65. « C'est du Made In Nabil »

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Je vrille, wesh.

Ce matin, ma mère m'a demander si j'allais me suicider... Ptdr, y'a strictement zéro vanne, c'est bon pour vous ? Parce que ouais, apparemment toute ma famille s'inquiète pour mon dos car d'après eux il n'y a plus rien qui me face rire.

L'abus, complet hein.

Ils trouvent juste bizarre que je n'insulte plus mon rat de frère lorsqu'il me fait chier, que je m'occupe plus souvent de Végéta et que c'est moi qui me tape tout le ménage.

J'avoue, ça peux surprendre.

Mais j'ai l'impression que la seule façon pour moi d'oublier, c'est de faire quelque chose. Parce que quand je fais rien, je pense... et quand je pense, forcément c'est toujours à lui. Donc je m'occupe autant que je peux, mais bien sûr que je ne vais pas me suicider hein, pas quand même. Puis pour être honnête avec vous, je doute que ma mort soit plus intéressante que ma vie en réalité.

— MA BESTIE, s'écrit Lukas en débarquant dans ma chambre de la façon la plus dramatique qui soit. Tonton Lulu est là, c'est fini... shhhht.

Il accompagne la fin de sa phrase en venant poser ses doigts de gay sur ma bouche. Je le repousse en lui dégommant la tronche. Putain, non mais cette brindille me termine.

— Aïe ! Il rouspète, se massant le nez. C'est pas parce que t'as le cœur brisé qu'il faut me briser les os hein !

Il s'excite deux secondes puis se calme.

— Ça va, sinon ?

— Ouais, je pète la forme.

— Le chagrin te va à ravir

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— Le chagrin te va à ravir.

— Va te faire, ricanais-je en passant une crème sous mes yeux, récemment acheté à la pharmacie.

Il s'installe à mes côtés sur le lit.

— Nan, plus sérieusement, ça va toi ?

Je hausse les épaules.

— Non, mais ça ira mieux plus tard.

In Sha Âllah.

Voilà un truc que je déteste.
Je vois de la pitié dans ses yeux.

— Me regarde pas comme ça ! Je souffle. C'est normal que j'aille un peu mal pour l'instant, mais c'est pas la fin du monde non plus.

C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant