléphone si, comme moi, vous avez un petit frère à tendance fouineur et emmerdeur.

— Ahmed, le menaçais-je, je te laisse dix secondes pour me rendre mon téléphone. 

— Sinon quoi ?

Il m'accorde alors un large sourire satisfait, sachant pertinemment que je n'ai contre lui à cet instant précis... punaise ! Je sèche.

— Ptdr, j'espère au moins que ce boug est réel. Nan parce que ne nous refait pas le coup de l'amour virtuel là.

— J'AVAIS DOUZE ANS !

— Et moi sept, mais j'en suis encore traumatisé.

Il tire une tête étrange.

— J'te revois débarquer dans le salon, ton sac de sport à la main pour annoncer aux parents que tu aller te mariée. Il explose de rire. Tout ça parce que tu était tomber love d'un robot virtuel qui te lâcher des compliments, non mais la blague.

— J'AVAIS DOUZE ANS, PUTAIN, répétais-je une énième fois. PUIS CLEVER BOT ÉTAIT ADORABLE AVEC MOI ! ET VAS-Y, RENDS-MOI MON IPHONE JE VAIS TE FRAPPER MAINTENANT !

Il m'ignore insolemment en m'esquivant avec une dextérité digne d'un Ninja lorsque je tente de lui sauter dessus afin de récupérer mon cellulaire. Après cinq minute de lutte, s'en ai trop... mes nerfs sont à vifs et le rat dégoût persiste à se foutre de ma gueule. Je décide alors d'employer les grands moyens; la force.

C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant