Chapitre 25 (1/3)

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Hello tout le monde ! 

Comme vous l'avez remarqué, ce chapitre est exceptionnellement coupé en trois parties. Je fais cela pour faciliter votre lecture étant donné qu'il est assez long.

 Mais pas de panique, à part ça, les choses ne changent pas. On suit Iris dans les deux premières parties, puis vous aurez le plaisir de retrouver Noah dans la troisième !

Bonne lecture ;) 


Iris 

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Iris 

Le ventre noué, j'attends devant l'entrepôt tagué.

Je tiens ferment la bretelle de mon sac à dos dans lequel j'ai fourré tout mon matos de dessin, essayant d'y trouver une once de courage pour affronter ce nouvel environnement.

Cela fait trois semaines que Maël m'a appelée pour me dire que j'étais bien inscrite dans son groupe d'art et qu'il m'attendait avec impatience le vingt janvier pour ma première session. Sur le moment, j'ai littéralement sauté de joie. Désormais, je me demande si c'était une si bonne idée.

Toutes les créations que j'ai vues à l'exposition étaient incroyables. Et si je n'avais pas le niveau ?

Je me suis toujours contentée de gribouiller dans mon carnet, de décorer les marges de mes feuilles. Voir de sortir une feuille de beau papier à grains, mes fusains et l'aquarelle à l'occasion mais c'est tout.

Je soupire et frissonne en observant le sol gelé.

Allez Iris, tu vas y aller, tu es une grande fille. Noah lèverait les yeux au ciel en me voyant hésiter de la sorte. Pourquoi a-t-il l'air de prendre toujours les choses avec tant de flegme ?

Même aujourd'hui, il n'avait absolument pas l'air affecté par le fait que ce soir, il rejoue avec le groupe au Docks. Un bar où ils se sont déjà produits plusieurs fois apparemment. Quand je lui ai demandé s'il était angoissé ce matin, il m'a répondu avec un haussement d'épaules. « Pourquoi je serai stressé ? La musique c'est mon truc ». Cette impassibilité dont il sait faire preuve m'impressionne toujours. J'aimerais tant lui ressembler.

J'avance et la main tremblante, saisit la poignée. Je n'ouvre cependant pas la porte, cette foutue appréhension arrivant presque à son apogée dans ma tête.

- Eh ben, j'aurai jamais cru que ce serait si dur d'entrer ici, dit une voix amusée derrière moi.

Je sursaute et me retourne, étonnée de me rendre compte que je ne suis plus seule.

Le garçon qui me fait face me dépasse de quelques bons centimètres. Sous son bonnet et son énorme écharpe noire qui lui mange la moitié de la figure, je discerne des yeux bridés qui m'observent tranquillement.  Les mains enfoncés dans sa veste noire, il frissonne.

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