Chapitre 19 (1/2)

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Comme vous avez pu le voir dans le titre, le chapitre 19 sera séparé en deux parties. Je fais cela pour que cela ne soit pas trop long à lire pour vous mais pas d'inquiétude, je ne ne vous fais pas attendre. La suite est postée en même temps.

Dans ce chapitre, certaines chansons sont très importantes. Pour que tout le monde en comprenne bien le sens tout de suite, j'ai mis la traduction à coté des paroles originales et non à la fin comme je le faisais avant.

Bonne lecture !

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NOAH 

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NOAH 

Par la fenêtre, j'observe le ciel s'éclaircir. Les lampadaires s'éteignent, le monde s'éveille et le jour se lève sur mon désespoir. Je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit, même quand mon flot de larmes s'est interrompu. Je ne pouvais pas m'arrêter de penser à ce qu'il s'est passé. Alors allongé par terre, je me suis mis à fixer l'extérieur. Je ne sais même pas dans quel but car ce fut une bien mince distraction pour mon esprit torturé.

Ce matin, tout me semble fade, triste. Les images d'Iris ne quittent pas mon esprit. Je sens encore ses mains sur moi, la pression de ses lèvres contre les miennes. Je n'ai qu'à fermer les yeux pour retourner à ce moment que j'ai tant aimé. J'ai cru que cet instant était spécial pour nous deux mais la suite de la soirée m'a bien cruellement montré le contraire. La voir se faire embrassé de la sorte par Tim me donne encore envie de vomir. Je n'ai jamais vu quelqu'un se comporter comme elle l'a fait.

J'ai pourtant assisté à des scènes de gens complètement bourrés, dans ce cas il arrive qu'on fasse des conneries mais cela n'avait rien à voir hier soir. Elle n'était pas elle-même. Elle partait dans des divagations complètement irréalistes. Elle m'a choqué.

En la voyant ainsi, je me suis vraiment rendu compte que je ne connais rien d'elle. Lorsque nous avons fait notre travail et qu'elle ne m'a presque rien révélé, je n'ai pas cherché davantage, je respectais sa vie privée. Mais maintenant, je ne peux plus me voiler la face, je ne la connais pas.

Je soupire et me frotte les yeux. Mes doigts sont noirs. J'avais complètement oublié que j'étais encore maquillé. Douloureusement, je me relève du sol. J'ai mal partout, quelle connerie de rester par terre toute la nuit. Je tourne la clef et ouvre ma porte. Le couloir est calme. Tout le monde dort encore, je ne risque pas de tomber sur quelqu'un alors j'avance doucement.

Je me dirige vers la salle de bain et je fronce les sourcils en voyant mon reflet. J'ai l'air complètement fou. De longues traînées noires descendent sur mes joues. Le rouge sur mes lèvres à baver. Il n'y a pas dire, maintenant je ressemble vraiment davantage au joker d'Heath ledger qu'à celui de Jared Leto. Je frissonne et me penche pour passer de l'eau sur le visage, essayant de frotter comme je peux avant de me relever. Je m'observe au comble de l'énervement, j'ai presque envie de pleurer. Je n'ai réussi qu'à tout étalé. Tremblant de colère, j'ouvre le tiroir de ma mère. Je sors chaque bouteille et en lis les étiquettes. Quel bordel, pourquoi a-t-elle autant de produits ? Je tombe sur des toniques ou je ne sais quoi, ce n'est que du chinois pour moi. Tout ça ne m'énerve que davantage. Finalement, je sors une bouteille de démaquillant, je prends des cotons et m'applique à enlever toutes les traces de cette nuit horrible. J'ai l'impression que ce maquillage ne veut pas partir, comme s'il s'accrochait à moi, une marque de l'horreur de la veille.

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