Oublie les préjugés, oublie les classes car nous sommes uniques. Et inc(l)assable !
Quand Iris, jeune fille de dix-neuf ans au caractère bien trempé, arrive au lycée St-luc, elle produit une étincelle qui met le feu aux poudres des vies tranquill...
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Je ne sais pas quoi faire. Depuis ce qui est arrivé ce soir-là au bar, je ne dors pas. Je suis complètement perdu. Julien a toujours fait partie de ma vie. Il partage la presque totalité de mes souvenirs.
Savoir que je viens d'apprendre l'une des choses fondamentales sur lui me rend malade. Je pensais tout savoir de sa vie, comme lui sait absolument tout de la mienne. Les bonnes comme les mauvaises parties. Quelle connerie.
Pourquoi ne m'en a-t-il jamais parlé ?
Je me sens trahi. Et le pire c'est que je me rends bien compte que je sur-réagis, cela ne devrait pas tellement m'affecter et pourtant si. Je dois l'admettre, ça me donne envie de me fracasser la tête contre le mur.
Ces gars comptent-ils plus que je ne compte pour lui ?
Je soupire et m'assieds sur mon lit. Pourquoi cela me rend malade à ce point ?!
Je tourne le visage vers le mur où je dispose mes clichés préférés. Je me crispe en me rendant compte qu'il est présent surplus de la moitié de mes photos, trois fois plus que Rose, ma copine.
J'observe l'une de mes préférés. En noir et blanc. C'était lors d'une soirée, quelqu'un l'avait fait rire et je l'avais trouvé vraiment beau. Il avait l'air si heureux ce jour là. C'était à partir de ce moment qu'il avait recommencé à vivre normalement après l'accident de ses parents.
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Je me couche et ferme les yeux. Ce n'est rien de plus que la surprise. Enfin bon, je me rends bien compte que c'est ce dont j'essaie de me convaincre.
Aujourd'hui, pendant l'entraînement, je l'évite un maximum. Je ne lui ai même pas dit bonjour. Je ne sais pas quoi faire d'autre.
Ce matin, ses cheveux étaient légèrement aplatis sur un côté de son visage et il avait encore les traces de son oreiller qui disparaissaient lentement. Tous les dimanches, c'est la même chose,il n'est pas matinal. Il est arrivé, ses écouteurs dans les oreilles, dans son monde, comme toujours. Il s'est arrêté près d'un groupe de filles pour leur dire bonjour et il s'est mis à rire avec elles. Tandis qu'il se penchait en arrière, toujours occupé à rire, j'ai observé son t-shirt se soulever et dévoiler son ventre musclé. Il ne m'en fallait pas plus, j'ai quitté rapidement le banc où j'étais assis et j'ai filé aux vestiaires le feu aux joues.
