Oublie les préjugés, oublie les classes car nous sommes uniques. Et inc(l)assable !
Quand Iris, jeune fille de dix-neuf ans au caractère bien trempé, arrive au lycée St-luc, elle produit une étincelle qui met le feu aux poudres des vies tranquill...
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Je quitte le bâtiment où a lieu la formation de photo depuis quelques semaines en faisant un signe de main à mes nouveaux amis avant de me tourner vers le parking où Julien attend dans sa voiture.
Comme toujours quand je l'aperçois, je sens mes joues rougir sous l'excitation et mon ventre se tord à m'en faire mal. Mon corps fait vraiment du grand n'importe quoi dès que je l'approche.
Je comble la distance qui me sépare de lui en quelques enjambées rapides avant d'ouvrir la portière et de monter dans la voiture avec empressement. Je jette littéralement mon sac de cours à l'arrière et dépose plus méticuleusement celui qui contient mon appareil photo avant de me pencher vers lui.
Je pose une main sur sa nuque brûlante et l'attire à moi pour lui offrir un doux baiser.
- Je t'ai manqué à ce point-là ? Rigole-t-il quand nous nous écartons l'un de l'autre.
Je hausse les épaules et m'assieds confortablement avant de mettre ma ceinture. C'est un doux euphémisme que de dire ça, mais je ne lui ferais pas le plaisir de le lui dire.
- Hum, je sais pas, un petit peu ? Je plaisante tandis qu'il lève les yeux au ciel.
Cela me fait rire et j'attrape sa main afin de l'emmener à mes lèvres et d'y déposer un petit baiser rapide au dos. Ses yeux se plissent alors sous l'intensité du sourire qu'il m'offre et mon cœur se gonfle encore un peu plus de tous les sentiments qu'il m'inspire.
-Tu es sûr que tu veux aller à l'entraînement ? Tu n'as pas envie qu'on aille chez moi plutôt ? Propose-t-il en haussant un sourcil tandis que sa bouche se fend en un sourire en coin tellement charmant qu'il arriverait presque à me convaincre.
Je détourne rapidement le regard pour ne pas me faire avoir et secoue la tête, amusé.
- Mais quel cochon !
Il s'esclaffe et je ne peux m'empêcher de me tourner à nouveau vers lui.
- Venant de toi, c'est un compliment, ricane-t-il.
Je penche la tête de côté et plisse les yeux sans pour autant perdre ma bonne humeur qui disparaît rarement en sa présence.
- Comment je dois le prendre ça ? Je marmonne en essayant de garder mon sérieux.
Son regard taquin balaye rapidement mon visage avant qu'il hausse les épaules. Il ne compte pas répondre à ma question, c'est injuste. Il se rend compte de ma frustration et ça a l'air de l'amuser encore davantage. Quel petit joueur.
- Allons bon, va pour l'entraînement ! Quelle triste décision ! soupire-t-il en démarrant le moteur et en enclenchant la marche arrière pour quitter sa place de parking.
Son sourire atteste cependant que ma décision ne l'embête pas plus que ça. Après tout, j'aime autant courir que lui et nous prendrons un peu de temps pour nous après l'entraînement.
