— Wesh, té-ma mes boucles de mec tumblr !
C'est à ce moment-là que ça tilt enfin dans ma p'tite tête... En effet, l'alarme supposée me rappelé que j'étais censé ranger le fer à boucler il y'a déjà plusieurs minutes afin de lui épargner le supplice du brûlage capillaire irréparable, se décide enfin à retentir.
Eh, merde.
Ça, j'aurais dû le faire plus tôt.— Zak, tes cheveux !
Il me toise.
D'où est-ce qu'il me toise déjà ce pouilleux ?— Ça fais mon charme.
— Quel charme ? M'étranglais-je en lui balançant un coussin dessus. À ce stade ce n'est même plus des cheveux mais de la paille, imbécile !
Quelle brillante idée de le laisser s'amuser avec un fer chauffer à je-ne-sais combien de degrés ayant le pouvoir de le transformer en une sorte de Louis XIV bas de gamme.
— Bref, on vas en ville, choupinette ?
Involontairement, une grimace étire mes lèvres.
Je le regarde en biais.— Zak, t'as trois secondes pour me dire que tu plaisante là en fait.
— Bah non, pourquoi ? demande-t-il confus.
Je m'assieds à ses côtés.
Objectif : tenter de lui faire prendre conscience de la situation tout en douceur car ce bisounours est tout de même susceptible, en plus d'être hyper sensible et fragile.— Que ce soit clair, je refuse catégoriquement de m'afficher en ville avec toi tant que tu aura ces monstruosités sur le crâne. Pigé ?
Eh puis merde, aux oubliettes la douceur.
C'est sur-coté en plus.— Qu'elles monstruosités, même ? Peste-t-il vexé en détournant le regard pour se contempler dans le miroir mural. Elles sont on fleek mes boucles, t'es juste une grosse jalouse.
— Zak, t'es un Louis XIV des temps modernes là.
Piqué au vif, ce dernier me regarde de travers.
Je lève les yeux vers le ciel.— Alors déjà, calme tes yeux mon frère.
— Non, tu m'as laissé jouer avec cet objet du démon alors que tu savais pertinemment que ça allait me défigurer ensuite... Il aborde une mine déconfite. Je t'en tiens responsable, sache-le.
Je le dévisage, abasourdie.
C'est une plaisanterie, n'est-ce pas ? Quel culot. Je l'avait interdit de se boucler les cheveux.— Dites-moi que je rêve !
— Je t'en prie, me reprend-t-il hautainement. Je suis un rêve ambulant mais essaye de ne pas défaillir.
Seigneur.
Il a osé terminer la phrase dans un mouvement de cheveux ringard et gênant qui a envoyé valser ses boucles pailleuses et cartonneuses se figées dans les airs.
Pitié, donnez-moi la force de me contenir.
Je vais l'étouffer avec les poils de cul du rat d'égout.— Zak... Je souffle blasée. Avec tes yeux surdimensionnés en forme de couilles, tu n'as même pas le droit à la parole. Alors évite d'user ta salive pour rien à l'avenir, ok ?
VOUS LISEZ
C'était différent | 𝐏𝐍𝐋
FanficIl était une fois... et merde, j'ai oublié la suite. Viens lire du coup. SLOW UPDATE, SORRY. Bonne lecture à vous quand même mes amours ! - l'écrivaine la moins productive de wattpad ♡