Chapitre 18

2.3K 148 49
                                    


Je suis réveillé par un bruit de porte

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je suis réveillé par un bruit de porte. Doucement, j'ouvre les yeux et les laisse s'habituer à la clarté ambiante. Je suis dans la chambre de Syrius. Les événements de la soirée me reviennent en mémoire et je ne peux empêcher de rougir. Derrière moi, le lit s'affaisse. Je me tourne et observe ce garçon que j'ai passé la nuit à embrasser s'installer à mes côtés. Mon Syrius. Il se couche, rabats la couette sur lui et s'approche de moi. Ses cheveux sont humides, il sent bon. Comme d'habitude, il s'est levé avant moi et a eu le temps de prendre une douche. Je ne sais pas comment il fait, mais à chaque fois c'est la même chose, je ne me réveille que quand il revient. Il pose ses mains fraîches sur moi, me faisant frissonner et m'attire contre lui.

- Tu as assez dormi ? Me demande-t-il, ses yeux pétillants de malice.

Je lui souris.

- Autant que toi mon cher, je rigole.

Il est peu dire que notre nuit fut courte. Il pose sa main sur ma joue et la caresse doucement avec le pouce. Ils'approche de moi et dépose de légers baisers dans mon cou. Chaque effleurement de ses lèvres contre ma peau provoquant des frissons de désir. Je m'agrippe à lui et passe ma main dans ses cheveux.

- Syrius, je murmure difficilement.

- Hmm ? Fait-il toujours en me parsemant de baiser.

- Laisse-moi prendre une douche.

Il relève doucement son visage et hausse un sourcil. Puis il me serre contre lui.

- Je m'en fous Julien, grommelle-t-il en se rapprochant dangereusement de mes lèvres mais je détourne le visage.

- Pas moi, je rigole mais tandis que je tente de me lever, ils'agrippe à moi et m'empêche de me lever.

- Reste avec moi, soupire-t-il.

Je me détends un moment et caresse sa nuque. Ses joues sont roses et j'ai l'impression que ses lèvres sont légèrement plus gonflées que d'habitude. Sûrement la conséquence de notre nuit à nous embrasser.

- Laisse-moi dix minutes et après je serai tout à toi, je murmure.

Il lève ses yeux vers les miens puis hoche la tête et desserre sa prise.

Allongé sur son lit, il désigne l'armoire.

- Fais comme d'habitude, prends les fringues que tu veux, souffle-t-il avec un sourire en coin.

J'ouvre sa penderie et prends le nécessaire. Nous dormons tellement chez l'un ou chez l'autre que nous nous empruntons les fringues mutuellement. Résultat, le quart de son armoire contient des affaires à moi. On a de la chance, sa mère et ma sœur nous le permettent tant que nos résultats scolaire suivent et à condition de ne pas rester tous les jours bien sur. Quand le padré revient à la maison, on ne se voit pas. Je déteste ces jours-là. Cette fois-ci, je prends l'un de ses pulls chaud avant que quelque chose attire mon regard au fond de l'armoire. Je l'attrape et souris. Il m'observe calmement, torse nu sur le lit.

InclassableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant