Les cheveux retombant mollement sur son front, plein de sueurs, la respiration entrecoupée, les jambes tremblantes après l'effort, Andrew s'assit à même le sol pour prendre sa respiration. Il regarda aux alentours. Le paysage était magnifique. Cela serait insensible de le nier. Il observa les arbres, où leur feuilles bougeait au gré du vent, il observa les fleurs, toutes de couleurs différentes, s'éveillant en même temps que le printemps. Il observa le ciel bleu, avec aucun nuages venant l'entacher. Il posa sa main sur son cœur, enfin calmé, néanmoins avec une respiration encore hachée.
Comme tout les matins depuis six ans, il faisait son jogging matinale. Ce matin, pour une raison quelconque, il n'avait pas fait de petites foulées, il avait couru à grandes enjambées, ne voyant même plus le paysage. On ne pouvait pas dire qu'il était un grand sportif, mais le fait de courir l'avait toujours apaisé. Comme certains trouvaient que le ménage était une source de relaxation. Il n'avait jamais vraiment compris d'ailleurs. Chacun à ses raisons après tout.
Il se releva, et repartit vers l'internat, cette fois-ci en marchant. Ce temps, loin de tout et de tout lui permettait toujours de réfléchir. Beaucoup détestent se réveiller tôt. Il n'avait rien contre cela, même s'il aimait aussi faire une grasse matinée de temps en temps. On entendait rien. Seulement le silence. Le bruit de la nature. Des gazouillement d'oiseaux. La quiétude, la sérénité.
Tout ce qu'il détestait.
Lui, il voulait de l'action. Du bruit. Si on était à Paris, on entendrait le bruit des klaxons. Des moteurs, des passants. Il y avait de la vie. C'était ce qu'il aimait. Alors quand ces parents, lassé de la ville de Paris on voulu déménager dans un petit village, tout ce que Andrew appréciait, toutes les personnes qu'il aimait, il les avait quitter. Et puis, à dix ans, il n'avait pas de portable. Surtout avec des parents septiques devant la nouvelles technologie. Depuis maintenant sept ans qu'il avait quitter Paris, il n'avait jamais vraiment oublier cette ville. Sa ville.
Là on l'on pouvait acheter une baguette à même trois heures du matin, là où la plupart les boutiques étaient ouvertes de nuit comme de jours, où les trottoirs étaient plus peuplés que ce bled paumé, où les embouteillages ne finisse pas. C'était ça qu'il aimait Andrew. Quand il y a de la vie. Quand ça bouge.
Mais au lieu de ça il était dans un internat où tout le monde était pareil. Sans différences, sans originalités. Et puis il avait rencontré cette fille. Amélia. Belle, mystérieuse, froide. Et puis, il l'avait déjà déduit que ce n'était pas vraiment Amélia. Mais qui était vraiment Amélia ?
Il savait qu'elle n'allait pas se dévoiler du jour au lendemain. Elle avait sans doute bâtit une carapace bien très solide. Il le savait plus que bien. Il s'arrêta de marcher et passa une main dans ses cheveux. Il ne savait même pas pourquoi elle la fascinait tant, pourquoi elle l'intéressait tant. Pourtant, il n'est pas du tout le genre de garçon à s'intéresser aux filles. Il n'étaient lui même pas une beauté, il ne plaisait pas vraiment. Une ou deux filles, c'était déjà ça. Mais il avait dit non à tout. Rêveur, et distant avec tout le monde, ce genre de relation ne l'intéressait pas. S'investir dans une relation ne l'intéressait pas.
Alors pourquoi soudainement Amélia la fascinait tant ? Il n'en savait rien, mais était bien décider à découvrir la vrai Amélia. La vraie, sous toute ces couches de protection. Il s'en doutait bien qu'elle avait un passé difficile, une histoire difficile. Et il ne savait pas pourquoi, ni comment il voulait la connaître. L'aider. La consoler. Parce que il savait qu'il y aura des larmes. Beaucoup de larmes. Et des cris.
Il s'était remis à marcher, sans même sans rendre compte, et était enfin arriver dans l'internat. Il escalada le muret, et courut discrètement dans sa chambre. Courir en dehors du lycée ? C'était interdit. Pourquoi faire ? Notez l'ironie. Ça lui plaisait de courir, et il n'arrêterait ça pour rien au monde. Surtout si cela énervait la directrice. Alors, c'était un plaisir en plus si la directrice ce fâchait.
Il rentra dans sa chambre, et vit que son colocataire Édouard, était déjà réveiller. Vous recherchez un personne snob ? Adressez vous à Édouard ! Rien que son nom, Andrew détestait. Édouard, Édouard. De nos jours, qui appelait son enfant comme cela ? Andrew recherchait tout les petits défauts de son colocataire pour trouver une raison de plus pour le détester. Il était méchant, manipulateur, et calculateur. Alors, quand il a su que cette année, son colocataire, était le Grand Édouard, il n'avait qu'une envie, partir d'ici.
Allez, encore une raison de plus pour partir d'ici.
Et puis, les journées se sont défilées une à une, et les mois aussi. Et puis enfin, il y eu un changement. Amélia. Et puis quand ils s'étaient parlé, (Enfin, c'était lui qu'il l'avait parlé, mais cela revenait au même), elle lui avait tout de suite plu, recherchant à faire tomber son masque. Il aimait leur petit rituel. Elle fumait, il parlait, elle l'écoutait. Enfin, peut-être qu'elle l'écoutait même pas après tout. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Cela lui ressemblerait bien.
- Pourquoi souris-tu ?
Son sourire s'effaça aussitôt, laissant place à un visage fermé et grave qu'il arborait toujours en la présence d'Édouard.
- Ça te concerne pas, Ed'.
Il adorait l'appeler comme ça. « Ed' », se mettait en colère, et quoi de mieux que d'énerver Ed' ?
- Je t'ai déjà répéter un milliard de fois de ne pas m'appeler comme ça.
Sans dire un mot, Andrew prit ses affaires dans son armoire, et partit se doucher. Il n'entendit plus son colocataire sans doute partit se chercher un petit-déjeuner. Il termina enfin sa douche, le corps ruisselant d'eau, et s'habilla ne prêtant pas attention aux gouttes d'eau. Il prit son sac de cours, et marcha dans les couloirs pour trouver sa salle de classe. L'ayant trouver, il y entra et s'installa dans sa place habituelle. Il salua quelques personnes avec lesquels ils parlaient et posant sa tête sur sa paume, regarda le paysage.
Il aurait voulu un être un oiseau lui aussi. Déployer ces ailes, et voler, quel sensation enivrante cela devrait être ! Voler, rien que ce mot faisait rêver. Mais ce n'était pas seulement pour ça. Les oiseaux, et les animaux en général n'ont pas d'attaches, alors que l'humain peut être anéanti juste à cause d'une relation. Andrew n'avait ni attaches, alors aucun risque d'être blessé. Il vit juste autant que possible. Et s'il doit être seul, cela ne le dérange pas.
Il poussa un soupir et regarde l'horloge. Il avait hâte de voir Amélia.
[ Bonjour à tous et à toutes ! Je suis désolée de poster ce chapitre qui devait normalement arriver vendredi, mais qui ne vient que... Mardi.
Je voulais aussi vous remercier pour tout vos votes, vos lectures, mais aussi vos commentaires, qui m'aide à avancer et à me motiver, ils me font extrêmement plaisir. Il est vrai qu'il y a parfois quelques incohérences et même des fautes d'orthographes, j'essaye d'y remédier le plus possible.
Je pense que j'ai vais effectuer quelques petites modifications assez légère, et surtout corriger mes fautes. Mais je ne vais le faire que dans assez longtemps je pense :\
Donc voilà, merci de votre compréhension, de toutes vos attention qui m'aide beaucoup, et je vous retrouve au prochain chapitre. N'hésitez pas à commenter et à me dire ce que vous en pensez.
Je m'excuse pour cette parenthèse énorme !
Gallina ]
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Amélia
Teen FictionAmélia, jeune fille de dix-sept ans est antisociale, bornée et pour couronner le tout à un caractère pas des plus sympathiques. Son père décide donc de l'envoyer dans un internat loin de chez elle où elle y rencontre un personnage qui va chambouler...