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Ils rentrèrent chez le même ami qu'avait accueillit Amélia et Andrew lors de leur première visite à Paris. Ils s'endormirent rapidement, d'un sommeil de plomb. Ils dormirent longtemps, sans doute car ils étaient fatigués de la journée chargée qu'ils avaient passé la veille. Ils finirent cependant par se réveiller, beaucoup plus tard qu'ils l'avaient prévu, dans les alentours de treize heures. Même Tamara c'était réveillée à la même heure qu'Andrew et Amélia, ce qui était étonnant lorsqu'on connaissait sa manie de toujours se réveiller plus tôt que tout le monde.

Lorsqu'ils se levèrent de leurs lit, c'était l'ami d'Andrew qui les accueillit. Jonathan leur fit un grand sourire. Il était assit sur sa table basse et pianotait sur son téléphone d'une main, tout en buvant son café de l'autre. Amélia, qui s'était réveillée la première vint le saluer. Etant généralement assez froide, elle alla d'elle-même se servir un café, malgré le fait qu'elle ne connaissait pas du tout où est-ce que Jonathan rangeait ses affaires. Ce dernier était extrêmement surpris de sa froideur et de sa non-gêne.

Aussitôt, Tamara sortit, se frottant les yeux ne pouvant pas réellement croire qu'elle avait dormi jusqu'à une heure aussi tardive. Celle-ci, au contraire d'Amélia, lorsqu'elle salua Jonathan était gênée car elle ne savait que dire de plus à cet étranger qui avait eu la bonté de les héberger. Alors, elle se dandinait, ne se sentant pas vraiment à sa place. Jonathan prit un malin plaisir à l'observer se sentir aussi mal à l'aise. Comment se fait-il que ces deux là ont bien pu être amies ? Quelques instants plus tard, il pria Tamara de prendre un thé ou un café sans la nécessité d'être aussi mal à l'aise. Elle rougit et se confondit en excuse, ce qui redoubla le sourire de Jonathan. C'est à cet instant qu'Andrew rentra dans le séjour.

- Je vois que tu t'amuses à embêter mes amies Jon' !

- Nous ne sommes pas amis, rétorqua Amélia.

- Eh bien, si elles ne sont pas tes amies, je peux bien les embêter, n'est-ce pas ?

- Oh, la fille aux cheveux rouge, embête la tant que tu veux. Une vraie teigne !

- Merci, les compliments dès le matin, ça met toujours de bonne humeur ! dit Amélia avec un petit sourire.

- Par contre, la petite rousse, Tamara, ne la touche pas ! C'est un fille bien trop gentille pour toi.

- Compris. Même si tu sais très bien que ce n'est pas une « elle » qui va m'attirer. Bon, sinon, les squatteurs de mon appartement, vous comptez venir ici tout les week-end ? Et d'ailleurs Andrew, quand comptais-tu me prévenir ?

- Ah oui ! Désolé, j'ai complètement oublié. Ça m'était passé par dessus la tête !

- C'est bon pour cette fois, mais tu sais bien que ce n'et pas pour ça que je t'ai passé le double de mes clés.

- Oui, bien sûr.

- T'inquiètes, pas de problème, mais prévient moi au moins dans la journée. Quand je suis rentré hier soir je t'ai vu dans mon lit et j'ai cru me tromper d'appart' ! Tu m'as flanqué la peur de ma vie.

- À ce point là ?

- Bon, les tourtereaux, quand vous aurez fini de vous conter fleurette vous pouvez me dire quand est-ce qu'on se prépare pour aller à Paris ?

- On se mange un truc et on y va ? Bon, Jon' on se voit la semaine prochaine ?

- Je vois bien que vous comptez venir chaque semaine... Amusez vous à...

- La Tour Eiffel.

- La Tour Eiffel ? Un classique de touriste.

- Tamara n'est jamais allée la voir, alors on s'est dit que ça serait l'occasion.

AméliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant