Oublie les préjugés, oublie les classes car nous sommes uniques. Et inc(l)assable !
Quand Iris, jeune fille de dix-neuf ans au caractère bien trempé, arrive au lycée St-luc, elle produit une étincelle qui met le feu aux poudres des vies tranquill...
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Rose m'a tanné pour que je passe la journée chez elle avant d'aller à l'entraînement. Sachant qu'elle ne pourrait pas venir à la soirée de Halloween, elle voulait absolument qu'on se voie avant. J'ai accepté sachant qu'après je pourrais me concentrer entièrement sur Julien. Chose que je n'ai pas beaucoup de mal à faire.
Je pense tous les jours à la meilleure façon dont je pourrais finir notre relation mais elle ne me facilite pas la vie. Les rares moments où je ne pense pas à Julien, je me torture les méninges à me demander quelle serait la façon la plus civilisée de ne pas trop lui briser le cœur. Dans un premier temps, j'ai déjà essayé de m'éloigner d'elle, de moins répondre à ses messages mais plus je m'éloigne, plus elle s'accroche. Cette semaine, elle quitté son groupe d'amies et nous a suivie, Iris, Noah, julien et moi, partout comme une sangsue. Ça en devient épuisant, la voir commence à m'agacer.
C'est pour cela que je m'étais dit qu'aujourd'hui, je lui dirai. Mieux vaut arracher le pansement rapidement. Enfin, j'ai essayé. Chaque fois que j'ai commencé à lui parler sérieusement, elle a détourné la conversation. Elle arrive alors malgré moi à me faire rire et j'en oublie la raison principale de ma venue pendant un instant.
Je ne suis pas tombé amoureux de Rose et malgré l'agacement que provoque sa présence en ce moment, elle compte beaucoup pour moi. Nous nous sommes entendu dès le départ et il est peut dire que physiquement, elle m'a toujours beaucoup attirée.
Lorsque nous avons commencé à sortir ensemble, il y a quelques mois, elle m'a fait penser à une brise de printemps. Chaque fois que je la voyais partir dans ses délires en m'expliquant les dernières nouvelles, j'étais épris d'une sensation de douceur. Son sourire m'a ébloui, et je me suis attaché à elle.
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Mais je me rends bien compte maintenant que cela n'est rien comparé à ce que je ressens pour mon meilleur ami. Rose serait une petite vague contrairement à Julien qui anime un vrais raz de marré dans mon cœur.
Depuis notre réconciliation, nous passons presque tout notre temps ensemble. Je ne me lasse jamais de lui. Chaque minute en sa présence me comble de joie. Et tous les instants sans lui me paraissent abominablement longs. Je veux le voir tout le temps. Avec lui, je me sens si vivant, je me découvre des sentiments que je n'ai encore jamais ressentis pour personne. Je me sens vrai contrairement à ma conduite avec les autres. En leur présence, j'ai l'impression de leur mentir autant qu'à moi-même.
