Oublie les préjugés, oublie les classes car nous sommes uniques. Et inc(l)assable !
Quand Iris, jeune fille de dix-neuf ans au caractère bien trempé, arrive au lycée St-luc, elle produit une étincelle qui met le feu aux poudres des vies tranquill...
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Cela fait un bon quart d'heure que je suis réveillé mais je comate tranquillement dans mon lit en pensant à la merveilleuse soirée au Docks hier.
Ce n'est que quand j'ai commencé à jouer que je m esuis rendu compte à quel point ça m'avait manqué. Je vis pour ce genre d'instants de pure musique en communion avec le public qui bouge et chante avec nous. L'ambiance était tellement électrique que je serai bien resté sur scène toute la nuit.
Si je pouvais, j'y passerais même toute ma vie.
Pendant les morceaux, comme je l'avais prévu, il m'es tarrivé de discerner Iris près du bar. La voir sauter en l'air aussi heureuse a gonflé mon cœur de bonheur. Et le baiser qu'elle m'a offert une fois le « concert » terminé a confirmé que ça lui a fait de l'effet.
Un cri retentit dans la maison et me fait sursauter. Je me relève sur les coudes quand Syrius déboule dans ma chambre et saute littéralement sur mon lit. Un violent crac se fait entendre et le sommier s'écroule au sol.
Je reste immobile complètement stupéfait avant de fusiller mon frère du regard.
- Oh putain, qu'est ce que tu as encore fait ?!
Ses yeux deviennent ronds et il rougit.
- Merde. Pardon, je ...je pensais pas que...
- Ouais sans blague, merci.
Julien entre dans la chambre et pose une main sur sa bouche se retenant de rire.
- Je me disais bien que j'avais entendu un bruit étrange.
- Mon abruti de frère vient de foutre mon lit en l'air.
Syrius se passe la main dans ses cheveux encore plaqués sur un coté de sa tête, prouvant qu'il n'est pas réveillé depuis longtemps.
- Je le réparerai si tu veux.
Je hausse un sourcil en le dévisageant.
- Je crois que je vais m'en charger moi-même.
- Pense à la cabane, continue Julien.
Je hoche la tête tandis que Syrius lance un regard morne à son copain.
- Je croyais que la planche était fixée. Tu vas me le répéter encore longtemps ?
Il s'approche et pose une main sur l'épaule de Syrius.
- Toute ta vie vu la cicatrice que ça m'a laissée sur la jambe.
Quand on était gosses, on construisait une cabane dans le jardin de Julien. Syrius était chargé de terminer le sol dans un coin tandis que Julien et moi commencions le plafond. Sauf que mon cher frère avait clairement oublié de fixer une planche et que Julien en reculant s'est appuyé dessus. Toute sa jambe est passée au travers du trou, lui faisant une belle entaille.
