Chapitre 7

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Le week-end était enfin là. Voilà déjà une semaine que j'étais arrivé. Je commençais tout juste à prendre mes marques. Tous, étaient rentrés chez eux. Tim et Léo avait rejoint leur famille. Il ne restait plus que moi et Isabella. Mes parents avaient refusé que je rentre, j'étais punit après tout, et ce n'était pas plus mal comme ça. Au moins Isabella n'était pas toute seule avec Albert et le fameux compte de saint Germain. J'avais essayé de récupérer mon portable mais Albert avait refusé, pas dans l'enceinte de l'établissement avait-il dit.

Isabella m'avait fait découvrir les lieux alentours toute la matinée sous un soleil discret. Elle me confia qu'elle n'avait jamais vu de belle journée ensoleillée par ici. Tout n'était que brume, le site devait se trouver sur un ancien marécage.

La forêt ne comportait pas seulement un cimetière mais un lac, des grottes creuser dans la pierre et des vestiges d'un vieux temple oublié depuis longtemps. Isabella connaissait chaque recoin des environs. Elle me montra même une carcasse de vieille voiture rouillé abandonné à l'entrée de la forêt. Mais ce qui m'impressionnais le plus c'était l'arbre géant en plein milieu de la forêt. Il était si vieux et portait les vestiges du temps. Des branches cassées, sûrement foudroyer lors d'une tempête . Des gravures en forme de cœur cicatrisé depuis bien longtemps. Je me demandais même de qui de cet arbre ou du comte était arrivé en premier.

Après avoir mangé les restes de la semaine pour déjeuner en présence d'Isabella et d'Albert.Je suivis les conseils de Tim et partit dans la bibliothèque pour trouver la fameuse statue de la connaissance. Lors de ma dernière visite je n'avais rien vu à part des livres, mais je n'avais guère cherché. J'avais d'ailleurs prétexté à Isabella que j'allais ramener tous les livres que nous avions emprunté à l'exception du grimoire.

Je portais donc avec moi une pile de livres ce n'était pas très pratique avec ma cheville foulée. Je les remis à leur place dans les bonnes étagères. Un par un. Mais je ne vis aucune statue. Alors je visitais allées après allées. Et au moment où mon espoir était au plus bas, tout au fond de la bibliothèque, dans la dernière allée ou personnes ne va jamais, à peine éclairé, une vieille statue d'un philosophe dont je ne connaissais pas le nom.

Le statue était recouverte de cinq bons centimètres de poussière. Les yeux du philosophe fixaient une vieille étagère coller au mur recouvert de cinq centimètres de poussière elle aussi. L'étagère ne comportait que des vieux livres, semblable au grimoire que j'avais trouvé, un emplacement était vide. Seule un livre avec une couverture de cuir rouge sortais du lot. Je le tirais vers moi, oubliant pourquoi j'étais venue ici. Un déclic suivit d'un chuintement résonna, je reculai de deux pas effrayer. L'étagère coulissa de moitié, laissant une ouverture vers une autre pièce illuminé de lumière. Je m'engouffrais dans la brèche de lumière la main devant les yeux pour ne pas être ébloui.

Je débouchais dans une pièce luxuriante qui n'avait rien à voir avec la décoration du manoir, ni de la pièce derrière le miroir ou vivais Alice. La salle était remplie de couleur. Éclairé à l'aide d'ampoules et non de bougie. Ici, il y avait de l'électricité. Nous avions remonté le temps dans le début des années 30. Le sol était carrelé de carreau noir et blanc, des fauteuils de cuir était installé ici et là.

- Oh ! J'ai de la visite ! Sa faisait tellement longtemps ! Cria une jeune fille surgissant a ma droite.

Je me tournais pour la voir, à ma plus grande surprise elle était entièrement nue. La jeune fille possédait de long cheveux châtain bouclé qui descendais jusqu'au nombril. Des yeux vert émeraude, des ongles parfaitement manucurer. Ses jambes était zébré d'affreuses cicatrice en tout genre, elle était salement amochée. Je n'osais pas m'approcher d'elle.

- Bas alors, on a perdu sa langue !

- Non, c'est juste que...vous pouvez vous habillez ?

- Oh oui désolé ! D'habitude personne ne vient jamais ! Et puis c'est bien plus pratique comme ça !

Elle enfila une robe de chambre en soi, elle trébucha en venant à ma rencontre.

- Oh foutu jambe ! Cracha-t-elle.

Elle se redressa en face de moi avec quelques difficultés.

- Tu dois être Ambre c'est bien ça ?

Elle me tendit la main.

- Oui comment connaissais vous mon nom ?

- On s'est rencontré à plusieurs reprises ! C'est moi qui t'es amener le bouquin, puis guider vers Alice !

- Je n'ai vu personne !

Elle se mit à rire.

- C'est normal j'étais transparente, voyant que je faisais une tête bizarre elle continua, nous avons tous une particularité, moi, dès que je passe cette porte, je deviens invisible, c'est pour cela que j'évite de m'habiller, ça ne sert strictement à rien. Et sinon je m'appelle Olympe et tu peux me tutoyer !

- Très bien Olympe, je viens de la part d'Alice.

Olympe soupira.

- Elle n'en a pas assez ! Un conseil Ambre ! Écoute-moi bien ! Si tu tiens à la vie, oublie-nous avant qu'il soit trop tard. Alice est complètement barge, sa a assez duré tout cela, personne ne peut nous aider, tout ce que tu vas faire c'est creuser ta tombe, tu comprends ?

- Pas vraiment...

- Viens assis toi ! Je vais t'expliquer... soupira-t-elle.

Je pris place sur un fauteuil en cuir noir. Olympe était en face de moi.

- J'étais comme toi avant, puis j'ai rencontré Alice et elle m'a raconté la même chose que toi. Je devais l'aider, retrouver les autres et blablabla ! Le comte de saint Germain à compris qui j'étais et m'a assassiné et la suite tu la connais !

- Non !

- Quoi non ?

- Je ne connais pas la suite, ni le début d'ailleurs !

Olympe souffla et se pinçant l'arête du nez.

- J'aurais dû m'en douter, Alice ne m'a rien dit à moi non plus, mais j'ai très vite compris quand le comte ma piégé. Je suppose que je suis la première que tu trouves après Alice, que veux-tu savoir je te dirais tout.

- Pourquoi êtes-vous ici ? Et d'où tenez-vous ces particularités ? Alice a dit qu'elle m'attendait depuis plus de trois cents ans, qu'est-ce que ça veut dire ?

- Tu connais la légende du comte de St Germain apparemment, il y a trois cent ans, ce manoir était son laboratoire, je ne sais pas vraiment qui était Alice dans l'histoire mais pour honorer son pacte avec le diable, le comte l'a empoisonné, c'est ainsi qu'elle est morte, le comte de St Germain a pu récupérer ses années de vie mais pour que cela fonctionne il doit nous enfermer dans un espace-temps, c'est la contrainte. Il ne peut quitter le manoir ni s'éloigner de nous ou ces forces l'abandonnerons. Nos particularités, c'est la malédiction qui nous les donne. Quand Alice dit qu'elle t'attend depuis trois cents ans c'est en parti vrai et faux. Tu n'es pas la première à l'avoir rencontré, je ne sais pas sûr qu'elle critère elle nous choisit. Nous sommes quatre avants toi, tous on périt. Je ne connais pas les détails, pour ça tu devras demander à la mieux placée, Alice, c'est elle qui a toutes les réponses moi j'en ai qu'une partie.

- Alors ça veut dire que vous êtes tous mort ?!

- Oui et on en porte toutes les séquelles.

Elle montra ses jambes zébrées de cicatrices. Je sentis ma poitrine se serrer, j'étais en plein délire, et cette fois ce n'était pas l'effet de drogue hallucinatoire, mais bien la vérité !

Le ManoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant