26.

63 20 10
                                    

Après être sortis du bus, ils s'engouffrèrent dans le métro et se trouvèrent des places assise dans le métro. Amélia sortit enfin de sa torpeur et observa tour à tour Andrew et Tamara.

- Si on m'avait dit un jour que je me retrouverai avec vous pour partir vers une destination inconnu...

- Tu aurais sauter au plafond.

- Je crois que tu te sur estime un peu trop.

- Si je ne m'aime pas, qui m'aimera autant que moi ?

- C'est bien vrai, dit Tamara en souriant.

Le trajet se passa donc très agréablement alternant entre rires et sourires. Sous l'ordre d'Henri, ils descendirent à l'arrêt qu'il lui avaient indiqué.

- Qu'est-ce que tu veux me faire découvrir en plein Paris ?

- Pour commencer, s'acheter quelque chose à manger.

- Tu nous as fait faire toute cette route pour s'acheter à manger ?!

- Pourquoi pas ? Les meilleurs sandwichs sont à Paris.

- Je rêve...

- Mets ta mauvaise humeur de côté, je te taquine juste, dit-il en riant.

- Je commençais à avoir faim.

Ils marchèrent quelques minutes avant de se retrouver devant une petite épicerie où ils achetèrent chacun un sandwich et mangèrent sur un banc d'un parc environnant.

- Un habitué de cet épicerie ? demanda Tamara.

- Les meilleurs, je vous assure ! Et j'en ai testé des sandwicheries.

- Je vois ça.

- Par contre, pour la surprise, il va falloir attendre qu'il fasse un peu plus nuit.

- Mais pourquoi ?

- Vous vous en rendrez compte le moment venu.

- Toujours la même rengaine, lança Amélia.

- Toujours les mêmes questions, toujours la même rengaine, répondit Andrew.

***

Ils avaient passés la journée à flaner dans les rues de Paris, se baladant et en essayant de se divertir. Andrew leur ayant dit que la surprise ne se passerait seulement à la nuit tombée. Alors elles avaient patienté sans poser de questions sachant très bien qu'elles n'obtiendraient aucune réponse, claire du moins. Lorsque la nuit commença à prendre du terrain sur la journée, il les guida dans une clairière abandonnée. Il ne parlait pas, se contentant de leur montrer leur chemin. Ils durent marcher durant toute la montée, ce qui épuisèrent les deux filles bien rapidement, mais Andrew au contraire paraissait de plus en plus heureux et impatient d'atteindre l'arrivée. Finalement, après de longues minutes de marche, ils y arrivèrent tous et Tamara se tenait les côtes, essoufflées par sa longue marche.

Elles relevèrent la tête et aperçurent enfin ce qu'il voulait leur montrer. Elles étaient situées en hauteur et dominait une partie de Paris. Le paysage était magnifique, on voyait les voitures traverser l'autoroute et des immeubles illuminés par la lumière artificielle qu'elles propageaient. Le spectacle était à couper le souffle. À seulement quelques mètres se rencontrait une des villes les plus dynamiques et les plus habités du monde, et de l'autre côté se trouvait une petite clairière abandonnée de tous où la nuit ne laisser passer aucune lumière et la plongeait dans un ambiance calme. Ils ne s'adressaient pas la parole, la seule vue du paysage suffisant pour combler le silence qui s'imposait comme maître.

Amélia ne savait même pas pourquoi elle était si surprise. Mais une telle différence de paysage la laissait pensive. Tant de bruits, de mouvements, sentir toute cette effervescence

AméliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant