Chapitre 20

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J'assistais aux deux dernières cours de la journée. J'avais pu récupérer quelques affaires dans ma chambre avant de rejoindre les autres mais il m'était impossible de remettre la main sur le vieux grimoire. Je l'avais encore le soir où je m'étais fait enlever et là il avait disp...

Le comte !

À tous les coups il me l'avait volé. Sa me semblait si évident !

Depuis que j'étais revenu les professeurs me regardaient tous de travers. Je crois que je préférais encore quand ils m'interrogeaient. La sonnerie mis fin à cet l'ennui monumentale.

Je rejoignis les autre dans le hall d'entrée comme la tradition l'obligeait le vendredi après-midi. Ils étaient en pleine conversation.

- Alors est ce que quelqu'un reste ce week-end ? Demandait Isabella avec le sourire.

- Non, répondirent à l'unisson Nathan et Léo.

- Et toi Tim ?

- Moi je reste !

- Moi aussi ! Dis-je en m'imposant dans le groupe.

Isabella me regardait avec un grand sourire.

- Tu n'es pas obligé tu sais, avec ce qui se passe chez toi...

- Je préfère sa me change les idées d'être ici !

Elle me serra dans ses bras, je refoulais la douleur que cela provoquait en essayant de garder le sourire, même si les larmes avaient déjà fait apparition.

Léo et Nathan partir tour à tour, le hall se vidait en l'espace d'un quart d'heure. Nous étions plus que tous les trois, enfin non plutôt quatre, j'entendais le souffle discret d'Olympe, qui se tenait à côté de moi.

Albert passa près de nous il hocha la tête pour me dire qu'il était près. De mon côté tout restais à faire.

- Isabella, je sais que ça peut paraître bizarre mais j'aimerais beaucoup parler à ta tante, tu as son numéro de téléphone sur toi ?

- Son numéro es sur mon portable peux être que si tu demandes au directeur, il te fera une faveur !

Ça ne changeait pas grand-chose à mes plans. Dans tous les cas je devrais récupérer un portable mais restait à savoir laquelle appartenait à Isabella.

Alors que nous nous dirigions vers nos chambres je demandais discrètement à Tim.

- Il est comment le portable d'Isabella ?

- Tu ne peux pas le manqué, elle doit bien être la seule à l'avoir recouvert de strass rose et blanc !

Puis je m'exclamais haut et fort pour qu'elle m'entende.

- Bon je vais aux toilettes je vous rejoindrai tout à l'heure !

Je m'éclipsais discrètement vers les toilettes en prenant soins de fermer la porte derrière moi une fois Olympe entrer elle aussi. Je posais mon sac à dos par terre même si celui-ci était assez léger.

- Qu'est-ce que je dois faire ? Demanda Olympe excitée comme une puce.

- Récupérer le grimoire et le portable d'Isabella.

- Parfait ! Mais juste une question c'est quoi un portable ?

J'avais oublié qu'Olympe n'était pas de la même époque que moi, et que la technologie lui était totalement inconnu.

- Tu sais ce que c'est un téléphone ?

- Oui mais il n'y en avait pas chez moi.

- OK, bas un portable c'est un téléphone que tu peux emmener partout avec un écran, c'est de forme rectangulaire et tient dans la main.

La voyant complètement perdu, je sortis une feuille de papier, pour essayer de représenter un portable. Elle me regarda faire intriguer. Je pris soin de noté les proportions de l'appareil. Une fois finis, je lui tendu, la feuille devenait immédiatement transparente quand elle la saisissait.

- Voilà sa ressemble à ça.

- Et tu dis qu'on peut téléphoner avec ce truc ?

- Oui celui que tu cherches est couvert de strass.

- Strass ?

- Paillettes si tu préfères.

Je vidais le contenu mon sac à dos par terre et lui tendis. Celui devint invisible à son tour. La porte s'ouvrit en grand pendant que je ramassais mes affaires étalées sur le sol.

- Et je dois trouver ça où en fait ?

- Dans le bureau du comte.

- QUOI ! Non je ne peux pas aller là-bas ! Il y a un truc que je ne t'es pas dit c'est que le comte peux me voir, enfin je veux dire par là qu'il sent ma présence. Et s'il me repère, il me videra de mon énergie.

- Il n'y sera pas, Albert va l'occuper toute la soirée.

J'entendis Olympe déglutir bruyamment.

- Je fais ça parce que c'est toi ! Sinon il serrait hors de question que je fasse un truc aussi dangereux.

Je l'entendis s'éloigner et trébucher. Ses jambes étaient sa faiblesse.

Même invisible, elle n'était pas vraiment discrète, elle faisait énormément de bruit en se déplacent. Le parquet grinçait tellement qu'on aurait dit qu'un million de craies rayaient un tableau noir simultanément.

Je rejoignis ma chambre en m'appuyant contre le mur pour ne pas me plier en deux de douleur. En arrivant la porte était déjà ouverte et Tim était assis à côté d'Isabella. Celle-ci semblait aux anges. Je tirais la chaise du bureau, et m'asseyais en face d'eux avec un râle de douleur. La conversation tournait autour du professeur de math qui aurait soi-disant une aventure avec Lilith. Ce qui était sûrement faux vu qu'elle était restée là plus part de ces trois derniers jours avec moi.

Alors que nous revenions tous les trois du réfectoire, Tim me fit remarquer le sac à dos mystérieusement apparu sur mon lit.

Quant Isabella s'éclipsa dans la salle de bain, je pu l'ouvrir pour vérifier si Olympe avait bien récupéré ce dont il fallait. Je découvris avec surprise le portable d'Isabella, une vraie boule à facette. Le grimoire était la lui aussi, elle avait même embarqué quelques dossiers en plus.

- Bien jouer ! M'exclamais-je à voix haute incapable de savoir si celle-ci se trouvait dans la pièce.

- Merci !

- Garde le grimoire il sera plus en sécurité avec toi !

Elle le prix et le grimoire disparu comme par magie. Ce tour de passe-passe m'impressionnait toujours.

- Alors comment on téléphone avec ce truc ? Demanda Olympe en s'asseyant sur le lit, je voyais la couverture bougée.

- C'est simple déjà tu l'allumes !

L'écran s'illumina, le nom de la marque apparu puis un kaléidoscope de couleur envahi l'écran.

- Oooh ! C'est magique ce truc ! S'exclama Olympe avec une pointe de surprise.

- Ensuite tu...merde un mot de passe ! Tim tu as une idée ?

- Non, je ne peux pas t'aider la, désolé...

La tâche s'avérait plus difficile que je le pensais.


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