34. « Hop, thank u, next bitch. »

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Une fois à l'intérieur...
Ça ne me surprends même pas de retrouver la plupart des nanas déguisées en toutes sortes de créatures sexys, alliant nuisettes en soi et jolies cornes de diablesses.

C'est de l'indécence à l'état pure mais ça n'a pas l'air de déranger les invités... c'est même tout le contraire, ça donne d'après eux tout le charme à la soirée.

Ma foi.

Après tous, cette soirée étant envahie à 98% par la gente masculine, le contraire m'aurais tout de même étonnée... Des filles canons, des tenues légères... c'est l'extase, là.

Sinon, à l'écart des bombasses, t'as moi qui me sens atrocement ridicule avec mes oreilles de souris... Punaise, c'est comme mettre un majestueux étalon à côté d'un âne : le complexe d'infériorité est puissant.

Ça, c'est moi.
Ouais, le petit âne, t'as capté.

Alors afin d'éviter de me sentir laide, je reste sagement du côté de la cuisine en compagnie de mes boulets préférés... Ils ne nuisent pas à ma beauté, eux, comparer aux démons en train de se trémousser dans le salon.

C'est injuste.
Ça devrait être interdis d'être sexy à ce point.

— Eh, tu crois que je devrais boire ?

D'un geste l'as, je me tourne vers ma cousine en l'a dévisageant quelques secondes... nan, elle n'est pas sérieuse quand même ?

— Déjà, pourquoi tu voudrais boire ? 

— Bah pour m'amuser, souffle-t-elle blasée.

— Depuis quand t'as besoin de boire de l'alcool pour t'amuser ?

Elle râle.
Quant à moi, je cligne des yeux.

— Roh, t'es rabat-joie.

Un sourire étire mes lèvres.
Ça, je le savais déjà.

— Zak, dis lui qu'elle est rabat-joie.

Aussitôt, celui-ci relève le regard de l'assiette de lasagnes qu'il est en train d'engloutir comme le derniers des gros lards.

— Ouais, confirme-t-il la bouche pleine, t'es trop rabat-joie ma luciole.

C'est une blague ?
Je secoue la tête, épuisée.

— Si t'as envie de boire, libre à toi olala.

D'ailleurs, ça m'a donner soif aussi.

Zak m'indique le bar emménager spécialement pour l'occasion à côté de l'énorme salon et je m'y rends avec la lourdasse sur mes côtes.

— Hm... vodka ?

— Selma, t'as déjà du mal à assumer le champomy lors des fêtes alors qu'est-ce que tu espère encaisser de la vodka ?

Elle me dévisage, visiblement vexée.
Malheureusement, c'est la sombre vérité.

— Euh, j'ai déjà bu de la bière une fois.

C'était différent | 𝐏𝐍𝐋  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant